Principe de précaution

NOUVELOBS.COM | 14.10.05 | 10:34

Principe de précaution par Jean-Marcel Bouguereau,
rédacteur en chef
au Nouvel Observateur
et éditorialiste
à la République des Pyrénées,
pour laquelle a été
rédigé cet article

FAUT-IL paniquer ou pas ? Toujours mauvaise conseillère, la panique, dans ce cas, ne justifie pas. Que le gouvernement ait pris très au sérieux l’éventualité d’une pandémie, ce n’est après tout que son travail. Dès le 30 août, il annonçait une batterie de mesures. Principe de précaution oblige. Mais les risques pour l’instant sont limités à la volaille, transmis par les oiseaux migrateurs. Or, les oiseaux malades n’infectent pas facilement l’homme. Et même dans ce cas, personne ne sait combien de temps cela peut prendre pour que le virus H5N1 soit transmissible d'humain à humain, pour qu’il mute pour s’adapter aux mammifères. Or, la grippe aviaire est là depuis des décennies sans s'être transformée en cet épouvantail. Cela ne signifie pas qu’une pandémie soit impossible. Pour le directeur général de l’OMS, l’émergence d’une telle pandémie, à partir de la grippe aviaire, n’est «qu’une question de temps», les scénarios les plus optimistes évoquant entre 2 et 7,4 millions de morts dans le monde, la «grippe espagnole» de 1918 ayant tué, elle, entre 20 et 100 millions de personnes.

Un plan du gouvernement américain pour faire face à une pandémie de grippe montre la totale impréparation du pays, où jusqu'à près de deux millions de personnes pourraient mourir dans un indescriptible chaos, écrivait samedi le New York Times. Mais les Etats-Unis n’étaient pas non plus préparés au cataclysme de la Nouvelle-Orléans. Alors, d’autres raisons de ne pas paniquer ? Nous ne sommes plus en 1918, les journaux américains ayant fait état de récentes découvertes scientifiques permettant de "développer des outils pour contenir une pandémie". D'après les experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "la combinaison d'une mise en quarantaine, de médicaments antiviraux et d'une campagne de vaccination pourrait stopper une épidémie naissante". L’annonce par la Commission européenne que le virus de la grippe aviaire détecté en Turquie était bien le H5N1, celui qui a entraîné en Asie la mort d'une soixantaine de personnes depuis fin 2003, aura au moins une conséquence: cette année, dans toute l’Europe, le nombre de personnes vaccinées contre la grippe va exploser, comme en témoigne déjà la ruée sur les pharmacies.

Jean-Marcel Bouguereau
(le vendredi 14 octobre 2005)

juste pour info


oups avais pas vus les autres sorry

http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/grippe/pandemiegrippale_plan.pdf

Pour info un plan du gouvernement.

La vaccination massive est absurde, la souche n'est pas la même, donc la vaccin est inefficace.

Je suis d'accord avec toi chevalier de l'ombre déjà le tamiflu à mon avis est une belle arnaque pour remplir les poches des groupes pharmaceutiques tel que ROCHE et compagnie.
A voir quand-même le vaccin contre la grippe tout court.

Je ne suis pas tout à fait d'accord.
Le tamiflu n'est pas un vaccin, c'est un médicament antiviral.
Il n'est réellement efficace que lorsqu'il est pris rapidement après incubation du virus, quel qu'il soit.

Pour la vaccination massive, c'est difficilement réalisable, pour la simple et bonne raison que la quantité nécessaire est totalement insuffisante.
Ma mère, médecin du travail, connait bien la question.
D'après elle, les stock des pharmacie en Tamiflu ont été pris d'assault, de telle sorte qu'il n'en reste que très peu de disponible.
Elle m'a laissé entendre qu'il faudrait choisir la population à médiquer en cas de pandémie.
Personnes agées ou enfants?
Personnalité politique, scientifique ou dans l'ensemble intellectuelle avant les autres ?

Telles sont les décisions que devront prendre le gouvernement si une épidémie se déclenche.

Amicalement,

Nebius

Pour info, des vaccinations au Vietnam pourraient avoir lieu dès l'an prochain (en lien avec l'OMS), le vaccin étant bien entendu spécifique à la grippe aviaire.

Grippe aviaire: neuf personnes en observation par précaution en Turquie

Neuf personnes ont été placées en observation dans la province de Manisa, dans l'ouest de la Turquie, à la suite de la mort mystérieuse de pigeons dans leur voisinage et de la confirmation de ce que des volatiles décédés quelques jours avaient succombé à la souche virale H5N1 de la grippe aviaire, ont annoncé vendredi les autorités.

Un haut responsable sanitaire de la province de Manisa, Osman Ozturk, a affirmé "que les neuf personnes ne présentaient aucun signe de maladie". Leur maison a été désinfectée par précaution.

A Kiziksa, le village des premiers décès de volailles, du personnel des services vétérinaires vêtu de combinaisons de protection achevait vendredi l'élimination des quelques volatiles encore vivants.

Les autorités, qui ont déjà fait tuer environ 8.600 volailles, ont décidé d'étendre cette mesure à un rayon de trois kilomètres autour du village. Il s'agit d'une précaution destinée à éviter la propagation du virus H5N1, hautement contagieux et responsable d'une soixantaine de morts en Asie. Un responsable des services vétérinaires a affirmé que l'opération serait achevée dans la soirée.

Dans la province voisine de Manisa, les neuf placements en observation médicale ont été ordonnés après qu'un homme eut signalé la mort d'une quarantaine de pigeons ces deux dernières semaines, selon l'agence de presse turque Anatolie. Des échantillons ont été adressés à un laboratoire d'Izmir pour déterminer si les oiseaux ont contracté la grippe.

Les autorités sanitaires dans le monde redoutent que le virus H5N1 de la grippe aviaire ne mute pour devenir transmissible d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie meurtrière.

La Commission européenne a annoncé qu'elle allait envoyer des spécialistes de laboratoires et de services vétérinaires en Turquie suite à une demande d'aide émise jeudi par la Turquie, selon Philip Tod, un porte-parole de l'Union européenne à Bruxelles. AP

http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=3003355

(source : lemonde.fr)

Grippe aviaire: les avions, premier vecteur de contamination --par Leslie Miller--

AP | 14.10.05 | 15:46


WASHINGTON (AP) -- Les avions sont les moyens de transport les plus rapides pour les hommes... et pour les virus. Au printemps 2003, il n'aura fallu que 24 heures au virus du SRAS (syndrôme respiratoire aigu sévère) pour gagner cinq pays à partir de la Chine. La possibilité d'une pandémie de grippe aviaire a poussé les autorités sanitaires et les compagnies aériennes à prendre des mesures pour éviter qu'un tel phénomène ne se reproduise.
En 2003, au plus fort de la crise du SRAS, les compagnies aériennes et l'industrie du tourisme avaient perdu enregistré d'énormes pertes du fait de la crainte des passagers et de la prudence des gouvernements.
Pour l'heure, les aéroports ont réservé plus de places à la mise en quarantaine de passagers. Des moyens sophistiqués de détection des sujets potentiellement exposés ont aussi été mis en place. De leur côté, les équipages ont reçu des consignes pour évacuer les passagers malades.
Katherine Andrus, porte-parole de l'Association du transport aérien (ATA), qui représente la majorité des compagnies aériennes américaines, a confirmé que son secteur était inquiet, mais qu'il ne souhaitait pas réagir de façon trop excessive. "Nous allons prendre toutes les mesures nécessaires pour qu'en cas de pandémie, nous soyons prêts à répondre", a-t-elle ajouté.
La grippe aviaire se propage aux humains par contact avec les déjections d'oiseaux. La crainte est que le virus aviaire ne mute en un virus transmissible d'homme à homme.
C'est en Asie du Sud-Est que la maladie est la plus répandue, une région desservie par deux compagnies américaines seulement (United et Northwest). Mais les autorités, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), les transporteurs et les responsables de l'aviation civile restent en alerte dans le cas d'une dissémination se produisant ailleurs.
"La meilleure chose que nous ayons à faire dans ces situations, c'est de rester proches des CDC et de réagir dès que nous entendons quelque chose", a expliqué Steve van Beek, vice-président executif du Conseil international des aéroports. En cela, Steve van Beek rappelle que les aéroports doivent réserver un espace pour la mise en quarantaine et prévenir la police si un avion doit être isolé.
Depuis les attaques terroristes du 11 septembre 2001, la plupart des aéroports sont dotés de centres de crise et de plans d'urgence, a ajouté Van Beek. Les avions représentent un bon environnement pour la propagation de la maladie. Les passagers sont confinés pendant des heures dans un espace limité, et de nombreuses personnes peuvent s'asseoir dans le même fauteuil entre les escales.
Pour limiter la propagation, une des mesures est de recycler l'air grâce à des filtres spécifiques très efficaces, capables d'arrêter les germes.
Par ailleurs, les compagnies américaines suivent les consignes des CDC qui appellent si possible les équipages à isoler les passagers porteurs d'une maladie contagieuse, et à porter des masques de protection. Les pilotes sont obligés par la loi de connaître les endroits réservés à la mise en quarantaine, où doit être fournie une assistance médicale. Des personnels spécialisés doivent de leur côté s'assurer que les germes ont bien été tués. "La grippe est facile à détruire avec des désinfectants", explique Mme Andrus.
Depuis l'épidémie de SRAS de 2003, les CDC ont ajouté neuf sites de quarantaine supplémentaires dans les aéroports internationaux des Etats-Unis, montant à 17 leur nombre total.
Sur le Net:
Administration fédérale de l'aviation civile: http://www.faa.gov
CDC: http://www.cdc.gov

http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20051014.FAP9051.html?1403

Roumanie: le virus de la grippe aviaire confirmé dans un 2e village
14-10
16:51:52 La présence du virus de la grippe aviaire a été confirmé sur deux nouveaux échantillons provenant de Maliuc, un village proche du premier foyer détecté dans le delta du Danube (sud-est de la Roumanie), a annoncé vendredi le ministère de l'Agriculture.

"Un virus de type H5, très probablement identique à celui détecté à Ceamurlia de Jos, a été identifié sur deux échantillons provenant de Maliuc", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Les deux échantillons ont été prélevés les 9 et 10 octobre sur un cygne et une poule, selon la même source.

http://actu.voila.fr/Depeche/ext--francais--ftmms--sante/051014145010.4l6ry412.html

Je m'invite dans le débat pour préciser qu'en plus, pris préventivement, le Tamiflu ne sert strictement à rien, si ce n'est à permettre l'apparition de souches virales résistantes à ce type de traitement.

En le prenant alors que vous n'êtes pas malade, non seulement vous ne vous protégez pas de la maladie, mais en plus vous multipliez les chance de chopper une souche qui a toutes les chances de vous en faire sévèrement baver !

Un médicament ça ne se prend pas à la légère et utilisé hors indication il est plus dangereux qu'autre chose !

Post qui sert à rien, je disai n'importe quoi

Grippe aviaire: une Vietnamienne a été infectée par une souche résistante au Tamiflu, selon des chercheurs
NEW YORK (AP) - Une équipe de chercheurs dit avoir recensé au moins un cas humain de grippe aviaire résistante au Tamiflu, considéré à l'heure actuelle comme le seul médicament susceptible de lutter contre la maladie.
D'après Yoshihiro Kawaoka, chercheur à de l'université de Tokyo et l'université de Wisconsin-Madison, la souche qui a infectée une jeune Vietnamienne de 14 ans tombée malade au printemps dernier résistait au médicament produit par le laboratoire pharmaceutique Roche.
Il ne s'agissait que «d'un cas, et est-ce que c'était un cas unique, nous ne le savons pas», a-t-il expliqué. Le chercheur et ses collègues rapportent le cas dans l'édition du 20 octobre de la revue scientifique «Nature», qui a rendu publique leur étude vendredi.
La jeune fille contaminée, qui s'était occupée d'un frère plus âgé atteint de la maladie, avait pris de faibles doses de Tamiflu en prévention quand le virus a été isolé fin février. Elle est ensuite tombée malade et a reçu des doses plus importantes. Elle a fini par se rétablir et a pu quitter l'hôpital en mars.
Dans les tests de laboratoire, le virus qui avait contaminé la jeune Vietnamienne réagissait à un autre médicament, le Relenza, fabriqué par GlaxoSmithKline.
Pour M. Kawaoka, il est donc important de ne pas tout miser sur un seul médicament, alors que les réserves de Tamiflu s'amenuisent, les Etats du monde entier tentant de constituer des stocks dans l'éventualité d'une pandémie si le virus H5N1 qui sévit en Asie mutait pour se transmettre entre humains.
Reste que le Tamiflu s'attaque toujours à «la vaste majorité des virus», selon M. Kawaoka et ses collègues qui suggèrent de constituer des stocks de Tamiflu mais aussi de Relenza. AP
sb/v0780


http://www.edicom.ch/news/international/051014224616.fr.shtml

Voila qui promet de belles quarantaines pour les cas résistants... et aussi pas mal de problèmes .

C'est clair tous avec des écharpes de fou on va ètre beau.

Et des morts surtout si les gens s'amusent à prendre des médocs pour un oui ou pour un non...

Les médocs qui vont être proposés sont:
-le tamiflu=pognon pour Roche et de grandes chances qu'il ne serve à rien.
-le relenza=pognon pour glaxosmithkline et des chances de diminuer le nombre de morts mais pas si efficaces.
-mantadix=pognon pour bristol-myers squibb ou moins de maladies de Parkinson car il sert surtout à ça, mais bon faut bien proposer quelque chose.

Donc, vous avez le choix alors bon appétit.

En fait, pour être plus précis, ces trois antiviraux utilisent la même molécule (Oseltamivir) comme élément principal de leur composition.

quelques news

Faut-il avoir peur de la grippe aviaire?

* Une dinde contaminée vient d’être découverte en Grèce, dans la mer Egée. L’Europe se mobilise.
* Face à certaines déclarations alarmistes, les Suisses se posent encore énormément de questions.
* La grippe aviaire est-elle transmissible à l’homme ou peut-on consommer du poulet? Réponses.

pierre-yves frei ET elisabeth eckert dunning
Publié le 18 octobre 2005

A l'heure où la grippe aviaire semble avoir gagné l'Europe et où la propagation du virus alerte les autorités du Vieux-Continent, moult questions semblent encore non résolues aux yeux de la population. Le message, en effet, est brouillé, entre propos rassurants et mise en garde contre ce qui pourrait être la première pandémie du XXIe siècle.

© Keystone

Voici ici une série d'interrogations qui reviennent le plus fréquemment et les réponses que les scientifiques peuvent aujourd'hui y apporter.

D'où vient le virus?
Le virus de la grippe aviaire H5N1 n'est pas un inconnu. Il fait ses premières victimes humaines en 1997 à Hong Kong. Dix-huit personnes déclarent des symptômes. Six d'entre elles y succomberont. Six ans plus tard, le virus fait reparler de lui. Deux membres d'une famille de Hong Kong ont apparemment contracté le mal lors d'un voyage en Chine. L'un des deux décède.

La même année, branle-bas de combat en Hollande. Lors d'un épisode important de grippe aviaire, près de quatre-vingts personnes contractent la maladie. Il s'agit du sous-type H7N7 moins virulent. Une seule personne perd la vie. A la fin de l'année 2003, H5N1 refait parler de lui dans huit pays d'Asie. Sur les 35 individus symptomatiques, 23 décèdent. L'épidémie prend fin en mars 2004. L'actuelle épidémie commence en juin 2004 dans plusieurs pays d'Asie. Il s'agit à nouveau de H5N1. Mais cette souche paraît particulièrement virulente. A ce jour, 66 personnes sont décédées. Les épidémies passées ont toutes trouvé leur épilogue dans l'abattage massif des volailles contaminées.

Quels sont les dangers?
Il est aujourd'hui établi que le H5N1 peut passer de l'oiseau à l'homme. Il se transmet généralement par les excréments, la salive et les sécrétions nasales. H5N1 est un virus de type ARN qui se caractérise par un fort taux de mutation. C'est ainsi qu'il est devenu, à force d'échanges, dangereux pour l'être humain. La recombinaison entre plusieurs virus doit également avoir joué un rôle. Les spécialistes ne détiennent pas encore la preuve définitive que le virus peut se transmettre d'homme à homme. En revanche, ils n'écartent pas l'hypothèse que ce soit déjà possible entre les individus d'autres espèces. C'est ce qui expliquerait la mort de deux tigres d'un zoo thaïlandais en 2005.

Quel taux de mortalité?
La grippe aviaire est létale chez les volailles à plus de 90%. Chez l'homme, on a d'abord pensé que ce taux atteignait 50%, ce qui est considérable. Mais ce n'est là qu'une estimation car aucune étude épidémiologique de grande ampleur n'a été entreprise et qui permettrait de recenser le taux d'individus effectivement infectés mais non symptomatiques. De l'avis des spécialistes, il est plus probable que le taux de mortalité chez l'homme tourne autour des 2 ou 3%. Mais il faut se rappeler qu'un taux apparemment faible peut faire des millions de morts si l'épidémie n'est pas contenue. La grippe espagnole de 1918 avec ses vingt millions de victimes est là pour le rappeler.

Les Suisses bien protégés?
En conformité avec les recommandations de l'OMS, la Suisse a constitué un stock de réserves de 2 millions de doses de Tamiflu, suffisant pour traiter tous les malades de la première vague en cas de pandémie. Elle a également passé un appel d'offres à destination de plusieurs grands laboratoires, pour obtenir au plus tôt 100 000 doses de vaccin contre la grippe aviaire. Enfin, les contrôles dans les aéroports (dont Cointrin) ont été renforcés: sont visés, tous les vols en provenance des pays touchés par la grippe aviaire.

Quels sont les symptômes?
Chez les humains, les symptômes du H5N1 peuvent apparaître comme ceux de la grippe commune avec de la fièvre, une toux prononcée et persistante, des contractures musculaires et thoraciques, ainsi qu'un grand état de fatigue. Dans les cas les plus sévères, une pneumonie et des difficultés respiratoires peuvent se développer et cause, éventuellement, la mort par asphyxie.

Renoncer aux voyages?
Tous les experts le disent: il n'y a aucun danger particulier à se rendre dans des pays touchés par la grippe aviaire. Cela dit, il est recommandé d'éviter le contact avec les poulets et les oiseaux d'eau et de ne pas fréquenter les marchés aux oiseaux. On pourra toutefois manger de la volaille: cuite à 70 degrés, elle ne présente aucun risque, puisque le virus ne survit pas à une telle température.

Selon moi, le plus gros du problème vient du fait que la plupart des volailles affectées appartiennent à de pauvres paysans qui n'ont que ça pour vivre. Alors si cas de grippe aviaire il y a, ils sont face à un dilemme déchirant : Déclarer et perdre leur unique source de revenus, mais rester en vie et sauver des vies ou encore ne rien dire, garder une "stabilité" financière et avoir la mort de certaines personnes sur la conscience.

Pour nous dans notre confort occidental la question ne se pose même pas, mais lorsqu’on est à deux pas de la misère, c'est toute autre chose...

Les éleveurs sont les principaux exposés au virus. Donc s'ils ne préviennent personne de la contamination de leur élevage, c'est eux qu'il mettent en danger en premier lieu.

Maintenant, la grippe aviaire voyage non pas par avion comme dit souvent mais avec les oiseaux migrateurs. C'est la réelle menace, et c'est plutôt au printemps que nous risquons de voir arriver une éventuelle pandémie, car c'est à cette époque qu'ils passent en France. Avec les temps de transmission, on peut s'y attendre pour l'hiver prochain, mais pour le moment, on a encore un certain temps devant nous.

OUAIS c'est cool vous êtes méga-rassurant...

Je vais claquer le fric qu'il me reste et me payer la cuite du siècle...

Pour se rassurer, on a de quoi faire:
- Pour éventuellement attraper le virus, il faudrai respirer de la fiente d'oiseau..
- Le virus animal n'est que très peu transmissible à l'homme
- Le virus animal, dans sa forme actuelle, est inoffensif pour l'homme car incompatible.
- La grippe transmise aux hommes a fait 50% de victimes.
- Le virus sous sa forme actuelle n'est pas transmissible d'homme à homme.

Le vrai danger viendrai d'une forme du virus muté, qui aurait échangé des données génétiques avec celui de la grippe standard. Ce qui lui permettrait de se transmettre d'homme à homme.
Mais un "mix" entre le virus de la grippe standard et celui de la grippe aviaire est peu probable : Il faut, dans un même corps, la présence des deux virus, et que ces deux virus mutent pour en créer un troisième qui soit viable, léthal, et transmissible. Ca n'est pas gagné croyez moi.

Le grand problème c'est qu'à partir du moment ou cette mutation sera apparue, il sera très difficile de s'en débarasser.
En tout cas, il n'y a pas de raisons de s'alarmer ni de ne pas manger de poulet. Le poulet cuit n'est pas contaminé, les virus ne résistent pas à la chaleur.

Bref, ça n'est pas la peine de s'exciter, car si pandémie il y a, c'est sous certaines conditions bien définie, et dans à peu près une année je dirai.

La grippe aviaire est arrivée en Grande-Bretagne... Un perroquet en serait mort.

Un perroquet importé de l'étranger, je pense qu'il était important de le noter.

Autre détail (sans "joke") : il était cru.

Le vaccin contre la grippe normale n'est pas inutile en effet, car, les symptômes sur l'humain de la grippe aviaire et de la grippe normale sont les mêmes au début . Il faut un temps d'incubation de sept jours au virus et le problème c'est qu'on ne peut pas au début faire la différence entre les deux grippes, seulement après quand la grippe aviaire entraîne des difficultés respiratoires qui s'accentuent... Donc si vous vous vaccinez contre la grippe normale cela permettra de reconnaître la grippe aviaire en cas de pandémie, car vous serez vacciné contre la normale . Voilà, mais le vaccin de la grippe ne protège en rien de la grippe aviaire.

"Suspicion" de grippe aviaire à La Réunion, selon la préfecture

AP | 26.10.05 | 16:55


PARIS (AP) -- Un cas de grippe aviaire sur l'île de la Réunion est suspecté chez un homme de 43 ans, ayant séjourné en Thaïlande du 12 au 19 octobre, a annoncé mercredi la préfecture du département français d'outre-mer.
L'homme qui a été pris en charge au Centre hospitalier de Saint-Denis de la Réunion pour un état fébrile avec de forts maux de tête "a subi deux prélèvements à la recherche du virus grippal H5N1 au niveau du nez et de la gorge. Le premier s'est révélé douteux, le deuxième positif", a précisé la préfecture dans un communiqué.
Elle a ajouté qu'il s'agissait d'une "suspicion de grippe d'origine aviaire bien que les symptômes soient peu évocateurs".
"En attente de confirmation par un Centre national de référence de la grippe, le patient est hospitalisé en observation et reçoit un traitement antiviral", a expliqué la préfecture en soulignant que les résultats seront "connus avant la fin de la semaine".
"Par précaution, les 19 personnes qui ont participé au même voyage en Thaïlande ont été interrogées sur leur état de santé", selon la préfecture. "Deux d'entre elles présentent des symptômes grippaux, des prélèvements biologiques ont été réalisés". AP

http://permanent.nouvelobs.com/societe/20051026.FAP1848.html?1503

Je l'ai déjà dit, mais même si le virus mutait et se transmettait entre hommes, le taux de mortalité serait loin d'atteindre les 100%.
Conclusion, tu n'as qu'à avoir un peu de chance et tout ira bien.

Autre méthode, enferme-toi dans un bunker avec de la nourriture pour 5 ans.

Ou pour seulement quelques mois ça suffit.