Citation:
(d’après Yahoo-encyclopédie)
on donne le nom de méduse aux formes libres de l’embranchement des cnidaires, par opposition à la forme fixée, nommée polype.
Les deux formes alternent souvent dans le cycle d’une même espèce. Presque toutes les méduses sont marines ; seules, de rares espèces vivent en eau douce. Dans le langage courant, on appelle méduse les cnidaires gélatineux en forme de cloche, d’où s’échappent des tentacules urticants et qui nagent librement dans la mer ; il s’agit en fait des acalèphes.
Une méduse est formée d’une calotte, appelée ombrelle, et d’un axe vertical manubrium, fixé au centre de la face inférieure. Aux abords de l’ombrelle sont attachés des tentacules. La contraction des muscles de l’ombrelle propulse l’animal par bonds. Les organes sensoriels (rhopalies), situés autour de la méduse, sont en relation avec un plexus nerveux. La bouche, qui se trouve à la base du manubrium, mène à une cavité digestive complexe, divisée en canaux rayonnants. Les rayons des canaux digestifs, au nombre de quatre, portent les glandes sexuelles. Les méduses acalèphes ont des sexes séparés.
Les méduses se nourrissent de micro-organismes drainés par les courants ciliaires. Leur teneur en eau est très forte (jusqu’à 99 %). Elles peuvent atteindre des tailles énormes : par exemple, Cyanea capillata a 3 mètres de diamètre, avec des tentacules de 4 mètres. La " piqûre " des méduses, qui est due aux cellules venimeuses de leur épiderme (nématoblastes), peut provoquer des accidents mortels, leurs tentacules causent des irritations douloureuses.
Classification :
Les méduses appartiennent toutes à la superclasse des hydrozoaires ; elles n’existent pas dans le cycle des anthozoaires (coraux). Parmi les hydrozoaires, les principales méduses sont celles des trois classes suivantes : hydraires (leptolides), siphonophores et automéduses.
Les siphonophores sont des méduses constituées d’une colonie de polypes polymorphes, souvent rattachée à un flotteur à gaz ; le type principal est la physalie, dite " vaisseau de guerre portugais ", très venimeuse.
Les automéduses comprennent deux ordres : les trachylides et surtout les acalèphes, qui sont des méduses classiques, celles qui viennent s’échouer sur les plages. Les acalèphes possèdent des bourrelets saillants dans l’estomac et présentent une multiplication asexuée avec un stade polype, le strobile : celui-ci se segmente transversalement pour donner une pile de nouvelles méduses.
Les méduses acalèphes se divisent en cinq groupes.
1°) les lucunaridés, ou stauro-méduses, vivent accrochés par une ventouse aux algues ou aux rochers, dans les eaux froides abritées.
2°) les cuboméduses (ou guêpes de mer) vivent dans les régions tropicales. Leur corps est incolore. Elles nagent très bien. L’ombrelle peut se contracter cinquante fois à la minute. La taille des cuboméduses varie de 2 à 25 cm. Citons les Carybdea, luminescentes, et les Chiropsalmus, dont le venin est puissant.
3°) Les méduses couronnées présentes une gouttière qui divise l’ombrelle ; elles vivent en eaux profondes.
4°) Les discoméduses ont une ombrelle aplatie au repos ; le bord de l’ombrelle est festonné en huit lobes. En certaines saisons, elles vivent en bancs, sur les côtes. Pelagia vit en pleine mer et brille la nuit, ce qui s’explique par la présence de potozoaires lumineux. La forme la plus connue, Aurelia aurita, vit des pôles à l’équateur ; ses gonades roses ou violettes sont visibles par transparence ; elle est inoffensive.
5°) Enfin, les rhizostomidées, dépourvues de tentacules et dont les bras buccaux sont subdivisés, vivent en Amérique tropicale.
source :
http://www.ifremer.fr/envlit/glossaire/index.php?p=definition&num=772