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En s'inspirant de la réponse ci-dessus, ne pas croire en Dieu, mais croire au destin est une ineptie.
Si Dieu n'existe pas ou quelque chose de similaire, qui à tracé votre destin ?
Plusieurs solutions s'offrent à nous.
1- Dieu existe et s'occupe de notre destin ( improbable puisque les Écritures comportent ceci : "le hasard est le destin de l'homme "). Il est cependant admis que Dieu peut choisir un homme, pour lui faire accomplir une tâche bien déterminée.
2- Dieu n'existe pas, aucune puissance supérieure n'existe, donc l'homme est livré à lui-même, parce que dans ce cas, qui pourrait tracer son destin à l'avance.
Les possibilités ne sont pas exhaustives.
En effet, les possibilités ne sont pas infinies.
Il n'y en a qu'un nombre limité d'options métaphysiques. Deux, ou trois, tout au plus. En y ajoutant celle qui consiste à dire, en substance : "j'm en fous !". Laquelle attitude ne me paraît pas digne (avis personnel) de l'esprit humain, quoiqu'elle soit peut-être partagée par le plus grand nombre, ou, pour dire les choses plus exactement, par le plus grand nombre
la plupart du temps.
Du point de vue judéo-chrétien, il y a deux attitudes : 1) l'orthodoxie, qui rejette la notion de prédestination pour consacrer le libre-arbitre de la créature, 2) certains courants du christianisme (luthérianisme, calvinisme, jansénisme) qui tendent à réduire la liberté de la créature et en faire un jouet ballotté entre Dieu et Satan.
Personnellement, je suis en faveur de l'hypothèse n°1.
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PS : quand je parle de Dieu, je parle de l'entité suprême, créatrice de l'univers en général, et pas seulement le Dieu des 3 religiones monothéistes classiques J'aurai du le préciser dans la question
Oui, mais il se trouve que seules les trois religions monothéistes parlent d'un Dieu, entité suprême, douée de l'auto-suffisance ontologique et créateur de l'univers.
Le démiurge de Platon, par exemple (métaphysique idéaliste se rapprochant des religions extrême-orientales), n'est pas créateur, mais "seulement" organisateur d'une matière pré-existante.
Citation:
je vais peut être me faire huer, mais je pense que si Dieu "existe" c'est sous la forme d'extraterrestres.
Installés sur terre depuis des centaines d'années accompagnant l'évolution de l'homme; l'humanité auraient érigé des monuments pour ces êtres, notament égyptien (pyramides sphynx...), sumériens, mayas, aztèques....
Je ne pars pas dans un délire stargatien mais cette hypothèse me semble plausible dans la mesure où l'on sait aujourd'hui que la vie est possible ailleurs et que notre planète "pourrait" avoir reçue la visite d'êtres supérieurs.
Pourquoi veux-tu te faire huer ?
Cette hypothèse n'a que l'inconvénient (outre celui de ne pas avoir le moindre début de commencement de preuve

) de reculer pour mieux sauter, si je puis dire. Parce que si, effectivement, extra-terrestres il y a, l'univers n'en existe pas moins, avec tout le cortège de questions qu'il pose (son apparition, son évolution, sa signification, etc.).
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C'est justement le cheminement inverse qui me pose problème : aller du plus complexe au plus simple et c'est précisément ce qu'accepte implicitement un croyant au divin : il part d'un dieu (entité infiniment complexe) pour expliquer toute chose en ce bas-monde (qui l'est donc forcément moins).
D'abord, Dieu, dans la théologie chrétienne, n'est pas un être infiniment complexe, mais, à l'inverse, infiniment
simple...
Ensuite, il faut distinguer deux cheminements : celui de la théologie naturelle, et celui de la théologie révélée. Les deux peuvent être envisagés de manière parfaitement indépendante.
La théologie naturelle, c'est de la philosophie, de la métaphysique. Or, de la métaphysique bien faite, disposant d'une bonne méthode, c'est de la métaphysique qui part, non du possible au réel, ou de l'absrait au concret, par déduction, mais au contraire du réel au possible, et du concret à l'abstrait, par induction (tout l'inverse de Kant, en somme). La philosophie d'un Thomas d'Aquin, par exemple, s'appuie tout entière sur l'empirisme : "nihil est in intellectu quod non prius fuerit in sensu", "il n'y a rien dans l'intellect qui ne soit d'abord passé dans les sens". C'est la même attitude que celle de John Locke...
La théologie révélée, elle, consiste en l'étude d'un message, d'une information contenue dans des livres écrits par des êtres humains. L'analyse de cette information, de son développement, de sa signification, apporte un certain nombre de points philosopiques. Entre autres : existence d'un être transcendant et créateur, contingence radicale de l'univers, auto-révélation progressive, génétique, de cet être à l'humanité, etc.
On a donc d'un côté la métaphysique, qui peut indiquer, par la voie de l'observation de la nature et de l'induction, l'existence d'un être transcendant (cf Aristote), et de l'autre, l'herméneutique de tout un système évolutif d'information, consigné dans une bibliothèque particulière (la Bible), information se rapportant à l'être distingué auparavant en philosophie.
Tout cela pour dire que croire que la pensée "religieuse" part exclusivement de Dieu pour redescendre ensuite vers la création est inexact. Il y aussi, d'importance égale, le cheminement qui part de la création pour aboutir à la connaissance de l'existence de Dieu.
Citation:
On ne peut plus dire que tu croira mais plutot que tu constatera. A partir du moment ou l'on a la preuve de l'existence d'une entité quelconque, on n'est plus dans la croyance, mais dans la constatation.
Tout-à-fait. Je dirais qu'on est dans l'évidence. Mais le fait est que s'il veut quand même continuer à "ne pas croire", en dépit de l'évidence (c'est une hypothèse, hein), et bien il pourra le faire...
Citation:
Lesquels s'il-te-plaît ?
Ceux tirés de l'observation de la nature, et dont il me semble avoir déjà parlé dans quelques messages auparavant...
Amicalement,
Logos