Bonjour à tous !
Tout d'abord, étant donné que je suis tout nouveau dans votre forum, je tiens à me présenter avant de vous éxposer la petite histoire que je souhaitais depuis longtemps raconter, mais que ma timidité et un certain scepticisme ont longtemps gardé à l'ombre. Je suis un pur littéraire avec une formation en philosophie, journaliste et critique. Je suis tombé sur votre forum par hasard et me suis immédiatement passionné pour vos récits souvent sincères. Je ne suis pas un adepte des thèses de Strieber (pour ceux qui connaissent) et encore moins celles des Raelliens et autres courants new-age et sectaires, mais j'ai toujours gardé une grande ouverture d'esprit. S'il m'est un peu difficile de raconter cette histoire que je garde avec moi depuis 20 ans à présent, c'est que son sujet est assez incroyable et que je ne peux arriver à y croire. Cependant, elle est un récit authentifié par 8 personnes ayant assisté au phénomène que je vais vous raconter. J'ai à présent 33 ans et me souviens encore lorsque mon père et deux de ses amis ont décidé de parler de ces faits assez extraordinaires. J'avais 12 ans et mon père ainsi que ces deux personnes se sont réunis un soir avec le restant de ma famille pour raconter à moi et à d'autres cette histoire, qui, même si ma raison m'invite à en douter, porte encore avec elle dans ma mémoire une grande authenticité.
L'histoire se déroule dans les années 50 (je ne sus jamais la date exacte)
à une époque où beaucoup de couples étaient en quête d'un habitat plus proche de leurs nouveaux emplois. Parfois même il fallait changer de région. A cette époque, plus douce que la nôtre, le travail était plus accéssible et les maisons et appartement fleurissaient. Muté en Bourgogne, mon père partit avec ma mère en recherche d'une petite maison apte à assurer leur avenir et la possibilité de fonder une famille.
Il étaient partis avec 6 de leurs amis dans le même cas et espéraient trouver rapidement un havre de paix. La Bourgogne est une terre pleine de légendes, bien plus que ce qu'on pourrait le supposer, de plus, il y a un climat particulier qui renforce cette étrange impréssion qu'on a en certains endroits, impréssion d'être observé, sentiment de malaise, bref, cette inquiétante étrangeté qui, s'il n'y avait pas souvent la psychanalyse pour éclairer les choses, pourrait à chaque fois s'apparenter à de la sorcellerie.
Bref, un beau jour, mes parents et leurs amis sont tombés sur une petite perle, une magnifique maison. Faite de pierre de taille d'une blancheur qui tranchait sur le gris du ciel de Bourgogne, elle se situait sur un promontoir rocheux que jouxtait une Forêt d'immenses arbres où était planté une petite maison écrasée en contrebas entre quelques rochers, une maison qui était aussi la seule épicerie à 10 kilomètres à la ronde. Mon père me confia qu'il avait été de suite attiré par cette maison, belle et grande, peu chère, et aux pièces claires et larges. Je vais vite résumer en passant à l'éxploration qu'ils firent de la maison, mais auparavant, ils étaient partis tous les 8 pour la petite maison figurant une épicerie car ils pensaient pouvoir quelques achats en nourriture. Mon père me confia, qu'en rentrant dans cette maison , il eu la plus horrible des sensations de toute sa vie. L'intérieur était noir, pas de lumière, et une jeune femme s'y tenait dans un coin, près d'une caisse éclairée seulement par la lumière d'une ampoule. Aussitôt achetés quelques bricoles, ils quittèrent tous en hâte la maison. Ce qui frappa mon père à l'époque, c'est que le puissant chien tenu en laisse qui était supposé garder la maison, aboyait comme un fou, tirant comme un forcené sur sa chaîne, et devinez vers ou ?? Et bien dans le sens contraire. Le chien aboyait vers la forêt noire qui entourait la maison et couinait de terreur. Quelques pas encore et mes parents ainsi que leurs amis entendirent le chien couiner de terreur et se jeter dans sa vieille niche. Mais il en fallait beaucoup à mes parents à l'époque pour les impréssionner, et après quelques rires et plaisanteries ils se dirigèrent vers la grande demeure qui surplombait le paysage tel un château.....
La vieille dame qui fit faire la visite de la demeure, expliqua que cette maison avait plus de deux siècles et avait résisté à tout. Cependant, ce qui intrigua mes parents et leurs amis, c'est le fait qu'hormis le hall central, elle ne voulu pas aller plus loin et choisit de les attendre un peu plus tard dehors. Elle avait des choses à faire et mes parents ne relevèrent pas cette nouvelle intrigue. Il se mirent donc tous à visiter la maison, s'exclamant devant chaque pièce superbe et autres recoins. Le grenier était immense et comptait de nombreux coffres. Enfin, de retour dans le hall ils se mirent logiquement en quête d'une éventuelle cave. Ils finirent par en trouver l'accès, près de la cuisine. Une porte massive s'ouvrait sur un escalier aux larges marches qui descendaient profondément dans les entrailles de la demeure. Arrivés en bas, ils trouvèrent une nouvelle porte encore plus massive et munie de quatre serrures. Elle était un mélange de bois et de plaques d'acier, une vraie porte de prison. Ils n'arrivèrent pas à l'ouvrir, pas de clés adéquat. De plus l'un des amis de mon père assura qu'il y avait entendu du bruit. Il dit à mon père que des gens chuchottaient dans la cave, "des enfants qui s'amusent" confirma-t-il. En prêtant un peu l'oreille, les autres arrivèrent à la même conclusion. Mon père frappa un coup, et ce fut le silence, des petits bruits, des pas, des grognement même. On pensa à des rats ou des rongeurs avec des enfants. Après tout, la maison était encore habitée. Devant ce mystère et mon père ayant un passé de militaire assez marqué, il remonta vers le hall. Passant dans l'un des trois salons que comptait la demeure, mon père trouva un trousseau de clés que la propriétaire avait jugé ne pas être nécessaire de donner. Le plus étonnant c'est que le dit trousseau était encerclé dans un coffret accroché à un mur. Redescendu à la cave, mon père s'occupa avec hâte des serrures très rouillées qui grinçaient à chaque tour de clé. Ils durent se mettre à trois pour ouvrir la porte massive. Aussitôt à l'intérieur, ils se trouvèrent dans une salle immense, ou débris de charpente, coffres, vieux vélos étaient entassés pêle mêle. Ils avaient quatre torches à large faisceaux et purent éclairer l'ensembel de la cave humide qui devait faire 30 mètres de longs sur 20 de large. Et là, sur une vieille table écroulée contre un mur percé de trous larges, ils virent tous les 8 et en même temps ce qui aurait pu s'apparenter à des humanoides de très petites tailles. Pas des nains comme je me mis à pouffer à l'époque, mais ce qu'on pourrait appeller des lutins. Ils devaient faire 15 à 20 centimètres de haut, couinaient comme des cochons dinde, crachotaient aussi, et semblaient échanger des paroles baragouinées en d'étranges gargouillis.
A ce moment là mon père me dit qu'il avait eu la plus grande peur de sa vie, et ses amis avaient la même impression. Une sorte de peur ancienne devant ces anomalies. Ils devaient s'être observés pendant à peu près une minutes, puis, dans un état second, et après que les petis êtres s'étaient retournés vers les trous qui perçaient le mur, mon père et ses amis firent volte face, refèrmèrent la porte, s'assurant que chaque serrure soit fermée. Ils n'achèteraient jamais cette maison. Mon père me dit que ces personnages n'avaient rien de ce que la tradition avait l'habitude de raconter. Pas de chapeau pointu, pas d'habits rouge ou vert, ni pantoufles, ni barbes blanche. Il étaient vétus de morceaux de vêtement taillés dans les fringues d'êtres humains, avaient des cheveux, des visages ronds ou anguleux, des yeux vert, bleus ou noirs, brefs ils présentaient les même diversités que l'espèce humaine, si ce n'était cet air espiègle et méchant, farceur, prêts à faire des betises ou les pires actes. Ils étaient souples et rapides, marchaient sur la plante de pieds larges et possédaient leur propre langage. Certains étaient assis d'autres debout. Mon père me dit qu'ils devaient festoyer quand tous les huit étaient arrivés devant la porte. Il y avait un écureuil à la gorge tranchée sur le bord de la table. Mon père me dit enfin que ces étranges personnages les regardèrent avec un certain sang froid, preuve qu'ils devaient bien savoir ce que sont des hommes. Jamais je n'oublirai le visage de mon père et de ses amis quand ils me racontèrent cette hsitoire. mon père accusait 2 mètres de haut pour plus de 100 kilos, et pourtant il tremblait comme un enfant. Ils n'en parlèrent plus jamais, gardant pour eux cette histoire. Mon père n'avait aucune connaissance en paranormal ni en aucun folklore, mais il m'avoua que là, à ce moment ultime où ses yeux se braquèrent sur ces êtres liliputiens, il aurait pu croire en n'importe quoi.
Juste avant que mon père ne ferme les yeux, emporté trop tôt par la maladie, j'ai voulu le questionner sur cette histoire. Il me dit simplement que cette chose terrible qu'il avait vecu lui avait redonné étrangement la foi. Il me dit encore que si ça éxiste, alors tout est permis dans l'univers.
Même si ce fut dans la souffrance mon père mourrut avec une certaine paix de l'âme, une serennité dont je ne sais pas si un jour je pourrai témoigner de même lorsque mon tour viendra. Mais tout ce que je peux dire sur cette histoire, malgré mon scepticisme, c'est que j'aurais bien aimé être là ce jour, en bourgogne. Le plus incroyabel dans cette histoire, c'est que quand mes parents et leurs amis redescendirent la pente et passèrent non loin de la petite maison servant d'épicerie, ils virent de nouveau le chien hurler presque à la mort grognant contre la maison. Il se baissait, fouillait la terre, creusant hâtivement, et sembalit suivre du regard, les venelles et sous bassements de la maison, il semblait guetter des rats ou autre chose. Mon père n'est jamais revenu en Bourgogne, mais il aurait bien aimé je crois. J'ai préféré ne pas donner des précisions supplémentaires sur les lieux exacts et les noms, c'est mieux. Voilà, ça laisse rêveur, et j'aurais bien aimé connaître ça, car dans la vie même si je suis un rêveur, je demeure quand même un grand rationaliste, malheureusement. Je vous offre donc à toutes tous cette histoire en espérant qu'elle vous aura bien fait plaisir, même si on ne saura jamais le fin mot de l'histoire. Amitiés à tous.......
