Tu parles de "l'île" pourrait-on savoir quelle île tu habites ? Cela à peut-être son importance au niveau de l'historique puisque tu parles du XVIIIème siècle.
En attendant voici quelques définitions de fantômes, ce qui n'a rien à voir avec les "revenants".
Citation:
Le parapsychologue italien Ernesto Bozzano (1862-1943), l'un des principaux représentants du spiritisme scientifique, était de cet avis et formula à ce propos l'interprétation suivante : Loin de se montrer enveloppés dans le fameux linceul blanc, les fantômes ont toujours forme humaine, portent les costumes de l'époque à laquelle ils vécurent et se présentent généralement d'une manière si réaliste qu'on pourrait les croire vivants ; ils se montrent parfois distinctement, mais s'avèrent transparents ; dans d'autres cas, ils ne sont que des ombres à l'allure humaine. Ils s'évanouissent souvent surplace, comme de la vapeur, ou bien s'en vont en traversant un mur ou une porte close. Ils marchent ou au contraire glissent en suspension dans l'air, et se manifestent dans la plupart des cas pendant des années, par intermittence, à de longs intervalles et, quelquefois, à dates fixes : il arrive aussi que le phénomène ne dure pas plus de quelques mois, voire quelques jours.
Fantômes lumineux
Ce sont des entités entourées d'un halo phosphorescent qui leur confère une luminosité spécifique et une forme tantôt nette, tantôt assez confuse. Il s'agit en majorité de figures religieuses.
Les fantômes subjectifs
Les fantômes subjectifs sont de simples images mentales visibles pour une seule personne. Ils n'ont donc pas, apparemment du moins, la moindre réalité extérieure et rentrent dans la même catégorie que les hallucinations et les rêves. Les « amis imaginaires » de certains enfants particulièrement sensibles et Imaginatifs pourraient appartenir à ce groupe.
Les fantômes objectifs
Les fantômes objectifs se caractérisent en revanche par une ou plusieurs qualités qui prouvent leur réalité : plusieurs personnes les voient, et même quand un seul individu les distingue, ils transmettent d'autres types de sensations aux présents. manifestation
Leur manifestation est presque toujours précédée de la vague sensation d'une « présence » qui s'empare de vous et vous pousse à vous tourner du côté où se tient le fantôme ; et si ce dernier s'approche, vous sentez un vent glacé passer sur vous,
L'une des caractéristiques les plus courantes des fantômes est leur apparente indifférence à l'égard des vivants qui les observent ou, mieux encore, leur désintérêt flagrant vis-à-vis du milieu dans lequel ils se trouvent ; ils montent un escalier, traversent un couloir, pénètrent dans une pièce sans but précis et sans se soucier des personnes qu'ils rencontrent ; ou bien ils vaquent à une occupation domestique quelconque, paraissent absorbés par une pensée secrète ; ils sont à l'évidence dans un état d'« absence psychique », comme s'ils accomplissaient leurs actions par pur automatisme somnambulique.
Tout cela n'empêche absolument pas cette règle de comporter un certain nombre d'exceptions : il y a des cas où le fantôme fait comprendre qu'il voit les personnes présentes auxquelles il s'adresse souvent intentionnellement par des gestes et des paroles, en prenant part à la conversation, en se comportant comme s'il était encore en vie et en exprimant ouvertement sa sympathie ou son antipathie.
Les apparitions de fantômes peuvent s'accompagner de manifestations acoustiques de diverses natures : coups, bruits de chaînes, aboiements de chiens, gémissements, ricanements caractéristiques, etc. Il arrive également dans certains cas que des messages verbaux très clairs soient formulés.
Un témoignage qui est probablement sérieux :
Citation:
Victor Hugo
Au petit jour, j'ai entendu le bruit d'un pas, non d'être humain,mais d'animal. [...] J'ai écouté ; j'ai entendu le pas à ma droite dans l'intérieur de mon mur, puis il est sorti de ma chambre dont la porte était fermée et je l'ai entendu descendre l'escalier ; en s'éloignant, il se dénaturait et devenait comme un pas d'homme ou de femme. Arrivé en bas, il m'a paru s'évanouir dans une sorte de frémissement qui n'avait d'analogie avec aucun bruit connu. Alors, je me suis mis à prier pour ceux qui sont dans l'épreuve [...] : "S'il y a, près de moi, quelque être qui souffre, quel qu'il soit, qu'il soit béni, et qu'il prie pour moi comme je prie pour lui." En ce moment-là, j'ai entendu deux coups très distincts dans mon mur. »
A de nombreuses reprises, Victor Hugo notera ce genre de manifestation qui se produisait dans sa demeure d'Hauteville-House, à Guernesey, dans les îles Anglo-Normandes.
Source :
outre-vie