Etude intéressante, mais logique

Il a été prouvé qu'un fort traumatisme impacte la structure même des gènes, et donc de l'ADN, à plus forte raison chez de jeunes individus. Ainsi une étude a démontré, il y a quelques mois, que des enfants victimes de molestages, de viols... de choses graves donc, voyaient leurs télomères se raccourcir (ce qui traduit un vieillissement accentué), et que leur génome en étant également impacté. Comme les cellules reproductives comportent les traces de l'ADN du géniteur concerné, ça se retrouve dans la descendance

Pour les enfants, une fois encore preuve est faite qu'il faut tout faire pour préserver leur innocence, et que les séquelles physiques restent à vie, même si elles deviennent invisibles, ce vieillissement précoce a sans doute un impact conséquent au bout d'un certain âge (j'ai recherché l'étude en question mais n'ai pas réussi à la retrouver, je vais tenter sur Futurascience). Pour ce qui est des traumatismes, hélas, je pense qu'il nous faudra encore longtemps pour comprendre à quel point le cerveau peut impacteer notre santé. D'un point de vu purement scientifique, cela signifie que le cerveau a une capacité extraordinaire : de par sa psychologie un individu va modifier son génome ainsi que son âge génitique, cela ouvrira, un jour je l'espère, la porte à une nouvelle médecine utilisant cette capacité incroyable du cerveau. Et j'espère également que cette médecine permettra d'aider davantage les victimes de traumatisme.