Jedi sceptique a écrit:
Je suis étudiant au collège et dans le cadre de notre cours de philosophie et rationalité, nous devons parcourir les forums qui traitent du paranormal pour donner un point de vue plus objectif. J’ai lu votre témoignage et malgré toutes vos « preuves », je demeure sceptique.
Mais... WTF ? On fait ce genre de choses au collège, maintenant ?..
Je ne sais pas si je trouve que c'est une bonne idée, ou si c'est vaguement inquiétant (parce que donner des cours de "rationnalité" à des collégiens sans aborder au préalable l'épistémologie et la logique, ça revient surtout à leur faire du bourrage de crâne pseudo-sceptique..).
Autre point qui me dérange : l'Internet n'est pas un terrain de jeu pour les collégiens. Surtout un forum dont l'inscription est interdite aux mineurs...
Jedi scepique a écrit:
L’être humain a tendance à vouloir confirmer ses croyances plutôt qu’à les infirmer. Je m’explique : à partir du moment où vous croyez en quelque chose, vous allez vous concentrer sur les petits éléments qui pourraient prouver cette croyance plutôt que sur tous les autres détails qui pourraient l’infirmer.
C'est ce qu'on appelle un biais cognitif. S'associant ici à un effet nommé par Henri Broch
"l'effet petits ruisseaux" (de même que les petits ruisseaux font les grandes rivières, le témoin recoupe une multitude de petits phénomènes insignifiants par eux-même pour en déduire un méta-phénomène paranormal).
Jedi sceptique a écrit:
Il existe une maxime qui peut servir à tous pour déterminer si nous sommes en présence d’évènements paranormaux ou non, il s’agit de la maxime de Hume. En résumé, cela dit que de deux évènements, il faut toujours croire au plus probable.
Non, il s'agit du rasoir d'Ockham (la maximum de Hume, elle, postule qu'une affirmation extraordinaire réclame des preuves extraordinaires).
Et le rasoir d'Ockham ne se positionne pas en terme de "croyances" (chacun est libre de croire ce qu'il veut) mais en terme de "savoirs". Elle permet de tirer parmi plusieurs hypothèses explicatives à un phénomène, en avançant que l'hypothèse la plus économique est la plus probable et donc celle qui doit être retenue
a priori.