Pour revenir sur mes propos, j'espère que vous avez compris que j'étais dans la pure fiction à seule fin de provoquer le débat...

Il est évident qu'il faut tout relativiser en matière de progrès scientifique. La science doit progresser en laboratoire, et la bioéthique doit savoir tirer les sirènes d'alarme quand les scientifiques vont trop loin. De même que la guerre est un sujet trop grave pour la laisser aux mains des militaires, le politique doit savoir freiner les ardeurs de la science.
Désolé Ar Soner, mais pas moyen de remettre la main sur le texte que j'avais lu (ou débat télévisé je ne sait plus) à l'époque. Il s'agissait d'un débat autour du clonage thérapeutique qui consiste en la création d’un embryon humain à partir de cellules d’une personne malade, destiné à fournir des cellules souches prélevées puis cultivées pour fournir un tissu ou un organe génétiquement compatible avec le patient. Un scientifique avait extrapolé en expliquant que dans l'avenir il serait possible de cultiver une jambe pour la greffer ensuite à un patient, mais se posait alors un problème éthique, car pour cela il fallait disposer d'un embryon humain et lui donner un statut juridique : est-ce une simple matière organique ou doit-on prendre en compte l'origine humaine ? l'être humain l'est-il dès sa conception (point de vue religieux) ou dès l'accouchement (point de vue du droit français), dès qu'il pense, dès qu'il ressent le monde extérieur, dès qu'il souffre...la destruction d'embryon est-elle un meurtre ? mais alors se pose le problème de l'interruption volontaire de grossesse... La loi française a tranché à 5 semaines de grossesse.
(sujet très passionné qui m'a valu quelques conflits avec mes beaux parents

)
Le débat avait également pris en compte les bébés-médicaments (la conception d'un deuxième enfant compatible permettant de sauver le premier) et l'utilisation que l'on pourrait faire des embryons surnuméraires après succès de la fécondation in vitro.
La loi française de bioéthique 2004 interdit désormais le clonage thérapeutique, mais a quand même été suivie d'une pétition en 2005 (dont deux prix Nobel) pour autoriser cette technique sous certaines conditions. Une dérogation exceptionnelle de 5 ans encadrée par l'agence de biomédecine ouvre quand même une porte aux chercheurs. Il semblerait que les chercheurs demandent toujours une révision de cette loi.
Les réponses audio de l'époque de Jacques Samarut, directeur de recherche au CNRS sont intéressantes à propos des cellules souches embryonnaires :
http://www.universcience.fr/fr/science- ... en-france/Un autre article de libération de 1999, moins scientifique
http://www.liberation.fr/sciences/01012 ... -autorise-
_________________
Vuos arrievz à lrie cette prhase fcailenmet, bein que les lerttes soeint dans le désrdore : vrote cevraeu lit cahque mot cmmoe un tout.
Le cerveau n’enregistre qu’un petit nombre de détails pour fabriquer notre perception de la réalité.