Valguard a écrit:
Parceque qui dit monde viable dit probablement vie déjà installée: avons nous le droit de prendre poséssion d'un monde au risque de perturber, voire de tuer la vie qui s'y trouve déjà, tout ça pour "s'émanciper"? Non. Si l'homme détruit la Terre sur laquelle il est né, il ne doit pas faire payer aux espèces qu'il pourrait trouver dans un futur lointain ses erreurs. De toutes façons, si nous tombons sur une espèce aussi évoluée, voire plus, on risque de s'en mordre les doigts!
Déjà, l'homme de détruira pas la Terre, au pire il se détruira lui-même en emportant quelques milliers d'espèces. La nature nous survivra, je ne me fais aucun soucis là dessus.
Ensuite, quand je regarde cette Nature, c'est pas le monde des bisounours. Si on veut aller s'installer sur une planète qui peut nous accueillir, autant y aller, et tant pis pour les espèces qui risqueraient d'en périr.
C'est le même principe que les plantes invasives importées d'un pays étranger, au départ elles sont invasives, mais elle sont en fait le socle d'un tout nouvel écosystème.
Quand il s'agit de la survie de notre espèce, je ne suis pas sûr qu'il faille trop se poser de questions moralisatrices..
Maintenant pour réagir à l'article:
Rien que le titre et les conclusions sont évidents, même pas besoin d'avoir vu une exoplanète similaire à la nôtre pour comprendre que
la vie extraterrestre serait possible dans la Voie Lactée (Notez bien l'utilisation du conditionnel ..).
Bien sûr qu'elle est possible, nous en sommes la preuve !
De plus, je trouve qu'en général la science part du fait que la Terre est unique, jusqu'à preuve du contraire. Donc on cherche une autre Terre pour trouver la vie.
C'est idiot.. de mon point de vue. Car si l'on est unique, à quoi bon chercher
la même chose ailleurs ?
Et pour appuyer ce que disait Dragon, pourquoi chercher la même chose, alors qu'il se pourrait très bien que ce que nous appelons la vie ne soit qu'une infime partie des possibilité du vivant. Encore faut-il pouvoir déterminer ce qu'est la vie. Certains ont déjà imaginé des structures vivantes nées à partir de silices (du sable..), qui se trouve avoir les mêmes propriétés que le carbone, mais en étant un peu moins souple du point de vue de l'assemblage moléculaire.
Bref, je trouve qu'on se limite quelque peu à ne rechercher que notre type de vivant. Mais d'un autre côté, on ne peut pas rechercher ce qu'on ne connait même pas..