LeHavrais a écrit:
Je n'ai pas eu le temps de lire tous les posts de ce sujet, mais sur ce que j'ai pu lire, tout le monde se base sur sa décision personnelle.... ne devrions-nous pas demander en premier lieu ce qu'en pense le fameux mourrant qui est quand même le premier intéressé !!!! alors est-il capable de comprendre son état ? est-il dans le coma ? Pour moi, s'il est conscient et qu'il a encore la force de raisonner, c'est à lui de prendre la "décision", sa vie n'appartient à personne d'autre !!!!
C'est pour cela que je refuse de voter à :
Que faites-vous dans cette situation ?
Je balance par dessus bord le bléssé
Je refuse de balancer par dessus bord le bléssé
jejejejejejejejejeejjejejejejjejeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Ma réponse serait : Demandons lui ce qu'il en pense (ce sera déjà un début)
Pas du tout d'accord avec toi, le mec va forcement avoir envie de vivre, de se battre et s'en fou de la vie des 10 autres passagers à qui il risque de causer la mort alors qu'il mourra bientôt. Sa vie n'appartient à personne, mais la vie des 10 autres passagers ne lui appartienne pas non plus, donc ce n'est pas à lui de décider. Ou alors, dans le cas contraire, il se jette à l'eau tout seul et tout le monde est content

. Dans le contexte, le souffrant dépend de notre décision, est ce que tu vas lui demander pendant les 10 secondes qu'il reste avant que le canot coule si il veut bien que tu le balance ou non par dessus bord pour sauver les autres...
zito a écrit:
je n'ai lu que la première page, mais le questionnement est relativement stupide (excuse) car si sur les onze passagers il y à disons trois enfants de vingt kilos l'embarcation peut supporter le poids total sans chavirer...si c'est une question visant à mesurer la moralité, je ne vois pas pourquoi on se projette dans un mouvement de question-réponse abstraite sans reflexion préalable, moi je m'y refuse en tous cas, désolé

Ce questionnement à pour but de s'interroger sur notre instinct de survie. Il n'y est pas question d'échappatoire du genre : il y a des enfants donc ça ne coulera pas, faut bien se questionner, faut que tout le monde dans l'embarcation fasse un vote pour savoir si oui ou non on jette le blesser etc... t'as 10 secondes pour décider et basta. Soit tu coules avec le blesser parce que tu ne veux en aucun cas raccourcir la vie de quelqu'un, soit tu le jette pour sauver t'as propre peau. Tu penses que tu pourras bien réfléchir, bien te questionner etc... mais est ce que ce serait vraiment le cas dans une telle situation? Est ce que tes réflexe, ton instinct ne prendrais pas le dessus et que tu n'aurais même pas le temps de te poser la question que tu l'aurais déjà jeté par dessus bord? Telle est la question...
J'irais même plus loin du genre, vous êtes deux dans l'embarcation de secours, il n'y a plus beaucoup de vivre, votre compagnons commence à faiblir sérieusement et il vous reste encore un peu de force. Les secours ne risque pas de vous retouvez avant une ou deux semaines et si vous et votre compagnon ne faite rien, vous mourrez tout les deux dans environ 3 ou 4 jours. Est ce que vous allez rester innerte en attendant de mourir? pousser votre compagnons par dessus bord et ce taper les vivres tout seul pendant une semaine? ou le garder pour le manger tout cru?
J'avais lu une histoire (vrai ou fausse sans doute) d'un homme sur un radeau qui faisait sécher des bouts de viande d'humain qu'il mangeait pour survivre et qui a été retrouvé par un navire dont l'équipage avait été choqué.
Bref, c'est inquiétant et bien glauque tout ça. Jusqu'où est on capable d'aller pour sauver notre peau? Surtout ceux qui ont une peur atroce de la mort.