Je relance car ce procédé se généralise suite à la tentative d'attentat à Noël.
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Les scanners corporels dans les aéroports français seront utilisés d'abord pour les contrôles de passagers à destination des Etats-Unis, a déclaré vendredi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau. Lire la suite l'article
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LE SCANNER CORPOREL
Agrandir la photo .Le gouvernement a annoncé cette semaine un durcissement des mesures de sécurité dans les aéroports, à la suite de la tentative d'attentat sur un vol entre Amsterdam et Detroit le 25 décembre dernier, et notamment l'introduction des scanners.
Un groupe de travail a été constitué afin de réfléchir aux modalités d'installation et d'utilisation de ces instruments et rendra ses conclusions d'ici la fin du mois.
"On y a travaillé cette semaine (...) on va les tester en France. On va en mettre en particulier dans les aéroports parisiens" d'Orly et de Roissy, a dit Dominique Bussereau.
Les premiers scanners seront utilisés "certainement pour commencer sur les vols (vers les) Etats-Unis et les vols les plus sensibles". Il y en aura "peut-être six ou sept dans un premier temps", a-t-il ajouté sur Europe 1.
Selon la direction générale de l'aviation civile, le nombre initial de scanners devrait être beaucoup plus modeste.
"A titre expérimental, nous allons très probablement mettre en place un scanner à Roissy dans les deux prochaines semaines", a dit à Reuters Eric Plaisant, chargé de la défense à la DGAC.
Un appareil sera également installé à Orly, mais "dans un deuxième temps", a-t-il dit sans préciser de dates.
Après l'attentat manqué de Noël qui a mis au jour des failles dans le système de renseignement et de sécurité américain, Washington a demandé à ses alliés de durcir les contrôles.
Le Canada, les Pays-Bas ou la Grande-Bretagne ont déjà annoncé leur intention de recourir aux scanners. L'Italie y réfléchit et le Nigeria, d'où est originaire l'homme qui a tenté de mettre à feu des explosifs en poudre à bord d'un appareil transportant 300 personnes, va également s'équiper.
Le coordinateur de la politique antiterroriste de l'Union européenne, Gilles de Kerchove, souhaite une initiative commune des 27 pour harmoniser l'installation de ces appareils et défend l'idée d'une utilisation ciblée.
"Etant donné le coût des scanners et les contraintes liées à la gestion d'un aéroport, il faut développer une approche basée sur l'étude du risque (...) et non le caractère systématique", dit-il dans un entretien au Monde daté de samedi.
"La Commission (européenne) était déjà convaincue de leur utilité", ajoute-t-il, et l'apparition d'une nouvelle génération de scanners devrait répondre aux préoccupations des eurodéputés sur le respect de la vie privée des passagers contrôlés.