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Le régime alimentaire nous convenant par nature était à l'origine pauvre en sel, et le rapport sel/potassium faible également. Aujourd'hui, la situation s'est inversée, et les conséquences sur la santé sont multiples. La pression artérielle n'est que l'un des facteurs concernés. Un niveau de sodium élevé perturbe le métabolisme du calcium. La surconsommation de sel décalcifie les os.
Le sel fait fuir le calcium osseux. Une étude récente a montré que les femmes ménopausées dont le régime alimentaire apportait trop de protéines animales et trop peu de protéines végétales présentaient un risque de fracture de la hanche quatre fois plus élevé que celles dont l'alimentation était équilibrée.
C'est sûr et certain : notre alimentation contient beaucoup plus de sel que nous n'en avons réellement besoin, entre ce qui est rajouté dans les plats cuisinés et la salière que l'on verse copieusement à table...
Au niveau de la santé, le sel a effectivement tendance à favoriser les fuites de calcium et donc peut porter préjudice à la densité osseuse et à leur calcification. Mais il me semble que cela concerne surtout les enfants les adolescents (parce que les os sont en formation jusqu'à la fin de la puberté, ensuite ils bougent relativement peu), et les femmes après la ménopause.
Pour ce qui est de la pression artérielle, cela est lié (de mémoire) à un déséquilibre potassium/sodium dans le milieu extra-cellulaire ; un excès de sodium accompagné d'un manque de potassium tendrait à augmenter la pression. Cela dit, le sel n'est qu'un des nombreux facteurs rentrant en compte dans les problèmes d'hypertension.
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En 1997, Diane Feskanish et les chercheurs de Harvard qui dirigent cette monumentale étude ont rapporté que les femmes qui consommaient le plus de laitages n'étaient pas mieux protégées du risque de fracture de la hanche ou de l'avant-bras. En réalité, plus elles consommaient de calcium laitier, plus le risque de fracture était élevé.
Ah, je ne vois pas trop pourquoi le fait de consommer du calcium d'origine laitière fragiliserait les os. J'ai un petit doute sur la véracité de cette information, il faudrait se renseigner.
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Après le sevrage en effet, l'organisme ne fabrique normalement plus une enzyme, la lactase-phlorizine hydrolase, dont le rôle est de digérer le sucre du lait, le lactose, pour le transformer en glucose et en galactose. Cette enzyme est présente dans les premières années de la vie parce que le bébé humain en a besoin pour digérer le lait de sa mère, et elle disparaît ensuite chez 75% des êtres humains car, une fois sevrés, nous ne sommes pas fait pour digérer du lait, qu'il vienne de notre mère ou d'un autre mammifère. Ainsi, 80% des asiatiques, 80% des Africains et 60% des populations méditerranéennes sont incapables de digérer le lactose.
En effet, il est vrai qu'à la base l'être humain n'est pas fait pour boire du lait.
Naturellement, seuls les enfants non sevrés possèdent un arsenal enzymatique qui leur permet de digérer le lactose ; le système digestif cesse de produire ces enzymes peu de temps après le sevrage, ce qui fait que les adultes ne peuvent normalement plus assimiler le lactose.
Cependant l'homme domestique des bovidés et boit du lait depuis des époques très reculées ; avec le temps, des mutations permettant la sécrétion d'enzymes digestives du lactose sont apparues et se sont répandues au sein des populations.
C'est ce qui explique que la plupart des Européens puissent boire du lait sans soucis.
A l'inverse, les populations qui ne sont pas historiquement habituées à boire du lait (les Africains, les Asiatiques d'extrême Orient, les natifs Américains...) ne possèdent pas cette mutation et assimilent mal le lactose. Elles ne peuvent consommer du lait qu'en petite quantité ; en revanche, elles peuvent manger des yaourts ou du fromage dans la mesure où le lactose a déjà été détruit en grande partie par des bactéries et des enzymes.
Les pourcentages d'intolérance au lactose qui sont donnés dans l'extrait pourraient correspondre pour ce qui est des Africains ; mais pour les Asiatiques et les populations méditerranéennes, ils me semblent beaucoup trop élevés.
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Vous ne souhaiteriez peut-être ne pas le savoir, mais ce que l'on vous a dit toute votre vie à propos du lait est un véritable mensonge. Votre verre de lait, même allégé, est inondé de graisse (l'équivalent de trois tranches de bacon), de cholestérol, d'antibiotiques, de bactéries et - l'ingrédient le plus désagréable - de pus.
Ça en revanche, c'est n'importe quoi.
Le lait ne contient aucun antibiotique : les vaches malades qui reçoivent des médicaments sont systématiquement écartées du troupeau (ainsi elles ne peuvent pas être traites avec les autres). Après la fin de leur traitement, elles ne sont pas réintégrées directement dans le troupeau, mais au bout de quelques semaines (2 semaines, de mémoire) de façon à ce que leur organisme ait évacué les médicaments et que l'on ne puisse pas en retrouver des traces dans le lait.
Idem, il n'y a pas de pus dans le lait. Les vaches souffrant de mammite (infection du pis) sont elles aussi écartés et soignées.
Pour ce qui est de la graisse et des bactéries, cela dépend.
Le lait cru est effectivement assez riche en graisses, à hauteur de 35% je dirais. C'est également une matière vivante, donc oui, il est plein de cellules et de bactéries -inoffensives, je précise.
Le lait stérilisé demi-écrémé que l'on trouve dans le commerce a été chauffé à haute température pendant une très brève période, il ne contient que peu de graisse (3% je crois ? c'est inscrit sur le pack !) et presque plus du tout de bactéries. C'est en partie pour cela que son goût est beaucoup moins prononcé que celui du lait cru, aussi.
Quand au cholestérol.... Dans la mesure où les lipides contenus dans le lait sont à 99% des triglycérides, il y en a peut-être (je l'ignore), mais si tel est le cas les quantités sont infimes.
En outre, je ne rentrerai pas dans un débat sur les bienfaits et les méfaits du cholestérols, mais il y aurait beaucoup à dire dessus (le grand public en a réellement une vision complètement déformée et faussée, les médias n'y sont pas étrangers).