Vous ne faites que répéter pour la plupart d'entre vous ce que vous avez lu et qui est parfois enfui au plus profond de votre être.
Vous ressortez des choses incessamment ressassées par tous les livres et médias divers, sans fondements réels.
Seule Flore m'a interpellé avec ce que sa mère a dit " Depuis, elle en garde un sentiment de panique totale. ", (elle parle de la mort), c'est bien ce que j'ai ressenti, le néant absolu, c'est affolant. Vous savez que vous partez vers le néant, sans espoir de retour, vous êtes seul.
La nuit noire juste au moment du départ, pas d'anges, pas de parents qui vous attendent, pas de musique, pas de tunnel, rien, c'est affreux, je ne parle pas de cette perte de conscience, qui bien que redoutée est un soulagement.
Il existe un paradoxe, quand vous revenez à vous comme moi, à la vie humaine consciente, plusieurs dizaines d'heures plus tard, c'est douloureux et en même temps, on est content de subir à nouveau les souffrances corporelles, ça vous dit que vous êtes en vie, avoir mal, c'est vivre et c'est déjà, un bonheur en soit.
Il m'a fallu une quinzaine de jours pour reprendre le contrôle, on ne meurt pas tous les jours et ce n'est pas comme au cinéma, je ne suis pourtant pas une mauviette, mais je peux vous dire que j'ai lutté pour revenir à niveau et j'y suis parvenu.
On ne se rend pas compte, tout de suite de ce qui c'est passé, mais j'ai eu des entretiens avec les infirmiers urgentistes et médecins qui m'ont ramené à la vie et ça a été un sacré travail, particulièrement pour le premier infirmier urgentiste, un as, c'est lui qui m'a sauvé la vie par son professionnalisme et son savoir-faire.
Il m'a dit, tu es ce que nous appelons un " ressuscité ", car réellement mort, il a fallu au moins 15 minutes pour me ramener à la vie et environ 40 minutes pour me stabiliser, je suis un " miraculé ".
C'est dans les jours qui suivent que vous vous posez des questions, vous revoyez votre " mort ", vous gardez conscience des derniers instants et du moment où vous avez lâché prise, car, à bout de souffle et de force. C'est gravé dans ma tête pour toujours et lorsque le " vrai " moment viendra, je sais que j'aurai encore plus peur, car je sais ce qui m'attend, mais je n'y peux rien, ni maintenant, ni jamais.
Excusez-moi d'être long dans mon récit.
Vous comprenez bien, qu'après avoir vécu tout cela, je me suis dis, tout ce que j'ai lu, c'est de la bêtise inventée par des menteurs, des gens qui ont rêvés en état de drogue, en opération, sous médicaments, etc... J'en suis persuadé et personne ne pourra m'en faire changer d'avis. Récits repris par des affabulateurs, des adeptes de sectes religieuses, des individus mercantiles qui ne connaissent rien de la mort réelle.
Alors, dans ce cas, où se trouve la vérité ? Ne sommes-nous que de simples animaux ? La religion c'est de la co**erie ?
On est allongé sur son lit d'hôpital et bien plus tard, l'interrogation se poursuit, je ne suis pas un animal, je ne me contente pas de vivre, jeux en savoir plus, comprendre.
Je me souviens qu'en parcourant la Bible, de certains passages (attention, je ne suis pas du tout un bigot, ceux qui me connaissent, le savent très bien). Il était fait allusion aux morts, (voir mes citations ci-dessus).
Je me dis, c'est notre seul espoir, la religion authentique et non enjolivée avec des anges qui ne sont même pas chrétiens d'origines.
Celle qui dit, en simplifiant fortement " la mort est comme un long sommeil, sans pensée, absolument sans rien, seul Dieu les réveillera au Jugement dernier pour les juger et leur rendre la vie ".
Voilà le seul espoir qu'il me reste.
J'ai bien écouté Benoït XVI qui parlait de la résurrection et j'ai très bien compris ce qu'il voulait expliquer à demi-mot, c'est exactement ce que je vous dis ci-dessus. Il n'est pas théologien pour rien, il essaye d'expliquer la réalité aux gens. Mais ceux-ci obnubilés par les fausses croyances idolâtres de la religion chrétiennes, n'entendent pas la vérité.
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