Justement, consultons cette fameuse page. On y trouve ceci :
Citation:
Recognizing that even white portions of the spacecraft will appear slightly pink (or apricot), since sunlight reaching the surface is filtered through the atmosphère, which has a fairly high concentration of dust, and further recognizing[...]
La traduction de l'auteur étant :
Citation:
La constatation que même les parties blanches du vaisseau spatial semblent légèrement roses (ou abricot), depuis la lumière du soleil atteignant la surface est filtrée à l'aide de l'atmosphère, qui a une concentration assez élevée de poussière, et constatant en outre[...]
Le since a été mal traduit, ici il voudrait logiquement dire "parce que". C'est parce que la lumière est filtrée par l'atmosphère riche en poussières que les parties blanches apparaissent roses.
Autrement dit, cet extrait dit justement qu'il est normal d'avoir des parties blanches qui ne le sont plus, et que l'on a colorisé les images de façon à ne pas les rendre blanches !
Au-delà du débat sur la couleur du ciel le matin, le midi et le soir, il me semble qu'une grosse partie du débat dont parle l'auteur n'es finalement pas très objectif.
Prenons un objet blanc. Eclairons-le avec une lumière jaune, presque blanche, puis une autre plutôt rose. Dans un cas, un appareil photo le verra blanc, dans l'autre rose. Pour le second cas, comment présenter la photo de façon à ce qu'elle soit "valable" ? Rose, comme l'objet semble être, ou blanc, comme il est lorsqu'il reçoit de la lumière blanche ? L'auteur modifie les courbes pour avoir du blanc, c'est un choix, mais pas forcément le seul choix possible. Et dire "l'objet est blanc sur terre DONC il doit rester blanc sur mars" est juste une considération esthétique, à mon sens.
par contre, les débats sur la couleur sont effectivement intéressants, et méritent effectivement d'être creusés. Mais pas avec la justification du "blanc qui doit rester blanc".