N'est-ce pas. Le "quote" impose le fait que le fond soit blanc (contrairement aux messages qui sont, en alternance, gris et gris foncé). J'ai vu ça sur un autre forum, je me suis dit que ce serait bien de faire pareil ici.
Mon message précédent répondait bien sûr à celui de Milamber.
Voici ma réponse à celui de
j5gTd4eR :
Citation:
Par contre je ne suis pas d'accord avec toi Poltergeist : la psychohistoire est un outil bien trop puissant, qui entre de mauvaises mains pourrait dégénérer...
Exemple : un dictateur en prend possession et se débrouille pour tuer tous les autres spécialistes de la Terre : il se garde donc le droit de l'utiliser lui seul pour assurer sa suprématie.
Ne pourrait-on pas en dire autant d'à peu près toutes les technologies, de l'électricité au nucléaire ? Refuser le progrès pour la simple raison que "si quelqu'un parvenait à être le seul à en connaître le secret, il aurait un avantage injuste sur les autres" ? Ne s'agit-il pas là de paroles ayant à l'encontre du progrès et des progrès des sciences en général ?
De plus, dans ce cas, ces dérives seraient d'autant moins graves que... ce despote en question aurait en main l'outil idéal pour créer un monde aussi "parfait" que possible : il pourrait sélectionner l'avenir qu'il jugerait aussi profitable tant pour lui que pour son peuple (probablement dans cette ordre, d'ailleurs, malheureusement). Le
despote éclairé par excellence.

Citation:
Possibilité inverse : la psychohistoire est généralisée, tout le monde peut voir son avenir immédiat au jour le jour ! Vous imaginez les conséquences ??? On va voir apparaitre des gens qui fuiront un pays avant même d'avoir commis un crime prévu par la psychohistoire ! (voir le film de Spielberg Minority Report) ou d'autres qui parce qu'ils ont 90% de chances de réussir leurs examens vont tout laisser tomber !
La psychohistoire, même dans la version idéalisée imaginée par Asimov, ne peut s'appliquer aux individus : elle ne s'applique qu'à des quantités énormes d'individus, de l'ordre de plusieurs millions ou milliards.
Les gens ne verront donc sûrement pas leur avenir immédiat - ou en tout cas, pas avec une meilleure fiabilité que dans leur horoscope.

Citation:
Autre remarque : peut-on encore faire de la psychohistoire si tout le monde réagit en conséquence ?
C'est ça, inspecteur. C'est ça la bonne question.
Dans
Fondation, les personnages font en sorte que tous les psychohistoriens disparaissent et ne soient pas tentés d'inflencer le bon développement du plan Seldon (officiellement en tout cas, voir les spoilers

).
J'ai du mal comment la psychohistoire pourrait s'adapter au fait que les gens connaissent l'avenir. Elle pourrait, bien entendu, s'autocorriger en prenant ce facteur en conséquence, mais cette version corrigée elle-même serait lue par des gens.
On peut donc imaginer que, par corrections successives, on aboutirait à un état d'équilibre, ou l'avenir serait le même que les gens en prennent connaissance ou pas et ou les gens n'auraient finalement... plus le choix. Horrible perspective que celle d'un science censée prévoir les différents avenirs possibles... et qui finit par en sélectionner un.
