Souvent les apparitions était interprétées comme un signe de la puissance divine ou encore de la malignité diabolique.
Mais certain fantômes avaient une mission précise celle d'annoncer aux vivants leur mort prochaine.
Croiser une de leurs silhouettes de nuit, au bord d'une route, d'un carrefour, chez soi, a l'église était de mauvaise augure. Impossible de les chasser: des serviteurs de la mort, de cruels messagers.

En Bretagne le serviteur se nomme Ankou: un squellette vêtu d'une cape noire avec une faux qu'il aiguise sur des os humains. Il est trainé par une charrette tirée par deux chevaux blanc. Un seul contact avec sa victime et la dernière heure est arrivée.

En écosse, Irlande c'est la Banshie qui apparait en poussant des cris horribles pour annoncer les décès. Un cri si terrifiant qu'il glace le sang et blanchit les cheveux de celui qui l'entend. On dit que ce cris regroupe le hurlement d'un loup, le cri d'une oie sauvage, les pleures d'un enfant abandonné et les plaintes d'une femme qui accouche.

Les fameuses Dames Blanches, fantômes de femmes assassinée, suicidée ou violentée. Elles reviennent hanté les lieux ou elles vécurent pour protéger leurs descendants. En France elles donnent leur nom a de nombreux lieux-dits: le chemin des Dames, la combe au Dames ect..
On parle également d'auto-stoppeuses au bord des routes prêt du lieux d'un accident mortel.

Les lavandières fantômes dont on a déjà parlé sur le forum qui apparaissent dans la nuit près des eaux mortes ou des lavoirs.
http://www.paranormal-fr.net/chat-et-fo ... vandi%E8re

Chez les celtes et dans les légendes Irlandaise on parles de fées. Souvent d'une beauté très rare elles se font aimer des vivants avant des les guider vers la mort. Un charme divint dans la voix qui fini par blesser le coeur.

Pour finir, les fantômes d'enfants et feux follets: des fantômes qui prenne l'apparence d'enfants vêtu de blanc qui guettent les passants pour les implorer d'être leur parrains, souvent des enfants mort sans baptême qui reviennent des limbes. Et celui qui prononce les paroles du baptême " je suis votre parrains" disparait aussitôt.
Les feux follets son des esprits qui viennent rechercher un parents près de mourir, souvent la mort d'un enfant.
Souvent deux jeunes garcons qui portent des lanternes (pour guider les voyageurs) et qui soufflent sur leurs bougies en poussant les malheureux au fond du précipice en ricanant.

Attention la mort vous guette...partout

Bonjour, Kanashimi.

Voici mon témoignage, il a un rapport certain avec ce que tu dis.
Je pense qu’il pourrait t’intéresser.
Je l’ai posté en août 2005.

http://www.paranormal-fr.net/chat-et-forum/homme-en-noir-silhouette-sans-visage-vt6137.php

Pourront nous appeler ça fantome?
Pourquoi ne serait ce pas des anges de la mort, venant chercher une ame afin de lui montrer le chemin quelle doit prendre..

Salut,
J'ai beaucoup étudié ces "anges de la mort" (tiens, ça me rappel mon @), j'ai même souvent essayé d'en voir. (Sans succé).
J'ai une question:
Comment a-t-on connaissance de ses créatures, sachant qu'avec la pluspart d'entre elles on meurt lorsqu'on les aperçoit?
Pour la Banshie (ou Banshee), c'est facile, quant on est en groupe et que tout le monde sauf un entend ce gémissement, c'est celui qui ne l'a pas entendu qui meurt...

willyalejandro interressante ton histoire effectivement bien en rapport avec le sujet. Merci pour le lien.

john smith effectivement des anges, des fantômes finalement peut importe se sont des messagers de la mort et je ne sais pas si ils montrent le bon chemin, pour les banshie certainement car elles sont très proche de celui qui va mourir mais pour les autres... après, il faut y croire. La faucheuse n'est pas vraiment sympatique.

dracoln
"Comment a-t-on connaissance de ses créatures, sachant qu'avec la pluspart d'entre elles on meurt lorsqu'on les aperçoit? "bonne question qui parait logique mais cela remetrait en cause beaucoup de chose c'est comme pour la dame blanche, ceux qui l'on vu sont bien au frais au fond de la terre... mais ce ne sont que des apparitions, souvent des légendes vieilles comme le monde d'ou on ne sait pas tirer les sources.
"Pour la Banshie (ou Banshee), c'est facile, quant on est en groupe et que tout le monde sauf un entend ce gémissement, c'est celui qui ne l'a pas entendu qui meurt..." normalement c'est celui qui est atteint par le bruit qui meurt, ces cris prédissent la mort de l'un des membres d'une famille dont elle est proche.

Comme toutes les légendes, chacun a sa version.

C'est le cas aussi pour la Dame Blanche, celui qui la voit ne meurt pas forcément: c'est peu être l'un de ses proches.
Il y a aussi les Dames Blanches auto-stoppeuses...
Après il y a l'histoire des gants (Blanc=mariage; noir=décé).

Le but est d'arriver à différencier les ragots, la version TF1 et les faits réels.

Bien sur mais rassure toi je ne tiens pas cela d'une emission de TV.
Les auto-stoppeuses j'en ai égélement parlée.
Il est vrai que souvent les histoires comme celles ci ont différentes versions comme les lavandières ou même les dames blanches selon les pays ou les régions.

Joli liste, kanashimi.

Sauf erreur, on dit l'Ankou (avec l apostrophe). Ce n'est pas un nom mais un adjectif, comme la faucheuse.

Et dans les messagers, tu as oublié les plus célèbres, les Walkyries.

Dans la mythologie Ase (les dieux vikings), elles venaient annoncer la mort d'un valeureux guerrier. Pour cela, elles faisaient avancer un magnifique coursier noir qui venait chercher le mourrant.

Celui-ci, chevauchant l'animal retrouvait toute sa force, sa vigueur et était emmené aux portes du Vhalhalla. Là, même les Walkyries ne pouvaient le suivre. Et seul, il allait rejoindre les autres guerriers morts pour des combats et des festins éternels.

Je n'y connais rien en breton mais je ne suis pas totalement persuadé que "Ankou" soit un adjectif.

Entendons-nous bien, il faut bien dire "l'Ankou" en français (même si on dit simplement "Ankou" en anglais par exemple), mais cela ne signifie pas que "Ankou" soit forcément un adjectif au même titre que "faucheuse". Le fait que nous ayons tous écrits spontanément "l'Ankou" avec une majuscule me semble d'ailleurs assez révélateur du fait qu'il doit s'agir d'un nom propre.

Je me trompe peut-être, mais j'ai l'impression qu'on dit "l'Ankou" de la même manière qu'on dirait "la mort incarnée", "le président de la République", ...

Y a-t-il un Breton dans la salle qui pourrait confirmer/infirmer cette hypothèse ?

Si personne n'a de réponse, je vais demander à une amie bretonne ce midi sur MSN.

Oui sans doute dit on l'Ankou se serait plus aproprié.
Ma liste ne doit pas être complète effectivement, il est interressant d'en savoir d'avantage.Elle ne demande qu'a être complétée. Alors merci Arkayn de ta participation au sujet. De plus que je n'en avait jamais entendu parler des Walkyries.

Amicalament

Hum... D'après moi,
L'Ankou, n'est pas un adjectif. (En français du moins).
Mais ce n'est pas non plus quelqu'un en particulier.
Je vois plutôt ça comme une chose magique, mais qui n'a pas d'identité propre.

...

Si Kanashimi nous permet d'agrandir la liste:

-Les Sirènes: Oui, je sais, c'est connu, mais dans le style "si t'en vois t'es mort", elles sont bien placées. Elles attirent les marins par leur beauté et leur chant et les noient dans les profondeurs de l'océan.
(Buste de femme et queue de poisson)

-Les Nymphes: Beautés suprêmes hantant les marais, rivières et fontaines.
Comme les Sirènes et les Ondines, elles séduisent les hommes.
(Femmes sans queue de poisson).

-Les Ondines: (même définition que les Nymphes).

-Basilic: Coq aussi grand qu'un homme (sûrement le résultat des OGM ), et il a une queue de serpent de 50 cm de long.
Son regard (ou son souffle) suffit à tuer un homme! Il empoisonne l'eau des puits et peut apporter souffrance dans un foyer.
Le meilleur moyen de le tuer est de lui faire entendre le cri d'un coq.

Comment ai-je pu oublier la sirène

Basilic: Coq aussi grand qu'un homme (sûrement le résultat des OGM Laughing ), et il a une queue de serpent de 50 cm de long.
Son regard (ou son souffle) suffit à tuer un homme! Il empoisonne l'eau des puits et peut apporter souffrance dans un foyer.
Le meilleur moyen de le tuer est de lui faire entendre le cri d'un coq.

Ah je ne connaissait pas non plus pas mal dans son genre la ptite bestiole.
On est vraiment plus a l'abri dans ce monde.

Selon moi, les derniers proposés ne sont pas des messagers de la mort, mais simplement des rencontres mortelles. Comme la Vouivre, la Méduse et autres.

Dans les messagers, on trouve le Ballaghan (irlandais ? écossais ?) proche de l'Ankou breton.

Pour celui-ci, il s'agit bien d'un nom propre. Mon amie bretonne me l'a confirmé. C'est anken qui signifie désespoir, angoisse, sans que l'on puisse clairement établir si le mot à un rapport direct avec l'Ankou.

Nous nous coucherons moins bêtes (?) ce soir, ou en tout cas avec une meilleure connaissance du breton.

Ce topic me plaît bien et je pense qu'il pourrait peut-être servir à compléter le Lexique du site. Seriez-vous d'accord pour que vos définitions y figurent ?

Pouquoi pas...
Si tu en veus d'autres, j'en ai un paquet!
Fantastiques, mais pas forcément mortels.

L'Ankou signifie le" trépas". Il est très proche de la faucheuse peut etre est-ce la meme chose?!! Il est armé d'une faux..c'est peut être le nom donné en Bretagne pour la faucheuse. Sauf qu'il se déplace dans sa charrette dans laquelle il met les corps de ceux qu'il a fauché. Il est ouvrier de la mort et passeur d'âmes comme Charon, le nocher du Styx. Mais on dit que l'Ankou est la mort elle même. On dit également qui s'assoit sur le seuil des nouvelles maisons attendant le premier être qui le franchira afin de l'emporter. Donc on legende dit qu'avant de pénétrer dans sa nouvelle maison il est plus prudent de faire entrer un animal ou de deposer un oeuf sur le seuil. L'Ankou emporte sa proie et laisse le champ libre aux occupants. Voila quelques renseignements sur lui.

C'est une bonne idée Poltergeist. Tu as le champ libre.

Ce genre d'entités est en effet excessivement présent dans bon nombres de cultures. Certains peuvent y voir le reflet d'une certaine réalité, mais à mon humble avis, il s'agit surtout de la crainte de la mort personnifiée. En effet, je pense que le fait de mettre un nom sur la mort elle même permet de la démystifier un peu.

En Corse, terre de beaucoup de légende, on retrouve plus ou moins la même crainte stygmatisée, mais sous une forme relativement différente.

S'il vous prenais l'envie de vous balader, la nuit de la toussaint, dans un petit village Corse, vous vous rendrez vite compte que quelque chose se passe. Ou plutot ne se passe pas. Vous n'entendrez pas un bruit si ce n'est celui du vent dans le maquis. Avec un peu de chance vous apercevrez une lueur de bougie a travers une fenêtre mais ne vous attendez pas à ce qu'un habitant vous ouvre ses portes si vous frappiez à sa porte.
Cette nuit la, dans la légende populaire, les morts quittent l'éther afin d'entamer une procession du cimetiere à l'église, avant de retourner dans leurs tombes jusqu'à l'année qui suit. Ceux là se lamentent de leur sort, se languissent de la vie qui les a quitter. Si par malheur une des dernières volonté d'un homme n'est pas exaucé après sa mort, c'est cette nuit la qu'il viendra rappeler aux distraits leur devoir post-mortem.

Lors de cette procession, si un vivant se trouve sur la route des défunts, c'est que son heure est désormais arrivée. Personne ne la franchira de son plein gré, mais il se peut que le destin vous place au mauvais endroit au mauvais moment signe que votre vie touche à sa fin.
Si cela arrive, ils vous remettront un cierge aussi froid que de la glace, puis ils s'éloigneront. Une fois le défilé hors de vue, ce cierge s'eteindra et sera transformé en bras d'enfant. Il vous sera alors impossible de vous en debarraser., et vous trepasserez dans les jours qui suivent.

Seulement, aveuglé par la haine, il se peut que les morts se trompent et croisent le chemin d'un homme qui n'étais pas destiné a mourir. Dans ce cas, le prêtre du village sera d'un grand secours. les actes qu'il fera pour vous sortir des griffes du néant ne sont jamais divulgués. Si cela fonctionne, le bras d'enfant tombera de lui même et vous serez sauver..

Dans le cas contraire, vous ferez assurement parti du défilé l'octobre qui suit.


Cette légende est très connue en Corse mais tombe de plus en plus en désuétude. Pourtant, s'il vous arrive un jour de parler avec un vieux corse vivant dans sa maison centenaire, et si vous abordez ce sujet, vous verrez son regard se diriger vers le crucifix au dessus de la cheminé, et sa main faire le signe de croix. Certaines légendes sont eternelles..

Interressante ta ptite légende et j'aime bien le petit paragraphe de fin.
"Pourtant, s'il vous arrive un jour de parler avec un vieux corse vivant dans sa maison centenaire, et si vous abordez ce sujet, vous verrez son regard se diriger vers le crucifix au dessus de la cheminé, et sa main faire le signe de croix. Certaines légendes sont eternelles.."
C'est donc une sorte de croyance pour les anciens.

Personne ne s'aventure à défier cette règle?
Pourtant, une légende comme celle-là devrait attirer des touristes ou des chercheurs de sensations fortes le soir d'halloween.

Moi, ça attire ma curiosité.

Je précise que ce témoignage est à prendre au deuxieme degré.

La légende est exacte et se retrouve dans beaucoup de contes et légendes de Corse, mais j'ai volontairement donné un style "romancé" à ce témoignage afin d'en faire ressortir un (j'éspère ) plaisir a la lecture.

Les faits sont exacts, et en ayant fait l'experience (la crainte de ce jours chez les anciens, pas la procession en elle même je précise ) la toussaint est une journée (et une nuit) très particulière dans les petits villages.

Il faut savoir que la population de l'île passe du simple au quintuple en été. L'hiver venu, les villages les plus reculés relativement peuplé en été ne comptent plus qu'une trentaine d'âmes. Cela donne une atmosphère très étrange de vie au ralentie, avec le feu de bois qui crépite comme seul fond sonore. Ayant passé plusieurs fois les vacances de la toussaint dans mon petit village, je peux vous garantir que l'idée même de sortir ce soir la m'est désagréable au plus au point. Non que je m'attende à croiser une ribambelle de machabés portant des cierges, mais le simple fait de "vivre" cette atmosphère étrange laisse un sentiment de malaise persistant.

Cette légende n'attire pas les gens en manques de sensations fortes car il ne s'agit tout simplement que d'un conte populaire de plus (jamais encore croisé de plongeur cherchant à photographier des sirènes).
Pourtant, ces soirs de veillés restent les souvenirs les plus terrifiant de mon enfance. Nul besoin de faits surnaturels, les anciennes croyances profondément ancrées chez les anciens suffisent à rendre cette légende vivante.