Après avoir retourné le problème dans tous les sens, j'en reviens toujours aux mêmes causes dont je reprends les témoignages et conclusions ici :
Une autre thèse existe concernant la combustion spontanée, ceci dit en passant, il semble que les personnes atteintes ne soient pas toujours, fumeuses, alcooliques ou grosses, ou même les trois à la fois.
En Angleterre 200 cas par an sont officiellement constatés par la police, mais bien sûr, la thèse de l'accident par causes diverses y est toujours relaté et ne donne aucune réponse plausible.
Extrait d'articles concernant la combustion spontanée :
Citation:
Le premier cas de combustion spontanée français à eu lieu à Reims le lundi de Pentecôte 1725. Jean Millet, tenancier de l'auberge du Lion d'Or, s'endort tandis que sa femme Nicole ferme l'établissement. Vers 2h30 du matin, il est réveillé en sursaut par une forte odeur de fumée. Dans la grande salle du bas, il découvre dans un fauteuil intact, le corps calciné de son épouse. La police l'accuse alors d'avoir immolé sa compagne par le feu. Fort heureusement pour lui, un client, un jeune chirurgien nommé Le Cât, réussi à disculper l'aubergiste en prouvant au tribunal l'existence de cas similaires à l'étranger. Il s'agissait tout simplement de la première affaire de ce type dans l'hexagone.
Citation:
Une thèse explosive
Pour avoir longtemps cherché une cause explicative s'appliquant à tous les cas connus, Heymer (officier de police britannique ayant enquêté sur plusieurs cas) est désormais convaincu que la combustion spontanée est liée à une réaction chimique entre l'hydrogène et l'oxygène au niveau des cellules.
La puissance d'ignition d'un mélange à base d'hydrogène et d'oxygène est illustrée par les fusées des navettes spatiales, qui font appel, pour leur propulsion, à ces deux mêmes éléments. Il ne fait donc aucun doute que la réaction issue d'un mélange hydrogène-oxygène puisse produire des températures suffisant à réduire en cendres blanches l'ossature humaine.
Selon la revue New Scientist (numéro du 4 mai 1996), John Heymer "présente les meilleurs arguments possibles à l'appui de sa thèse sur le phénomène".
S'il existe d'autres moyens d'expliquer la survenance d'une combustion spontanée, Heymer soutient qu'aucune de ces thèses ne peut s'appliquer à la plupart des cas recensés, qu'il s'agisse des boules de foudre, des forces magnétiques et même de l'embrassement soudain des "gaz phosphiniques" liés à la production de méthane par notre intestin.
Il est difficile d'expliquer de manière scientifique un phénomène qui, très étrangement, survient toujours chez des personnes sédentaires ou isolées. De fait, nul n'a jamais assité à une scène de combustion spontanée du début à la fin...
Témoignage d'un pompierCitation:
Jack Stacey, un pompier qui fut appelé pour un incendie dans une maison abandonnée de Londres, fournit à ce titre un témoignage exemplaire.
Le bâtiment lui-même ne présentait aucun signe de dégâts causés par le feu, mais lorsqu'il pénétra à l'intérieur de la maison, Stacey trouva un corps en train de brûler. "Il y avait une fente d'environ 10 cm au milieu de l'abdomen", se rappelle Stacey. "Des flammes en sortaient avec la force d'un chalumeau". Pour tenter, selon ses propres termes, d'éteindre l'incendie "à la source", Stacey plaqua directement la lance d'incendie sur le ventre du pauvre hère. Pour le pompier, il ne faisait aucun doute que les flammes s'étaient déclarées à l'intérieur même du corps.
L'origine de l'incendie n'a jamais été précisée. Il n'y avait, à proximité, pas de branchements de gaz ou d'électricité, ni même d'allumettes. Et si la victime avait laissé tomber une cigarette incandescente sur son ventre, des expériences menées par la suite démontrèrent que cela n'aurait pas suffit à produire un feu d'une telle puissance
Analyse de la thèse des cellules explosivesCitation:
Convaincu que la combustion spontanée se déclenche à l'intérieur du corps, John Heymer en déduit que son origine est liée à un mécanisme interne, au plan cellulaire.
1- Au sein de chaque cellule se trouve les mitochondries, qui fournissent l'énergie au corps par petites réactions chimiques.
2- Si une mitochondrie est défaillante, elle pourrait libérer trop d'énergie et provoquer ainsi une explosion de mélange hydrogène-oxygène.
3- Les mitochondries voisines seraient affectées par cette vague d'énergie et exploseraient à leur tour, par une sorte de réaction en chaîne.
4- La destruction des mitochondries amènerait l'éclatement de la cellule. L'énergie libérée provoquerait une nouvelle réaction en chaîne.
5-Un nombre considérable de cellules pourraient ainsi être détruites, provoquant la réduction en cendres des muscles, des organes internes et de la chair.
Source : FacteurX 5.
Il est vrai que le témoignage du pompier "flammes sortant avec la force d'un chalumeau", fait penser à un mélange gazeux enflammé, et la combinaison hydrogène-oxygène, on ne peut le nier ferait un excellent mélange dégageant de très hautes températures.
Une question subsite cependant, pourquoi l'environnement de la victime est-il si peu atteint par ce "feu", parce qu'un tel mélange est de nature à réduire en cendres pas mal de matériaux, notamment ceux qui constituent l'aménagement d'une maison.
Je pense qu'il s'agit "simplement" d'un phénomène relevant de la chimie, et que ne faut pas y voir autre chose.