Un homme condamné pour avoir été rêvé par des demoiselles !
Un homme au cœur grand -du moins envers les femmes !- aime courtiser ; il aime aimer. Urbain Grandier avait des grandes qualités d'orateur et une allure qui plaisait beaucoup aux dames de l'époque.
Plus tard il fut nommé curé de Loudun.
Son principal problème vint de Mignon : Grandier ne trouva rien de mieux que de féconder une jeune demoiselle apparentée à Mignon directeur du couvent Saint Ursule, dit le couvent des Ursulines.
Mais l'abstinence forcée des nonnes et le rayonnement de Grandier dans cette petite ville entraînèrent un désir insurmontable pour les jeunes Ursulines, qui bientôt devinrent à moitié hystériques et virent Grandier hanter leurs rêves.
Le 18 août à cinq heures du matin les juges condamnent Grandier au bûcher : il sera attaché au bûcher, étranglé à l'aide d'une corde nouée, puis enfin brûlé.
Avant tout il sera soumis à la Question, et notamment aux brodequins, torture exécutée par les Capucins à Loudun où l'usage était de lacer deux planches de bois et de serrer entres les planches les jambes du supplicié. On enfonçait ensuite des coins à coups de marteau, les jambes étaient cassées, les coins traversaient les os et les cassaient ; quand les planches étaient desserrées les éclats d'os volaient par terre.
Grandier eut deux coins de plus que les grands criminels ! Pourtant il n'avoua pas : il fut traîné dans toute la ville, jeté devant le couvent Saint Ursule, puis mené au bûcher. Il demanda un confesseur augustin, ce qui lui fut refusé, et pendant trois heures on lui ordonna de signer des aveux, ce qu'il ne fit point. Il voulu faire une déclaration au peuple mais un seau d'eau bénite lui atteint le visage l'empêchant de prononcer ses paroles. Un moine va pour lui donner le baiser du pardon, Grandier s'écrie : "Voilà un baiser de Judas !" et les exorcistes le frappèrent avec leurs crucifix en fer au visage.
Le père Lactance devait comme de coutûme ordonner son étranglement, mais il mit feu au bûcher avant. Il fut ainsi brûlé vif ! Le bourreau voulut l'étrangler mais on avait déjà noué la corde.
Ses dernières paroles furent : "Il y a un juge au ciel, je t'assigne à comparaître, dans le mois, devant lui !"
Il mourut un mois après Grandier, le capucin Tranquille, mourut à son tour peu de temps après du Satyriasis.
Histoire complète ici :
http://elifas.free.fr/grstory.html