Bonsoir je vous mets 2 liens que j'ai trouvés assez intéressants...
http://www.pseudo-sciences.org/article.php3?id_article=60
Des passages importants pour ceux qui n'auront pas le courage de tout lire...
Citation:
Publiée en 1994, l’étude menée au South More Mental Health Center, Quincy, Massachussets (USA) montre que des facteurs environnementaux et des motifs de stress sont plus plausibles pour expliquer l’admission en hôpital psychiatrique (Gorvin & Roberts, 1994).
Une étude effectuée par le Servizio di Psicologica Medica, de l’Université de Vérone (Italie) et portant sur les données du service psychiatrique de la ville sur 10 années (Janvier 1982-Décembre 1991), conclut à l’absence de relation Lune/comportement. Dans ce cas, les auteurs examinent les résultats en prenant d’abord comme période de pleine Lune de 1 jour avant à 1 jour après, mais ensuite de 2 et 3 jours avant et après la pleine lune. Dans tous les cas, les résultats sont : pas de différence significative pour ces périodes par rapport au reste du mois (Amaddeo et al., 1997).
En France, un travail mené à Toulouse va dans le même sens. Il est extrêmement intéressant par la diversité des traits étudiés. 2478 entrées dans les service d’urgences psychiatriques toulousain, réparties sur les 366 jours de l’année 1992 (année bi-sextile) ont été retenues. Les résultats sont : " pas de variation significative du nombre d’entrées selon le jour du cycle lunaire " , " pas de variation significative selon le jour du cycle, de l’âge moyen des patients. Il n’y a pas non plus de différence concernant le sexe des patients et le mode d’arrivée. Concernant l’heure moyenne d’arrivée, [...] pas de différence significative. [...] pas d’influence significative du cycle lunaire sur les états d’agitation et les conduites d’alcoolisation ". L’étude ne met pas en évidence de " variation significative, au cours du cycle lunaire, du pourcentage de patients présentant une tendance toxicophile, un état psychotique, un état anxio-dépressif, manifestant une demande psychosociale ou relevant d’une hospitalisation d’office ".
Citation:
Une étude menée à la fin des années 70 auprès de 50 hospitalisés chroniques, et sur une durée de 5 années, ne montre aucun lien entre phases d’agitation et phases de la lune (Fitzhugh et al., 1980).
L’étude des enregistrements du suivi des patients d’un hôpital psychiatrique entre 1982 et 1984 n’a montré aucun lien significatif entre passages à l’acte et pleine Lune (Durm et al., 1986).
Une enquête sur la relation entre phase de la Lune et 364 comportements perturbés et violents due à des problèmes psychiatriques ne montre aucune relation Lune/passage à l’acte (Little et al., 1987).
Même type d’étude sur une population âgée (62 à 93 ans). Même résultat négatif quant au lien entre phases d’agitation et phases de la Lune (Cohen-Mansfield et al., 1989). Enfin, sur une population de personnes présentant un retard mental (" mentally retarded ") en institution, pas de lien non plus selon une étude récente (Vance, 1996).
Pour aller dans le sens de chevalierdelombre:
Citation:
Il existe nombre de témoignages de professionnels allant dans le sens d’un effet Lune. Mais quelle évaluation peut-on en faire ? Revenons aux sondages cités plus haut. Si des professionnels du secteur psychiatrique affirment avoir constaté une liaison entre Lune et comportement, c’est sur la base d’observations anecdotiques, souvent sur une longue période. Le témoignage est sincère, mais est-il fiable ? L’étude de Wilson & Tobacyk (1990) amène un élément de réponse.
Citation:
Conclusion provisoire
Résumons. L’existence d’un effet Lune est soutenue par des études biaisées et des témoignages nombreux, mais qui, par définition, sont fragiles. De plus, de nombreuses études non-critiquées ne trouvent aucun effet Lune sur l’apparition des crises d’épilepsie, l’angoisse et les dépressions, les admissions en service psychiatrique, la mise en isolement en service psychiatrique, le comportement et les passages à l’acte des patients. En l’absence de travaux probants, l’existence d’une influence spécifique de la Lune sur les personnes souffrant de pathologies psychiatriques reste affaire de croyance. Et au vu du nombre de travaux réalisés, cette situation semble devoir durer encore un moment.
Le deuxième lien :
http://www.sciencepresse.qc.ca/jdm/jdm25.html
Je ne connaissais pas ces sites mais vu le nombre de références bibliographiques du premier texte, tout cela me semble bien sérieux...
Désolée pour la longueur du post...