A l'origine, la matière et l'antimatière baignaient l'univers en proportions équivalentes juste après sa création.
La matière, je ne puis dire pour quelle raison, s'est aggloméré en une sorte de "grumeaux" dans ce bouillon.
Comme tout le monde sait, l'union fait la force. Cette agglomération d'éléments quantiques matériels étaient du fait moins sujets à l'annihilation par l'antimatière, dont les éléments se trouvaient éparpillés.
Ceci explique pourquoi on ne trouve plus d'antimatière à l'état naturel, mais aussi pourquoi la matière l'a emporté sur l'antimatière, mis à part le petit point obscur pour ma part sur la formation des grumeaux (Je crois que c'est une histoire avec la théorie des supercordes).
Lorsque tu parles de "frontière" entre matière et antimatière, qu'entends tu par cela ?
L'interaction entre la matière et l'antimatière est en fait une réaction quantique au niveau du spin.
Je ne parle pas ici d'atomes mais des particules élémentaires, divisées en trois groupes, les quarks, les électrons, et les neutrinos. A savoir que les électrons et les neutrinos peuvent être regroupé en une catégorie, les leptons.
Cette réaction est menée à bien par les particules messagères, les bosons:
- Les photons pour l'interaction électro-magnétique,
- Les gluons qui assurent la cohésion des quarks dans une particule par l'interaction nucléaire forte.
- Les bosons W et Z véhiculant l'interaction nucléaire faible, notamment dans la désintégration dite "bêta" d'un noyau
- Le graviton, qui n'existe pour le moment qu'en théorie, et qui serait le vecteur de la force gravitationnelle.
Voilà pour ce qui est de l'introduction.
Passons aux choses sérieuses, à savoir les phénomènes quantique.
Pour la physique quantique, les particules élémentaires peuvent être considérées comme une onde.
En imaginant qu'une particule et une antiparticule se rencontre, chaque spin se trouve en rotation inversée par rapport à la particule inverse.
Si on considère cela sous forme d'onde, on imagine facilement que deux ondes dont la période est la même, mais décalée d'une demi-période s'annihilent lorsqu'elle se rencontrent.
En reconsidérant ceci en tant que particules, on peut utiliser la théorie d'Einstein, notamment sa célebre formule E=mc^2 qui nous permet ici d'expliquer le dégagement d'énergie lors de l'annihilation d'un couple particule-antiparticule.
Sachant que la masse d'une particule et de son antiparticule est la même, mais inverse, le couple particule-antiparticule possède une masse donnant un rapport de 1.
Si on remplace ceci dans l'équation, nous avons la formule suivante :
E = 1*c^2 = c^2
"c" étant la célérité dans le vide, soit la vitesse maximale d'un corps de masse infinitésimale dans le vide, le photon. On peut facilement imaginer la quantité phénoménale d'énergie produite par une rencontre matière-antimatière. A savoir que cette énergie est émise sous la forme de photons.
Je n'ai jamais nié le fait que l'antimatière n'existait pas, ce que je réfute, c'est qu'il en existe à l'état naturel, car la production d'antimatière par les supernovaes est annihilé par la matière de cette même étoile.
Car si la matière existe, c'est parce que l'antimatière n'existe plus naturellement. Sinon nous ne serions pas ici pour en parler, ou alors nous verrions des annihilations se produire chaque jour.
Il ne faut pas voir l'antimatière comme une porte vers un autre monde, mais comme une autre gamme de particules élémentaires.
Pour plus d'informations sur la production d'antimatière de notre galaxie :
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