Cet article est tout à fait intéressant !
Il y a longtemps que je cherchais un article évoquant l'influence des courants marins dans le modèle. Bien trop souvent laissés de côté. Et heureusement depuis peu, l'influence du rayonnement solaire est enfin "vulgarisé".
L'influence des courants marins est difficilement modélisable, malgré leur rôle majeur (les 3/4 de notre planète sont sous la mer). Un réchauffement, ou un refroidissement, peuvent avoir des effets inverses sur certaines zones selon les modifications de trajet des courants sous-marins.
Quand à l'influence du soleil, il est clair que nous n'avons jamais été aussi proche de la prochaine ère glaciaire, et si le cycle était plus régulier, on pourrait presque dire qu'elle est en retard.
Il n'empêche que d'un point de vu purement factuel, sur un aspect du suivi des espèces animales et végétales, on note une progression vers le nord des espèces méridionales.
La fonte du permafrost entraîne une déstabilisation des routes habituellement praticables et du sol en général, lorsque celui-ci est occupé.
Je ne dis pas que c'est l'homme qui est responsable de tout cela : on a déjà constaté bien des modifications de la températures par le passé.
Mais je souhaite montrer que l'on ne peut écarter du revers de la main certains éléments démontrant une hausse de la température accélérée et localisée.
Après, qui sait si chaque période d'ère glaciaire n'est pas précédée d'un petit sursaut d'activité solaire, qui brûle rapidement le dernier stock avant de repasser en mode « repos et recharge des batteries nucléaires ».
glacier du rhône en 1870 :

en 1914 :

Pour ce qui est du "dos large" du grenelle et du contexte actuel, ça ne fait aucun plis. Il existe une dérive mercantile abominable, qui entraîne une utilisation des produits alimentaires vers les biocarburants pour le pire des exemples. Malgré tout, cela peut amener à développer des technologies alternatives vraiment propres, faire naître une conscience de l'homme DANS l'environnement. En effet, la culture occidentale avait atteint un point dangereux de distanciation par rapport à son écosystème planétaire (sans pour autant faire du "Gaïa-isme").