Ciudad Juarez

[largow Profil Site internet]

J'ai hate de voir ce reportage !!!! Merci pour l'info Weiki.

[saturday_night Profil]

Salut tout le monde, j'ai lu le sujet et cela m'a rappelé quelque chose: le groupe de rock At The Drive In (je ne sais pas si certains connaissent) a justement basé le clip d'une de ses chanson sur ce sujet, 'invalid litter dept'. Petit résumé du clip:

" A travers ce clip le groupe cherche à faire prendre conscience d'un phénomène assez inquiétant et pourtant peu connu: chaque années, des dizaines de femmes sont tuées ou portées disparues dans l'indifférence générale à Juarez, la ville séparée d'El Paso par la frontière Mexique-Etats-Unis. Le clip alterne coupures de journaux et plans du groupe, immobile dans le désert."

Le clip est vraiment bien fait, l'atmosphére est oppressante (cela refléte vraiment le théme) et la chanson géniale, et le tout dans un souci de sensibilisation, je vous conseille de le regarder (on doit pouvoir le télécharger sur n'importequel logiciel de peer to peer)

Petit lien où on peut voir des images du clip: http://rolodex.free.fr/videographie.htm

[Gaël-David Profil Site internet]

Pour ce qui est des filles méxicaines, il faut savoir que dans ce pays la vie n'est pas simple et que dans ces villes frontalières se trouvent des usines et de grandes sociétés internationales "dans le cas précis de cette ville je ne sais pas vraiment à dire vrai". Mais pour en revenir à mon explication, il y a eu de nombreux cas de ces jeunes filles fuyant la misère à la recherche d'un emploi et qui semble trouver la solution miracle au sein de ces entreprises dans d'autres villes mais c'est souvent ces filles qui sont victimes de leurs employeurs et de leurs sévices, viol, maltraitance etc, ou des maquereaux du coin, et hélas dans ces pays pour qui a l'argent tout est permis.

Amicalement.

[DanaScully]

" Tout prospère à Ciudad Juarez : drogue, négoce d’êtres humains, prostitution...

La ronde des chacals

La ville de Ciudad Juarez, au nord du Mexique, offre un paysage psychique étonnamment sombre. Trois cent soixante-dix femmes y ont été assassinées en douze ans, plusieurs centaines ont disparu sans laisser de traces. Les corps retrouvés dans les terrains vagues et les décharges municipales sont ceux de jeunes adultes, mais aussi d’adolescentes et parfois de fillettes. Toutes ont été victimes de violences sexuelles ; certaines ont été torturées, voire mutilées.
La police de Ciudad Juarez s’est montrée remarquablement inefficace. Non seulement elle n’a pas stoppé le massacre, mais aucun tueur en série crédible n’a été présenté à l’opinion publique. Il est vrai que beaucoup de victimes étaie nt ouvrières dans les maquilas, ces usines de sous-traitance appartenant aux plus grandes firmes américaines et européennes, qui font de Ciudad Juarez une des capitales mondiales de la délocalisation. Quelques maquiladoras de plus ou de moins, qu’est-ce que cela change ?
Tout le monde a entendu parler du fleuve Rio Bravo. De l’autre côté du pont se trouve El Paso, où les salaires sont dix fois plus élevés. Cette situation géographique fait que tout prospère à Ciudad Juarez : le négoce d’êtres humains, la prostitution, le trafic de drogue, le crime organisé. En clair, c’est le bordel du Texas, et la mafia locale n’a rien à envier aux cartels colombiens.
Tout cela ne crée pas une atmosphère très saine. D’autant que certains paramètres culturels n’arrangent pas les choses. Le machisme, notamment. Exacerbé par le rôle économique prépondérant des femmes à Ciudad Juarez et leur émancipation. Soixante-dix pour cent de ces crimes seraient dus à la violence conjugale. « Je pourrais écrire un roman d’épouvante avec les histoires qu’on me raconte », dit Esther Chavez Cano, la fondatrice de Casa Amiga, une association où les femmes maltraitées trouvent un appui juridique et psychologique.
A Ciudad Juarez, on est toujours venu des Etats-Unis pour s’encanailler. Bière, tequila, drogue, permissivité. Avec des dollars, on obtient tout ce qu’on veut. De quoi attirer les prédateurs sexuels. Les circuits de la mort passeraient par ces cabarets de strip-tease et ces clubs sordides. On a parlé de trafic d’organes, de snuff movies, ces films dans lesquels une victime est tuée devant la caméra, de rituels sataniques, de personnages liés au monde de la drogue, protégés par des fonctionnaires de police, s’adonnant à des orgies sexuelles. Fantasmes, rumeurs, supputations… En revanche, lorsque le directeur de la sécurité de la ville concède qu’il est « possible que des patrouilles de police aient été mêlées à ces crimes », nous sommes dans le réel. Ce qui est certain, c’est que ces assassinats résultent d’un climat généralisé de violence et de l’idée largement répandue chez une certaine catégorie d’hommes que l’on peut impunément abuser des femmes et s’en débarrasser après usage. Tuer pour s’amuser, en quelque sorte."

Un article d'Eric de Saint Angel (TELEOBS du 29 septembre 2005).

[ev0 Profil]

Ce qui me fait sourire dans ce sujet ce qu'à le lire on croirait vraiment que cette ambiance malsaine de Ciudad Juarez est vraiment localisée : qu'elle n'existe nul par ailleurs !


On parle du Mexique là ! PARTOUT dans le Mexique c'est comme ça !!!
On y trouve partout un machisme exacerbé.
On y trouve un taux de criminalité supra élevé comme dans toute mégalopole dût à la pauvreté et à l écart énorme qu'il existe entre les différentes classes sociales.
Mon amie y a vécu 2 ans (près de Mexico exactement) dans un quartier pas très sûr, faute de moyens et bien je peux vous dire que ce qu'elle m'en a raconté de sa vie quotidienne n'était pas spécialement très rose.
Les journaux télévisés passent leur temps à énumérer les demandes de rançons et les assassinats et les viols et autres crimes ... et ce, dans tout le Mexique.
Seulement les médias ont focalisé leur attention sur cette ville et en ont fait leurs choux gras pour en faire du sensationnel.
Mais c'est le quotidien des classes dites "ouvrières" ou sans-emploi.
Le Mexique comme l'Amérique latine d'une façon générale est une région du globe violente et où il est assez difficile de vivre en paix. Mais ça, ce n’est pas nouveau.

[grododo Profil]

Tant mieux si quelque chose te fait sourire dans ce sujet...

[ev0 Profil]

Ce n'est pas par rapport aux faits relatés.
Je ne pensais pas utile de le préciser mais apparement valait mieux...

[grododo Profil]

J'ai très bien compris ce que tu voulais dire, je te rassure.

Dire que le cas de Ciudad Juarez n'est pas u cas isolé me laisse sans voix...

Oui, la corruption et la violence existent partout dans le monde; l'opposition entre les classes socilaes trop différentes également.
On ne parle pas ici d'un quelconque cartel qui ferait a loi. On ne parle pas non plus de magouilles politiques plus que douteuses. On ne parle pas non plus de quelques tueurs en série.
Cette ville est réellement si je puis dire, l'antichambre du Mal.
La violence sexuelle existe partout: prostitution pédophile en Asie (entre autres), "tournante" en France, excision dans certains pays africains.Et je ne parle pas des "simples" viols commis chaque minutes dans le monde.
A ciudad Juarez, plus de 300 femmes ont été tuées, torturées, mutilées, et autant ont (à jamais?) disparu...
Et les autorités ferment les yeux à cause, sans doute, de l'enjeu économique et, plus probablement des personnes impliquées.

La violence est omniprésente au Mexique, c'est un fait. Les bidons-villes pullulent autour des grandes métropoles et engendrent leurs lots de problèmes que l'on retrouvent, hélas, à de (trop) nombreux endroits dans le monde.
Mais ce qui se passe à Ciudad juarez est, hélas, un cran au dessus de tout ce qu'on peut imaginer.
Quant à parler de sensationnalisme de la presse, je suis plus que perplexe...
Premièrement car les faits ont débuté ils y a une dizaine d'années, et qu' exceptés certains journaux, aucun n'en ont parlé magré les nombreuses dépêches AFP (et autres).
Deuxièmement, la censure bat son plein puisque d'un côté les autorités fuient ou rejettent les journalistes pour ne pas se voir poser de questions trop dérangeantes, et de l'autre, les coupables (ou ceux qui les couvrent) menacent de mort tous les journalistes ou personnalités osant regarder de trop près aux faits; un des liens du topic donne d'ailleurs l'exemple d'une avocate victime d'un attentat, tout comme son fils...

Enfin, il ne faut pas oublier que tout cela a lieu dans une ville exploitée par les grandes firmes internationales qui ferment les yeux sur les faits.

[dead]

J'avais entendu parler de tournages de snuff movies... Libération a fait un article sur cette ville il y a quelques temps. Je pourrais écrire une chanson la dessus tiens, je vais me documenter...

[grododo Profil]

Déjà écrite...

[dead]

Déjà écrite...

Je doute qu'elle en parle comme je vais en parler.

[grododo Profil]

Je ne sais pas.
Il en ai fait mention dans un des liens (à lire...) de ce topic.

[dead]

Je ne sais pas.
Il en ai fait mention dans un des liens (à lire...) de ce topic.

Il parle d'un clip surtout en fait.

Je pense donner à cette chanson kle même type de paroles que Angel Of Death de Slayer... Pour les non connaisseurs, ils décrivent le camp d'Auschwitz.