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par **DRAGON** » Mar Septembre 13, 2005 08:29

Bâiller fait du bien

2005-09-12 15:38:56 - PARIS (AFP)

Le rôle des bâillements reste mal élucidé, mais ils provoquent néanmoins une "sensation de bien être" pouvant être liée à une libération par le corps de substances naturelles agréables, les endorphines, et une stimulation de la vigilance, selon une communication présentée lundi à la 59e édition des Entretiens de Bichat.

L'homme, comme tous les mammifères, même les animaux beaucoup moins évolués, bâillent, rappelle le Dr Pascal Corlieu (ORL, hôpital Cochin, Paris) dans une communication sur "le bâillement normal et pathologique" à cette manifestation de formation médicale continue organisée à Paris du 12 au 17 septembre par L'Expansion scientifique française.

Les circonstances provoquant de tels "phénomènes réflexes archaïques" sont diverses, qu'il s'agisse de la baisse de vigilance, de la faim et d'un "phénomène très curieux, l'entraînement mimétique ou sorte de contagion du bâillement", relève ce spécialiste. Voir quelqu'un bâiller, ou même le simple fait d'évoquer les bâillements, peut déclencher des bâillements dans l'entourage dans les minutes qui suivent.

"Le facteur déclenchant le plus fréquent concerne la baisse de la vigilance liée à la fatigue, au désintérêt ou à la période précédant le sommeil. Mais il existe aussi des baîllements au réveil, associés à des étirements ou pandiculation", note-t-il. Un phénomène que l'on observe facilement chez le chat ou le chien.

Dans les situations à risque (au volant par exemple), bâiller peut déclencher une salutaire réaction d'alerte.

Bâiller permet en outre de rétablir l'équilibre de la pression dans l'oreille avec la pression atmosphérique, comme on peut l'expérimenter au cours d'un voyage en avion.

Mais la survenue de bâillements irrépressibles peut constituer un handicap et amener à consulter. Ce signe souvent négligé peut être révélateur d'un certain nombres de pathologies, par exemple une hypertension intracranienne liée à une tumeur.

Ils peuvent aussi être un témoin de l'efficacité d'un traitement. Ils disparaissent en effet dans certaines maladies comme la maladie de Parkinson.

"Leur réapparition est donc un témoin de l'efficacité thérapeutique et leur disparition peut signifier l'échappement thérapeutique" (la perte d'action du traitement), selon le Dr Corlieu.

Source : Agence France Presse (AFP)

Quand on pense à toutes ces générations d'étudiants, qui se sont fait punir pour avoir bâillé pendant les cours, accusés de se désintéresser, alors qu'en fait, c'était exactement l'inverse. :wink:

par **chevalierdelombre** » Mar Septembre 13, 2005 08:42

En fait, comme on le savait déjà, bailler c'est lutter contre le sommeil. En somme, en cours, si on baille, c'est qu'on refuse de succomber au sommeil, c'est plutôt gentil pour le prof, non ?

Non ? :roll:

par **nichiren** » Mar Septembre 13, 2005 12:02

Bailler c'est entre autre rester attentif, dans le règne animal, quand les animaux baillent, c'est pour rester toujours attentif, en alerte, et prêts à agir en cas de besoin.

par **Zwicky** » Mar Septembre 13, 2005 18:01

J'ai entendu qu'on peut aussi bâiller quand on a faim...

par **armoria** » Mar Septembre 13, 2005 18:04

On baille dans toutes les circonstances où le cerveau a besoin d'être oxygèné. :wink:

par **Gaël-David** » Mar Septembre 13, 2005 19:14

Chez moi c'est synonyme de faim ou d'ennui

!

Amicalement.

par **moglet** » Mar Septembre 13, 2005 20:19

Le baîllement est aussi très communicatif ! :wink:

par **Zwicky** » Mar Septembre 13, 2005 21:11

L'endroit où je bâille le plus: en classe. :mrgreen:

Parfois il suffit que je regarde quelqu'un bâiller, et l'instant d'après je fais la même chose.

par **Cel** » Mar Septembre 13, 2005 22:30

Il y a des gens ou des phénomènes si rapides qu'on dit par ici qu'on n'a pas le temps de bailler que c'est déjà fini !
comment ça, ça n'a rien à voir avec le débat ?

Je pensais que ça avait surtout à voir avec l'étirement des muscles de la mâchoire...

Site internet · par **largow** » Mer Septembre 14, 2005 20:46

Pour ma part , je m'étais laisser dire que le baîllement servait principalement à relaxer la nuque.

par **EchtEL![o]n** » Mer Septembre 14, 2005 23:31

Moi, c'est lire cet article qui m'a fait bâiller... :mrgreen:

par **grododo** » Jeu Septembre 15, 2005 20:31

Juste une petite observation qui frôle le hs... :oops:

Le lion de la MGM... tout le monde l'a vu avant chaque film en train de montrer ses crocs et de rugir...ET bien le bruit du rugissement a été rajouté, parce qu'en fait cette brave bébête...baille :lol:

Voilà, c'est tout...

par **DanaScully** » Jeu Septembre 15, 2005 20:34

grododo a écrit :Juste une petite observation qui frôle le hs...

Le lion de la MGM... tout le monde l'a vu avant chaque film en train de montrer ses crocs et de rugir...ET bien le bruit du rugissement a été rajouté, parce qu'en fait cette brave bébête...baille
Voilà, c'est tout...

Jolie anecdocte grododo ! Merci beaucoup ! :wink:

par **grododo** » Jeu Septembre 15, 2005 21:29

De rien, c'est gratuit...Si vous regardez bien, vous verrez que les mouvements de la mâchoire ne correspondent pas vraiment...et vous le verrez encore plus si vous voyez réellement un lion rugir :wink:

.

Moi qui ai fait de la boxe, j'ai un nerf de la mâchoire qui s'est déplacé suite à un déboitement maxilaire. Résultat: si je baîlle trop fort, je sens ma mâchoire "sauter", comme si elle cherchait de nouveau à se déboîter.

Enfin, je ne sais pas quel est le rôle du baillement, mais toujours est-il que quand je baille, il me prend une irrésistible envie d'aller m'allonger.
Le sommeil serait-il en soi une manière de se faire du bien ? :wink:

par **JET** » Lun Septembre 19, 2005 17:04

C'est bizzarre c'est pareil chez moi j'ai l'impression que la machoire va s'envoler

par **fred'x** » Mar Septembre 20, 2005 10:43

Le plus terrible : la crampe sous le menton.

par **JET** » Mer Septembre 21, 2005 07:58

Ouais mais ça m'arrive très rarement

par **Cel** » Dim Septembre 25, 2005 02:53

Vous est-il déjà arrivé de bailler, roter, hoqueter et tousser en même temps ?
Un de mes amis a prétendu avoir réaliser cet exploit. Malheureusement pour toi chevalier Baran, je n'avais pas mon camescope sous la main. :lol:

(d'ailleurs, à l'époque, le mot camescope n'était même pas dans les dictionnaires ! :lol:

)

par **Chevalier Baran** » Dim Septembre 25, 2005 13:57

Honte à toi Cel. :twisted:

par **bErU** » Mer Septembre 28, 2005 19:32

Je m'étais toujours posé la question de savoir comment ça se faisait que quand on parle de bâillement ou quand on voit quelqu'un bâiller on éprouve une envie irrésistible de bâiller aussi... ( environ dans 80% des cas.

).

Même cet article m'a fais bailler.

par **Nostromo** » Ven Septembre 30, 2005 15:09

Il m'est souvent arrivé de bâiller à côté de quelqu'un qui lui-même bâillait, sans que je ne le voie ni l'entende.
C'est plus que communicatif ! :?:

par **bouligoulga** » Ven Septembre 30, 2005 18:54

Et comment tu sais qu'il avait baillé ?

par **bErU** » Ven Septembre 30, 2005 20:07

Nostromo a écrit :Il m'est souvent arrivé de bâiller à côté de quelqu'un qui lui-même bâillait, sans que je ne le voie ni l'entende.
C'est plus que communicatif !

Pareil avec moi

par **Cel** » Lun Octobre 10, 2005 00:08

Moi c'est pareil ! D'ailleurs chaque fois que je baille, je suis persuadé que, quelque part, il y a un type ou une minette qui vient juste de bailler avant moi ! :lol:

par **alaya** » Mar Novembre 15, 2005 13:03

J'ai trouvé ce lien sur le baillement et les "suceurs d'énergie", assez marrant . :wink:

http://webperso.easyconnect.fr/bailleme ... mpire.html

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