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L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
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Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
nirfosca a écrit :Il existait des architectes. Ces notions sont maitrisées depuis des centaines d'années.
Sans rentrer dans une polémique ni une généralité, je suis en contact quotidien avec des architectes pour des projets conséquents... bein ils ont dû laisser ces notions à leurs ancêtres pour la plupart...

Les calculs de force, ça relève de bureaux d'études indépendants qui sont payés pour ça. Je ne suis pas sûr qu'à cette époque la mode était aux contrôles sécurité et au respect des normes, d'où mon interprétation (peut être hâtive).
Ce que j'écris, ça se lit au 1er degré, des fois au second. Faites votre choix.
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
Tu as raison pour le calcul et autres. Mais je vais te donner un exemple entre l'ancien temps et le nouveau temps.
Il y a un siècle aux années 60-70, on faisait des routes dans les montagnes, on montait des murs de soutainnement pour empecher la montagne de tomber. Dans les années 90, on ne fait plus ses murs, car le calcul prouve que c'est inutile et cher, et ... on paie des sommes exorbitantes à nettoyer les eboulements. On a oublier les notions anciennes qui avait aussi leur avantages.
Il y a un siècle aux années 60-70, on faisait des routes dans les montagnes, on montait des murs de soutainnement pour empecher la montagne de tomber. Dans les années 90, on ne fait plus ses murs, car le calcul prouve que c'est inutile et cher, et ... on paie des sommes exorbitantes à nettoyer les eboulements. On a oublier les notions anciennes qui avait aussi leur avantages.
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
Sans aller jusqu'aux montagnes, il suffit de regarder ce qui se passe quand on détruit des murets en pierre séparant des champs. La plupart de ces constructions étaient faites sur de l'observation (comme le placement des villages en montagne du reste) et non pas sur un aspect de rentabilité financière.
Ce que j'écris, ça se lit au 1er degré, des fois au second. Faites votre choix.
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
Juste un petit " up" pour dire qu'ils parlent de ce trésor dans "Dossier mystère" une émission canadienne qui passe en ce moment sur "planète no limit" . C'est passé aujourd'hui vers 11h ( du matin ) donc logiquement la prochaine fois c'est jeudi à 11 h , puis mercredi à 11 h etc.
- Perika
-
- Message(s) : 318
- Inscription : Lun Août 09, 2010 18:37
- Localisation : entre ici et nulle part...
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
en tout cas, toujours pas de dénouement à cette étrange affaire...
Et si la survie de l'homme se trouvait au fond de la boite de Pandore ?
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
J'ai l'impression que le sentiment actuel c'est que le prix des fouilles sera plus important que la valeur du trésor.
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
Il n'y a probablement pas de trésor (de qui d'ailleurs ?). Plusieurs études de cette affaire montrent des incohérences, des sources non vérifiées, des assertions sans éléments.
En parlant par exemple des trésors supposés de pirates, un livre passionnant de JP Moreau (Pirates au jour le jour) fait un sort à ces histoires en limitant fortement et l'importance et la probabilité de ces trouvailles...
En parlant par exemple des trésors supposés de pirates, un livre passionnant de JP Moreau (Pirates au jour le jour) fait un sort à ces histoires en limitant fortement et l'importance et la probabilité de ces trouvailles...
Je ne sais pas si Dieu existe, mais si il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse. (W.Allen)
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
J'ai lu un bouquin il y a quelques temps déjà qui apparemment est très fortement inspiré de cette histoire, Le piège de l'architecte il me semble que ça s'appelait. Très bon livre, j'avais adoré.
Edit : Oui, c'est bien "Le piège de l'architecte" le nom du bouquin.
http://www.amazon.fr/pi%C3%A8ge-larchit ... 2221086430
Edit : Oui, c'est bien "Le piège de l'architecte" le nom du bouquin.
Le docteur Malin Hatch vient de prendre un poste paisible dans un laboratoire du Massachusetts, après plusieurs années passées à sillonner le monde pour soigner les victimes d'épidémies. Un soir qu'il met la dernière main à une expérience, un individu au visage buriné demande à le rencontrer : il se prétend capitaine, directeur d'une société de récupération d'épaves…
Le médecin veut le jeter dehors : ce n'est pas le premier aventurier à venir le déranger. Malin est l'héritier d'une île, au large des côtes du Maine, une île qui a causé le malheur de sa famille. La légende veut qu'un certain Edward Ockham, pirate, y ait enterré son trésor, au fond d'un puits. Sa particularité : aussitôt qu'on veut le forcer, il s'emplit d'eau de mer, balayant au passage hommes et machines. Le grand-père de Malin s'y est ruiné, son frère y est mort, et on n'a jamais retrouvé son corps.
Mais le capitaine convainc Malin : n'est-il pas temps de faire cesser la superstition ridicule de " la malédiction " de l'île ? Cette expédition sera à coup sûr la dernière, elle réunit les meilleurs scientifiques, a débloqué des fonds importants et, surtout, détient le journal de l'architecte qui a construit le puits pour le compte du pirate. S'il le souhaite, Malin peut être intégré à l'équipe, en tant que médecin. Dans quatre semaines, le trésor sera remonté du gouffre, et Malin saura la vérité sur la mort de son frère.
Malin cède. Les premiers jours, il est même enthousiaste : le puits a l'air bien vulnérable face à toutes les machines et ordinateurs déployés sur l'île. Seul contretemps, le code du journal de l'architecte résiste aux systèmes de décryptage. Cependant, quand commencent les travaux d'assèchement du puits, incidents puis accidents se succèdent. Les échafaudages les plus solides s'écroulent ; les puits d'accès parallèles sont inondés ; des blocs de pierre bouchent soudainement les issues. Une ambiance macabre règne, entre les blessés et les morts quotidiens, et les ossements que l'on découvre un peu partout. Au fil des jours, des dissensions naissent dans l'équipe, les hommes changent, deviennent agressifs, puis la peur s'installe. On finirait par croire le puits animé par un esprit génial, qui pare tous les coups.
Au terme d'une véritable descente aux enfers, les plus acharnés, ceux qui auront survécu, découvriront la chambre secrète où gît le trésor. C'est alors que le piège de l'architecte se refermera à jamais sur eux.
http://www.amazon.fr/pi%C3%A8ge-larchit ... 2221086430
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
Toujours pas de nouvelles ?? 

ne pas voir quelque chose ne signifie pas qu'il n'existe pas.
- Diabloduchat
- Message(s) : 112
- Inscription : Mer Septembre 07, 2005 15:27
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
Pensez-vous que le climat de la région pourrait être une piste intéressante ?
Halifax, Nouvelle Ecosse, juste à coté de l'île-aux-Chênes par exemple...
Google Maps: lien
Je relève certaines années des températures inférieures à -25°C durant le mois de février ! Est-ce possible que le gel puisse bloquer naturellement l'accès de l'eau au puits ? Permettant aux chasseurs de trésors d'atteindre le fond sans se mouiller ?
Au cœur de l'hiver, est-ce que les eaux sont prisent dans les glaces dans cette région ??
Halifax, Nouvelle Ecosse, juste à coté de l'île-aux-Chênes par exemple...
Google Maps: lien
Je relève certaines années des températures inférieures à -25°C durant le mois de février ! Est-ce possible que le gel puisse bloquer naturellement l'accès de l'eau au puits ? Permettant aux chasseurs de trésors d'atteindre le fond sans se mouiller ?
Au cœur de l'hiver, est-ce que les eaux sont prisent dans les glaces dans cette région ??
- Le petit baigneur
-
- Message(s) : 6026
- Inscription : Jeu Août 14, 2008 05:02
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
Une banquise peut se former près des cotes. Mais personnellement, je ne pense pas que le climat puisse avoir un lien. Le site n'a pas été construit en hiver (sinon la tache aurait été ardue).
L'hiver, le sol gèle moins de 2 mètres. Tout ce qui est en-dessous de ça n'est pas supposé geler (y compris l'eau). Peut-être une glace se forme à l'entrée du puits près de la surface, mais en-dessous, ça ne devrait rien changer. Les marées ont toujours prises malgré tout.
L'hiver, le sol gèle moins de 2 mètres. Tout ce qui est en-dessous de ça n'est pas supposé geler (y compris l'eau). Peut-être une glace se forme à l'entrée du puits près de la surface, mais en-dessous, ça ne devrait rien changer. Les marées ont toujours prises malgré tout.
TAKE A KAYAK! / Céline Dion
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
J'avais commencé à travailler sur une ébauche d'article au sujet du Money Pit. Le fait est qu'il serait de toute façon aujourd'hui bien difficile de déterminer l'emplacement de ce puits dans la mesure où les nombreuses fouilles et autres forages menés au fil des ans ont considérablement modifié la topographie du terrain. D'autant qu'il est également possible que des affaissements de terrain, courants dans la région, aient pu contribuer à former l'apparition d'autres tunnels identiques. Le terrain s'y prête parfaitement de par la présence de couches calcaire et d'anhydrite propices à la formation de cavités souterraines. Ce sont ces mêmes effondrements qui pourraient d'ailleurs expliquer la présence de bois de chêne dans la stucture du puits mentionné par la légende. Pour la petite anecdote, une fosse de ce type aurait d'ailleurs été découverte en 1949, laissant à penser qu'un second Money Pit avait été mis à jour.
On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux. (Antoine de Saint-Exupéry)
- Diabloduchat
- Message(s) : 112
- Inscription : Mer Septembre 07, 2005 15:27
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
C'est une éventualité mais alors comment expliquer ceci ? :
Le petit baigneur :
Merci pour votre réponse, c'est justement un avantage que la terre ne soit pas trop difficile a creuser en dessous de 2 mètres, je trouvais cette théorie assez tentante en voyant l'eau colorée ressortir à marée haute dans de l'eau presque stagnante.
Pardon, je voudrais préciser aussi que ma théorie du gel n'était valable que dans les conditions où le puits n'aurait jamais été inondé, donc qu'il n'est utilisable qu'en hiver.
Une compagnie prend les choses en main. Les ouvriers dépassent sans problème le niveau atteint dix ans plus tôt et, en continuant à creuser, découvrent à leur tour, tous les dix pieds, des plates-formes recouvertes tantôt de couches d'algues, tantôt de charbon et même de fibres de cocotier!
À la 9e plate-forme (27 mètres ou 90 pieds), première découverte intéressante: une lourde dalle de pierre marquée, au verso, d'une inscription dans un langage indéchiffrable. Elle est mise de côté. Les ouvriers atteignent 33 mètres et s'arrêtent pour la nuit. Le lendemain matin, surprise: le puits est rempli aux trois quarts d'eau
Le petit baigneur :
Merci pour votre réponse, c'est justement un avantage que la terre ne soit pas trop difficile a creuser en dessous de 2 mètres, je trouvais cette théorie assez tentante en voyant l'eau colorée ressortir à marée haute dans de l'eau presque stagnante.
Pardon, je voudrais préciser aussi que ma théorie du gel n'était valable que dans les conditions où le puits n'aurait jamais été inondé, donc qu'il n'est utilisable qu'en hiver.
Re: L'insaisissable trésor de l'Ile-aux-Chênes
Diabloduchat a écrit :C'est une éventualité mais alors comment expliquer ceci ? :À la 9e plate-forme (27 mètres ou 90 pieds), première découverte intéressante: une lourde dalle de pierre marquée, au verso, d'une inscription dans un langage indéchiffrable.
En ce qui concerne la dalle de pierre gravée, les théories sont assez diversifiées. Selon des études menées par un professeur de l'Université des langues d'Halifax en 1866, les inscriptions étaient supposées corroborer la thèse de l'existence d'un trésor enfoui dans le puits. Ces inscriptions semblaient visiblement correspondre à un chiffrement de substitution, chaque symbole coïncidant avec une lettre précise de l'alphabet.
Mais selon d'autres théories, la traduction de cette pierre n'aurait été en réalité qu'un vulgaire canular destiné à favoriser de nouveaux investissements destinés à la recherche. Dans la mesure où la dalle en question a disparu en 1919, cela rend d'autant plus difficile d'éventuelles nouvelles campagnes d'analyses et de recherches plus précises et plus approfondies.
De toutes les manières, l'authenticité même du trésor est sujette à caution dans la mesure où il ne semble exister aucun document officiel attestant des différentes découvertes réalisées. Nous sommes surtout en présence d'une légende très tenace faisant l'objet de multiples imprécisions voire exagérations, ce qui n'aide pas forcément à crédibiliser la réalité de ce trésor.
On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux. (Antoine de Saint-Exupéry)
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