Neil Armstrong en faveur d'une reprise des missions lunaires

[Le petit baigneur]

Neil Armstrong en faveur d'une reprise des missions sur la Lune

Agence France-Presse


SYDNEY - L'ancien astronaute Neil Armstrong, premier homme à avoir foulé le sol lunaire en 1969, s'est prononcé pour une reprise des missions vers la Lune, un mois après la fin du programme des navettes spatiales américaines.

«Je suis en faveur d'aller sur Mars mais je crois que c'est trop difficile et trop cher avec notre technologie actuelle», a déclaré Neil Armstrong, 81 ans, lors d'un dîner mercredi soir à Sydney.

«Je suis en faveur d'un retour sur la Lune. Nous nous y sommes rendus six fois et avons exploré des zones petites comme un quartier et grandes comme une bourgade. Cela nous laisse 14 millions de miles carrés (36 millions de km2: ndlr) inexplorés», a déclaré l'astronaute.

Travailler autour de la Lune permettrait aux scientifiques de pratiquer «beaucoup de choses qu'on doit faire lorsqu'on va plus loin dans le système solaire», a-t-il ajouté.

La communication est le problème majeur pour les voyages vers Mars, un message entre la Terre et la planète rouge pouvant mettre 20 minutes pour être transmis, contre 1,5 seconde entre la Terre et la Lune, a-t-il noté.

«Avant de recevoir une réponse à votre question, vous devez attendre quasiment une demi-heure, c'est donc difficile (...) de vous aider efficacement dans une telle situation», a ajouté Neil Armstrong.

La durée du voyage vers Mars est également un problème. Le temps le plus court est de deux mois, lorsque Mars est au plus près de la Terre, mais elle est alors aussi sur une trajectoire tournoyante, ce qui implique d'énormes quantités de carburants pour s'y poser.

«Le meilleur moment pour y aller est lorsque Mars est de l'autre côté du soleil, cela demande moins de carburant, mais le voyage aller dure sept mois, ce qui nécessiterait d'embarquer pas mal de sandwichs», a-t-il plaisanté. «Et lorsque vous êtes enfin parvenus à destination, la Terre a bougé et n'est plus dans la bonne position pour le retour. Il vous faut donc attendre quelques années avant de revenir».

En mai 2010, Neil Armstrong avait estimé devant le Congrès que le président américain Barack Obama avait été très mal conseillé en décidant d'annuler le programme Constellation de retour des Américains sur la Lune.

Trois mois auparavant, M. Obama avait annoncé l'annulation du programme Constellation, lancé en 2004 par George W. Bush, et qui devait permettre aux Américains de retourner sur la Lune, avant de partir à la conquête de Mars.

Source : http://fr.canoe.ca/infos/sciences/archi ... 25653.html

[Roi sorcier Pilou Profil]

Cela me fait un peu repenser à un article que j'avais lu une fois dans Science et Vie. Ils parlaient du souci poser par la poussière lunaire. Celle-ci est extrêmement corrosive et de part ça finesse, entre dans tout les interstices des combinaisons et autres.
Les astronautes présent avait semble-t-il dû changer pas moins de 3 ou 4 fois de combinaisons.

Cette poussière est également un frein au projet américain de mettre en place une base pour préparer le départ vers Mars.
J'essaierai de retrouver l'article quand j'en aurai le temps.

[Arkayn]

Si la poussière arrive à entrer, il y a des chances pour que l'air puisse sortir. Vu ta description, les combinaisons ne me semblent pas bien fiables.

[Roi sorcier Pilou Profil]

Disons que ce n'est pas qu'elle ne sont pas fiables. Je me suis mal exprimé.

Je me souviens d'un détail en plus. En fait de part la chute régulière de petites météorites, les grosse particule de poussières sont broyés jusqu'à devenir extrêmement fines. De part leur finesse, elles s'assemble et forme ainsi un matériaux semblable à du verre. C'est ce même verre qui est très corrosif et abrasif et qui cause des dégâts aux combinaisons.
Je ne remet pas en causes la qualité des combinaisons (ou alors involontairement). Mais je pense que le recul et le nombre de missions effectués n'est pas suffisant pour parvenir à trouver une parade, à moins d'arriver à reproduire pareil phénomène en laboratoire. Là encore nous ne trouverons qu'avec beaucoup de difficultés le moyen de recréer les conditions exacte régnant sur la lune.

[DRAGON Profil]

Il ne faut pas oublier qu'un scaphandre d'astronaute pèse 130 kg et dispose de 17 couches de textiles et matériaux divers.

Les poussières même lunaires ne pénètrent pas dans ces vêtements, c'est impossible puisqu'ils plongent en piscine avec, pour des tests simulant l'apesanteur.

Le problème c'est que ces poussières lunaires, se déposaient sur les scaphandres et ensuite, elles se répandaient dans le LEM, donc, pour les autres missions, les astronautes avaient des brosses spéciales pour se brosser le scaphandre avant de rentrer dans le LEM.

[nirfosca Profil Site internet]

Pas tout à fait mais presque : 14 couches pour 114 kg.

http://www.asc-csa.gc.ca/fra/educateurs ... 00/emu.asp

[Pinzoi Profil]

Pour ma part ce que je trouve étrange, c'est cet "abandon d'une possible colonisation" d'un astre proche de la terre, qui permettrait d'avoir peut-être une autre vision de l'astrophysique et de la capacité d'adaptation humaine à "vivre" sur un astre autre que la terre sur une longue période, au profit d'une planète "lointaine", où l'on a pas encore trouver de moyens concrets d'y aller. La maxime "il faut savoir ramper avant de savoir marcher" peut s'appliquer ici.