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Les tempêtes solaires s’en prennent à la couche d’ozone

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Les tempêtes solaires s’en prennent à la couche d’ozone

Message par DRAGON » Jeu Mars 03, 2005 09:21

Les tempêtes solaires s’en prennent à la couche d’ozone

Cécile Dumas - (02/03/05)

En 2004, deux phénomènes naturels se sont involontairement ligués pour aggraver la destruction de l’ozone stratosphérique au-dessus de l’Arctique, d’après une étude publiée aujourd’hui dans les Geophysical Research Letters. D’une part, les tempêtes solaires ont contribué à la fabrication de gaz nocifs pour l’ozone dans les hautes couches de l’atmosphère, tandis que le vortex polaire a entraîné ces composants au niveau de la stratosphère, où se situe la couche d’ozone protectrice.

Les très fortes tempêtes solaires de la fin de l’année 2003 ont entraîné un bombardement intensif de l’atmosphère terrestre par des particules chargées qui cassent des molécules d’azote et permettent la recombinaison entre des atomes d’azote et d’oxygène. Une grande quantité d’oxyde d’azote ou de dioxyde d’azote aurait ainsi été fabriquée en novembre et décembre 2003, selon Cora Randall (Université du Colorado) et ses collègues.

Les masses d’oxyde et de dioxyde d’azote sont ensuite descendues vers la couche d’ozone grâce au vortex polaire, un phénomène météorologique permanent aux pôles qui s’est intensifié en février et mars 2004 en Arctique, selon les chercheurs. Tout cela aurait abouti à une augmentation de 60% de la destruction d’ozone dans l’hémisphère nord, à environ 40 km d’altitude.


Source : Sciences et Avenir

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Message par chamsy » Dim Mars 20, 2005 10:33

:shock:

Est ce que cela pourrait avoir pour conséquence la sècheresse ?
Long et pénible.... le chemin des ténèbres qui mène à la lumière

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Message par DRAGON » Dim Mars 20, 2005 11:44

Disons que ce n'est pas très bon pour la planète, pas la peine de te parler de la couche d'ozone, tu connaît les risques.

Par exemple.

La diminution record de la couche d'ozone accroît la vulnérabilité des enfants qui s'exposent aux rayons ultraviolets (UV) émis par le soleil. En effet, chaque année, on compte dans le monde 2 à 3 millions de nouveaux cas de cancer de la peau qui ne sont pas des mélanomes et plus de 130 000 nouveaux cas de cancer de la peau qui sont des mélanomes. On estime à 66 000 le nombre annuel de décès par mélanome et autres cancers de la peau (2).
Beaucoup de ces cancers de la peau sont dus aux rayons ultraviolets (UV) émis par le soleil ; les enfants, qui sont à la fois les plus vulnérables et les plus exposés, sont touchés de façon disproportionnée. - Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_232.php

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Message par Chevalier Baran » Dim Mars 20, 2005 15:26

Et bien bientôt cela ne servira plus a rien d'aller a Tahiti chercher du soleil. :?
Heureux les imbéciles...

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Message par chamsy » Mer Mars 23, 2005 20:54

C'est tout de même inquiétant quand on voit franchement ce que déjà l'effet de serre produit sur notre bonne veille terre!
Et ceux justement à cause du réchauffement de notre planète.

En voici une flagrante : (voir photo)

Il n'y aura bientôt plus de neige au Kilimandjaro

Le massif volcanique d'Afrique qui culmine à 5'963 m a vu sa surface de glace diminuer de 80%. Elle aura totalment disparu dans 15 ans.
En Suisse, nous nous sommes habitués à voir reculer les glaciers. Le recul diffère d'un appareil à l'autre, en fonction de son volume, de l'altitude à laquelle il se trouve, de sa pente ou encore de son orientation. Certains petits glaciers ont déjà totalement disparu tandis que d'autres, comme celui d'Aletsch par exemple, réagissent avec plusieurs dizaines d'années de retard aux variations climatiques. Ceux qui réagissent à très court terme peuvent même montrer des périodes où leur volume augmente, en particulier après des années où les précipitations ont été particulièrement abondantes.

Des carottages doivent être effectués au plus vite

Ailleurs dans le monde, la situation peut varier énormément d'une région à l'autre. En Amérique du Sud, le recul des glaciers andins est particulièrement rapide et nombre d'entre eux ont disparu ces dernières années. En Norvège, en revanche, on assiste paradoxalement à l'avancée de quelques glaciers, en raison même du réchauffement des températures. En effet, lorsque celles-ci sont très basses, il n'y a presque pas d'humidité dans l'air et les précipitations sont quasi inexistantes. Avec le réchauffement de l'atmosphère, on atteint progressivement des températures auxquelles davantage de précipitations peuvent se produire. De la neige, qui vient s'accumuler sur les glaciers.

Une région du monde offre des images saisissantes de recul glaciaire. Il s'agit du Kilimanjaro, en Afrique. Ce beau tableau de neiges éternelles est en train de s'éroder très rapidement. Au cours du XXe siècle, il a déjà perdu plus de 80% de sa surface de glace. Des 12 km2 du début du siècle il reste moins de 2 km2 aujourd'hui. A ce rythme, la glace aura totalement disparu dans 15 ans.

Dès lors, c'est une véritable course contre la montre qui s'est engagée. Non pas pour éviter la fonte. Même si l'on parvenait à diminuer fortement les émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble de la planète, on pourrait certes retarder le phénomène du réchauffement, mais il est déjà bien trop tard pour renverser complètement la vapeur. Si la course est engagée, c'est parce que ces glaces accumulées renferment toute l'histoire climatique de la région. Ce sont ce que l'on appelle les archives des climats passés. Il s'agit donc d'effectuer rapidement des carottages pour conserver les données renfermées dans les bulles d'air emprisonnées dans les glaces. Elles peuvent livrer des informations très précieuses sur le passé du climat africain et il s'agit de ne pas les laisser s'évaporer définitivement sous nos yeux.

Martine Rebetez
Climatologue à l'Institut fédéral de recherches WSL

Source
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