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Mais que pensent les bébés ?

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Mais que pensent les bébés ?

Message par Simonledoudou » Mar Février 22, 2005 08:13

Salut à tous !
J'ai une question qui n'a pas vraiment de rapport avec le paranormal, mais bon d'un autre côté j'ai trouvé que ça ne faisait pas bizarre avec les autres sujets donc je la poste :
Lorsqu'on pense on pense des mots, mais alors les enfants en bas âge qui ne savent pas parler, ils pensent quoi ?
Je me suis, dis, des images peut-être.
Mais alors quand ils ont 4 jours et qu'ils ne voient pas bien ils pensent quoi ?
Des sons ?
Impossible un son n'informe pas qu'on a faim surtout qu'ils distinguent mal les sons et les senteurs...
Finalement, je n'ai pas de réponse. :twisted:
Voila j'espère que quelqu'un ici aura une réponse.
PS: en fait en poussant un peu on peut faire un rapprochement avec l'esprit donc c'est pas vraiment du hors sujet lol. :wink:
Simonledoudou
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Maverick

Message par Maverick » Mar Février 22, 2005 08:37

Crois-tu que les animaux pensent avec des mots? non et pourtant ils mangent et font le nécessaire pour assurer leur survie, c'est tout simplement l'instinct.
Je pense qu'un nouveau-né réagit de la même façon, il n'a aucun acquis, donc il fonctionne sur l'inné, autrement dit, l'instinct

Maverick

Message par Maverick » Mar Février 22, 2005 08:37

Crois-tu que les animaux pensent avec des mots? non et pourtant ils mangent et font le nécessaire pour assurer leur survie, c'est tout simplement l'instinct.
Je pense qu'un nouveau-né réagi de la même façon, il n'a aucun acquis, donc il fonctionne sur l'inné, autrement dit, l'instinct

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Message par DRAGON » Mar Février 22, 2005 08:58

Lisons l'avis des spécialistes

[...]Ses recherches ont porté sur la naissance de la vie psychique chez le nourrisson. Les stades de développement psychique décrits par Spitz sont assez proches de ceux de Piaget concernant la genèse de l'intelligence. Ses travaux réconcilient, pour un temps, psychanalyse et psychologie expérimentale. Seul l'âge d'apparition de ces stades selon les deux auteurs a été remis en cause par les recherches modernes.

Convaincu de l'influence prépondérante de l'environnement sur la croissance de l'enfant, Spitz a étudié les nourrissons placés en institution et a comparé deux milieux différents. L'un était une crèche pénitentiaire où des mères emprisonnées s'occupaient de leur bébé. Le deuxième était une pouponnière où les enfants, séparés de leurs mères, bénéficiaient de l'hygiène, de la diététique et des soins médicaux assurés par un personnel qualifié. Spitz fut le premier étonné des résultats. Le développement et la santé des nourrissons "de prison" étaient de loin meilleurs que ceux de la pouponnière, surtout lorsque ces derniers avaient vécu quelques mois avec leur mère avant le placement. Ces enfants dépérissaient sur les plans physique et intellectuel dans le cadre d'un véritable syndrome dépressif. Cet état, nommé "hospitalisme" est dû à la séparation précoce d'avec la mère et à son non-remplacement par un "substitut" convenable. En effet, si les besoins corporels des bébés étaient satisfaits, le personnel, trop peu nombreux, ne pouvait combler leurs désirs affectifs et sociaux.

Spitz montrait ainsi l'importance des relations intersubjectives initiales dans le développement du sujet. A partir de ces observations, les travaux de Spitz portèrent sur la "construction du lien objectal". Après une période où le nouveau-né ne fait aucune distinction entre lui-même et son environnement, le sourire intentionnel à sa mère ("premier organisateur psychique") marque le début de la reconnaissance de cette mère comme objet de son amour. Puis l'angoisse du huitième mois ou "peur de l'étranger" ("deuxième organisateur") prouve que l'enfant fait une différence entre ses proches et les autres. Enfin son premier "non" ("troisième organisateur") affirme son identité face à autrui.

Le stade pré-objectal du nouveau-né correspond au stade narcissique primaire de Freud. Le nouveau né vit dans un état fusionnel. Sa vie est végétative. Il ne différencie pas le milieu extérieur qui l'entoure de sa propre personne. Il ne distingue pas les sons qu'il produit de ceux qu'il entend du dehors. Cette perception confuse, non distincte des différents éléments environnants est appelée "syncrétique".

Il n'établit une distinction que vers 3 mois grâce à la maturation de son système nerveux et de ses organes perceptifs. C'est en effet à cet âge qu'il prend plaisir à gazouiller car il se rend compte qu'il a un pouvoir sur les sons qu'il émet, contrairement à ceux qui proviennent de l'extérieur. Le bébé ne perçoit le monde que de façon discontinue quand il est calme et motivé. C'est ainsi par exemple que l'énervement des cris de faim l'empêche de reconnaître le sein ou le biberon lorsqu'on le lui présente. De plus, le nourrisson ne reconnaît le signal de la nourriture que lorsqu'il a faim.

L'activité motrice est globale : ce sont les réflexes archaïques. Le rythme nycthéméral est gouverné par l'alternance faim-sommeil. Il y a entre la mère dont il dépend entièrement et lui-même une unité circulaire faite d'échanges dans les deux sens, appelée "dyade" dans laquelle la vie profonde maternelle constitue l'élément dominant.

A partir du 2ème mois, le bébé s'intéresse à ce qui bouge autour de lui. Il suit des yeux le visage humain qui tourne autour de lui. Le nourrisson passe progressivement d'une perception par le contact à une perception à distance.

A partir du 3ème mois, l'enfant acquiert le sens du relief, de l'espace en trois dimensions. C'est le bon moment pour fixer un boulier au dessus du lit afin que le nourrisson puisse à la fois regarder, toucher et écouter. La bouche est un moyen de perception, d'ingestion et d'exploration. L'enfant porte tout à sa bouche car c'est pour lui un moyen de connaissance.

Le stade précurseur de l'objet ou réponse par le sourire correspond au stade anaclitique de Freud.

Le sourire est le premier comportement actif, intentionnel du nourrisson. Ce sourire volontaire, le bébé l'adresse au visage humain, à condition qu'il soit mobile et composé d'un front, de deux yeux et d'un nez. Le nourrisson sourit au visage de face vers 3 mois. L'enfant reconnaît le visage de sa mère entre 4 et 6 mois.

Il y a la "bonne mère" et la "mauvaise mère". Le nourrisson les perçoit d'abord comme différentes avant de réaliser qu'il s'agit de la même personne. La "mauvaise mère" est celle qui refuse la satisfaction de ses désirs et envers laquelle il dirige son agressivité. La "bonne mère" est celle qui assouvit ses désirs et à laquelle il montre son amour. Progressivement, les frustrations deviennent supportables parce qu'elles annoncent une satisfaction prochaine. Ce renoncement momentané au profit d'une satisfaction ultérieure est à l'origine du principe de réalité.

La mère est donc le point de rencontre de sentiments opposés d'agressivité et d'amour de la part du nourrisson. Cette ambivalence est obligatoire et la mère qui essaierait d'éviter toute frustration à son enfant entraînerait un état de dépendance qui entraverait l'autonomie de ce dernier, en l'empêchant de prendre contact avec la réalité.

L'angoisse du 8ème mois et le début des relations objectales se reconnaissent facilement. L'approche d'un inconnu ou le départ de la mère déclenchent vers 8 mois de la part du nourrisson une réaction de crainte, de repli et de pleurs.

Dans l'apparition de l'angoisse, Spitz distingue 3 étapes :

le prototype physiologique des manifestations d'angoisse, simple état de tension ;
les réactions d'évitement, entre 4 et 6 mois, où l'enfant peut exprimer la peur dans une situation qu'il connaît déjà pour l'avoir vécue un certain nombre de fois et dont il a enregistré le caractère désagréable ou douloureux ;
l'angoisse du huitième mois, perception intra-psychique spécifique.
La perception du "Non" est l'étape suivante. Dès que l'enfant sait marcher, il se trouve confronté à un grand nombre d'interdits et les "non" se multiplient. L'enfant se trouve alors dans une situation délicate : il est écartelé entre son désir et l'interdit frustrant, entre son amour pour sa mère et son agressivité. Il adopte une solution de compromis et s'identifie à l'agresseur.

C'est l'âge du "non", lequel est support de l'agressivité. En secouant la tête, l'enfant indique à l'entourage qu'il est capable de juger, de nier, d'exercer sa volonté, affirmant ainsi sa personnalité. - Source : Doctissimo


[...]Lumière, couleurs, courbes et contrastes… Bébé ne se lasse pas d'observer son environnement. Toutes ces informations stimulent son intellect. Elles lui permettront bientôt de distinguer des visages et d'imiter certaines expressions.

Après 6 semaines, le nourrisson différencie les objets les uns des autres. Il commence à organiser le temps en se rappelant le passé et en anticipant l'avenir. Il tend son corps en avant lorsque sa mère s'approche du lit les bras tendus pour le soulever. Il ouvre la bouche à la vue du biberon. L'information visuelle est donc analysée, comprise et l'enfant se prépare à l'étape suivante ainsi annoncée. Il y a donc interconnexion entre les différentes perceptions.

La distinction des visages

La perception des visages par le nourrisson est très étudiée par les psychologues. Si on présente à un jeune nourrisson deux dessins, l'un représentant un visage humain et l'autre une figure géométrique, l'enfant fixera plus longtemps le visage humain. Cela signifie-t-il que l'enfant reconnaît le visage ? Il semble que non. Jusqu'à 2 mois et demi, l'enfant est en fait attiré par l'image la plus complexe, la plus riche en courbes par exemple. Au départ, le dessin et la photographie d'un visage ne sont pour lui qu'un ensemble de traits, de points et de surfaces plus ou moins grises. Il comprendra plus tard, vers 6 ou 7 mois, que ces points et ces traits représentent un visage.

Bien entendu, bien plus tôt, il reconnaît déjà sa mère à partir d'indices. Ces derniers associent plusieurs éléments : la manière qu’a sa mère de le prendre dans son berceau, de le tenir dans les bras et de lui parler, le timbre de sa voix, son odeur, l'expression de son visage. Isolée, chacune de ces composantes demeure plus ou moins efficace. L'odeur seule suffit à identifier la mère dès le début de la deuxième semaine. La voix n'est suffisante qu'à la fin du premier mois et la seule vue du visage plus tard encore. L'association entre une voix et un visage familiers a été mise en évidence chez des enfants de 3 mois par Spelke. Des bébés de cet âge sont placés en face de leurs parents. Pendant le test, ces derniers gardent un visage immobile et s'abstiennent de tout geste et de toute parole. Un haut-parleur, placé entre les deux parents, fait tour à tour entendre la voix du père et de la mère. Le bébé oriente alors sans hésiter son regard vers le parent dont il entend la voix.

Des dons d'imitations innés ?

Non seulement le nouveau-né voit mais il est en plus capable d'imiter. Cette capacité a longtemps été ignorée. Pourtant, René Zazzo avait remarqué dès 1945 que son fils âgé de 3 semaines l'imitait lorsqu'il lui tirait la langue. A l'époque, cette découverte allait à l'encontre des théories de Piaget, Wallon et Spitz. Tous trois refusèrent d'admettre ces remarques. Ils affirmaient qu'avant l'âge de 3 mois les voies nerveuses n'étaient pas assez développées pour permettre ce genre d'exercice.

Zazzo a pourtant continué à tirer la langue aux nouveau-nés et ses observations ont été confirmées aux Etats-Unis en 1971. Meltzoff a montré récemment que ces possibilités d'imitation existent dès la naissance. Le plus jeune bébé testé avec succès par ce chercheur avait… 45 minutes !

Ces expériences tendent à prouver qu'il existe dès la naissance des connexions entre plusieurs modes de perception puisque le nouveau-né reproduit une mimique complexe qu'il voit pour la première fois.

Les premiers échanges affectifs entre la mère et le nouveau-né sont visuels : tous les parents ont ressenti cette émotion extraordinaire d'être regardés, bus des yeux par le nouveau-né. En même temps, la mère fixe les yeux de son bébé. Les deux regards s'attirent mutuellement et sont tous deux chargés d'émotion et d'interrogation. - Source : Doctissimo


Les sens

Même pendant les premières heures de la vie, un nouveau-né a besoin d'un environnement stimulant qui lui permette d'en savoir plus sur son propre corps et sur le monde qui l'entoure. Une stimulation adéquate améliore considérablement les connaissances de votre bébé. Les informations qui suivent vous permettront de mieux comprendre l'importance du développement de la vue, de l'ouïe et du toucher.

Le développement de la vue

A la naissance, votre enfant peut voir clairement les objets à une distance comprise entre 17 et 25 centimètres. Au delà ou en deçà, il perçoit les objets d'une façon floue. Si vous tenez des objets à bonne distance et si vous les déplacez de droite à gauche, votre enfant est capable de les suivre des yeux. Ce test est un bon moyen de "dépistage" très important pour le développement de votre enfant. votre enfant commence à être capable de fixer des objets à différentes distances. A la naissance, la perception des couleurs n'est pas encore développée et votre bébé ne peut discerner que les forts contrastes. A partir de quatre à six mois il acquiert une perception complète des couleurs, même s'il préfère encore les couleurs de base. Des études ont été effectuées sur la fascination des nouveaux-nés pour les forts contrastes, comme le noir, le blanc, le rouge ou pour les motifs répétitifs, comme les cercles, les rayures, les changements brusques de couleurs, etc... Mais ce qui intrigue le plus les bébés, ce sont les visages familiers des personnes qui s'occupent d'eux, et ils aiment regarder également des images qui ressemblent à des visages. C'est pourquoi le fait de jouer avec votre enfant est essentiel pour le développement précoce de sa vision.

Le développement de l'ouïe

Des recherches ont démontré que le fœtus entend les bruits du monde extérieur. Après la naissance, l'enfant apprend peu à peu à reconnaître les différentes voix, à discerner les sons plus ou moins graves ainsi que les intonations. Les nouveaux-nés préférant les voix humaines aux sons mécaniques. Ils aiment la voix aiguë des femmes plutôt que celle des hommes qui est plus basse. A huit jours, un nouveau-né est capable de reconnaître la voix de sa mère. On admet qu'un nouveau-né repère d'où vient une voix dix minutes après sa naissance. S'il n'est pas encore capable de déplacer la tête en direction de la voix, il peut cependant bouger les yeux dans sa direction. Le déplacement de la tête dans la direction d'une voix ne commence qu'à partir de trois mois. En permettant à votre nouveau-né d'entendre différents sons, vous améliorez sa faculté auditive. En établissant un emploi du temps régulier, vous aiderez votre enfant à prévoir les différents sons qui l'entourent. Commencez, par exemple, à jouer tous les jours avec le même jeu musical.

Le développement du toucher

Le toucher est une composante particulièrement importante, car il contribue beaucoup au développement général de votre enfant. C'est en manipulant des objets de différentes façons que votre enfant acquiert les concepts de taille, de forme et de texture. Les enfants sont si sensibles au toucher qu'on peut parler d'un premier langage. C'est grâce à ce sens que, lors du contact avec la personne qui s'occupe d'eux, ils savent si on les tient avec amour ou non, avec douceur ou avec rudesse. Dès les tous premiers instants, votre nouveau-né vous donne toute son attention. Faites porter votre enfant, le plus tôt possible, par les différents membres de la famille. Votre bébé a besoin d'être tendrement câliné, d'être bien calé dans vos bras ou placé contre votre poitrine pour entendre le battement de votre coeur. Vous stimulez son sens du toucher en le caressant et en lui faisant sentir votre peau contre son corps. - Source : Babysun

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Message par Simonledoudou » Mar Février 22, 2005 09:54

Merci pour ton roman DRAGON je te donne mon avis dés que j'ai lu. :shock:
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Message par Simonledoudou » Mar Février 22, 2005 10:23

Crois-tu que les animaux pensent avec des mots? non et pourtant ils mangent et font le nécessaire pour assurer leur survie, c'est tout simplement l'instinct.
Je pense qu'un nouveau-né réagi de la même façon, il n'a aucun acquis, donc il fonctionne sur l'inné, autrement dit, l'instinct

Pour te repondre je pense que les animaux pensent avec des images.
j'ai lu quelque part que les plus grand genies de ce monde (comme Albert Einsten ) pensait en image, donc on peut penser en se basant la dessus que les animaux sont des genies ?
Je ne suis pas contre car je ne pense pas que (bien que ce soit l'espece dominante) les humains sont les etres les plus intelligent sur Terre.
D'ailleur leur instinct est une forme de genie : pourquoi sinon Le tsunami de l'Asie a fait des centaines de milliers de victimes humaines et quasiment aucune victime animal ?

DRAGON : Tres interessant tout ca j'ai apris beaucoup de chose mais ca ne repond pas vraiment à ma question mais je pense comme Maverick que les enfant qui ne voient pas encore on un instinct, ensuite ils pensent avec des images (Ce qui ferait d'eux des genies temporaires, et qui explque aussi le fait qu'ils s'interessent à tout.)puis avec des mots (a part les grand genie qui si on en croit la theorie que j'evoque plus haut gardent le mode de pensée par image)

Voila et je tenait a dire que le site est genial et le forum et ces membres aussi. Je ne suis pas un membre tres actifs (une vingtaine de mesages tout au plus ) mais les rare foi ou j'ai posé un sujet meme n'ayant pas grand rapport avec le paranormal (comme celui la) on m'a toujours bien repondu alors que sur d'autres forum on m'aurait lancé un message du genre : "Hors sujet degage"
Voila merci pour vos reponses !
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Message par Saint Eloi » Mar Février 22, 2005 10:33

Je vous conseille les ouvrages de Françoise DOLTO (maman de Carlos mais c'est pas grave), précurseur de la psychanalyse infantile.

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Message par Simonledoudou » Mar Février 22, 2005 10:41

Merci, mais j'achète pas beaucoup de livre en ce moment et puis que c'etait juste une petite question qui me trottait dans la tete, ce qui arrive à tout le monde.
Et je pense que j'ai dejà trouvé la réponse à ma question grâce au document que DRAGON m'a fourni.
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Message par DRAGON » Mar Février 22, 2005 15:46

Enfin, je pense que pour les adultes nous pensons tous en images et en pensées phrasées bien structurées comme un texte que l'on lit. En tout cas, moi je fonctionne comme cela. Parfois une idée m'apparaît sous forme d'image mentale, surtout quand elle est spontanée et mes idées recherchées viennent sous forme de " textes ", je m'entends me parler à moi-même et dès que l'idée est bien définie, je peux la convertir sous forme d'image en couleur.

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Message par Simonledoudou » Mar Février 22, 2005 16:04

Soit la théorie que j'évoque est fausse, soit tu es un génie :D
Je ne sais pas moi je vois rarement des images dans ma tete sans devoir me concentrer très fort (et attraper une migraine, mais ça c'est autre chose lol).
Ce serait bien que les autres donnent leur avis !
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Message par DRAGON » Mar Février 22, 2005 21:47

Je suis persuadé que ta théorie est fausse, je pense ne pas trop m'avancer en disant que tous le monde voit des images dans sa tête et peut les visualiser à volonté, même si l'objet ou la scène visualisée mentalement est complètement fictifs.

Pour préciser, lorsque je pense en " texte " ou de façon " orale ", je ressens cela au niveau temporal, comme une très légère " pression ", par contre, la visualisation des images se fait au niveau frontal, disons juste au-dessus du niveau des sourcils où je ressens également cette " pression ", mais l'image n'est pas exactement dans ma tête, c'est comme si elle était à quelques dizaines de centimètres devant mon front.

Voilà, ça se passe comme ça chez moi depuis aussi longtemps que je me souvienne, je n'invente rien, je pense que c'est comme ça pour tout le monde où alors c'est peut-être un signe de folie (douce). :wink:

Dis-moi comment tout cela fonctionne chez toi, ça m'intéresse.

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Message par masterk » Mar Février 22, 2005 22:12

DRAGON a écrit : Parfois une idée m'apparaît sous forme d'image mentale, surtout quand elle est spontanée et mes idées recherchées viennent sous forme de " textes ", je m'entends me parler à moi-même et dès que l'idée est bien définie, je peux la convertir sous forme d'image en couleur.


Moi aussi je fonctionne comme ça :wink:
Fais ce que tu dois, advienne ce que pourra

nyarlathotep-np

Message par nyarlathotep-np » Mar Février 22, 2005 23:55

Dragon, tout le monde ne fonctionne pas de la même manière.

Tous les êtres humains pensent par concepts, seulement tous les hommes ne manipulent pas les concepts de la même manière. Ils peuvent être images, mots, sons et autres sensations...

Certaines personnes ont vraiment une assez faible capacité de visualisation, et elles "entendent" plutôt leurs pensées. Quant à moi, c'est un peu des deux.

Il y a aussi des personnes qui "sentent" les idées, physiquement. En général, les visualisations sont liées au mental, les auditions à l'instinct et les sensations kinesthésiques aux émotions. En fait, nous disposons tous des trois capacités, mais souvent, au moins l'une d'entre elle est endormie, partiellement ou totalement. Développer ces capacités est d'ailleurs l'une des clefs de la communication avec l'autre monde, car c'est en les aiguisant que l'on devient de plus en plus réceptif, du moins d'après ma propre expérience.

Le point commun de tout cela, c'est donc les concepts. Même les animaux pensent par concepts, probablement imagés, auditifs ou kinesthésiques, et d'après ma pratique chamanique, le 6e sens que l'on prête habituellement aux animaux n'est à mon avis qu'un subtil équilibre de tout cela. Bon je ne vais pas définir le terme "concept", j'espère que ce concept est clair pour tout le monde... :P

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Message par DRAGON » Mer Février 23, 2005 09:02

Possible que nous ne pensions pas tous de la même façon.

En passant, je rappelle qu'une découverte récente à mis en évidence le fait que quand nous pensons, en fait nous parlons, nos cordes vocales sont en mouvement, certes infime, mais elles fonctionnent, voir : http://www.paranormal-fr.net/chat-et-forum/subvocal-ou-comment-l-ordinateur-interprete-nos-pensees-2234.html.

Maintenant, depuis que je sais tenir un crayon, je dessine et j'ai continué jusque maintenant en développant mes facultés pour cet art au fil du temps par la peinture entre autres. J'ai donc dû inconsciemment entraîner ma mémoire visuelle, pour reproduire ce que je vois sur un support, en mémorisant les formes, les couleurs, les ombres, etc., ce qui change peut-être ma façon de penser.

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Message par Simonledoudou » Mer Février 23, 2005 19:34

Je suis persuadé que ta théorie est fausse, je pense ne pas trop m'avancer en disant que tous le monde voit des images dans sa tête et peut les visualiser à volonté, même si l'objet ou la scène visualisée mentalement est complètement fictifs.

Oui je ne défendrai pas trop cette théorie, car le livre dont elle est issue le reste était un peu douteux.

Mais je pense en effet que nous ne pensons pas tous de la même façon.
Moi je n'arrive pas beaucoup à visualiser quelque chose dans ma tète, mais peut-être que je n'ai pas développé cette assez fonction.
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Message par LOTUS » Jeu Février 24, 2005 15:29

Moi j'ai l'impression de penser sans mots et sans images, par imprégnation de "je ne sais pas quoi".

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Message par EchtEL![o]n » Jeu Février 24, 2005 19:39

Moi quand je pense, je me parle dans la tête (je dis souvant n'importe quoi) et je peux visualiser des situations auxquelles je pense. En vérité je ne dois même pas y penser, ça se fait naturellement.
Pas de bras, pas de chocolat !

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Message par masterk » Jeu Février 24, 2005 19:43

*HS on*
Mais que vois-je ? EchtEL![o]n -> Modérateur !
Félicitations :D :D
*HS off*
Fais ce que tu dois, advienne ce que pourra

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Message par Scarlett » Jeu Mars 03, 2005 00:15

Bonjour à tous déjà, :wink:
Je sais que ce topic date un peu, mais pour répondre a la question initiale, vous allez sans doute me prendre pour une folle, mais j'ai des souvenirs qui remontent a quand j'étais bébé, je me souviens comment on pensait a ce moment là (du moins moi lol).
Je ne saurais pas trop comment l'expliquer, en fait c'est que des sensations ; les trucs basiques chaud/froid, la peur, la faim ce genre de trucs sans poser de mots ni d'images (du moins dans la limite de ce que l'on voit a ce moment-là.).

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