Les annonces de PFRN ! |
---|
|
Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Modérateurs : Webmasters, Administrateurs du forum
17 message(s)
• Page 1 sur 1
Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Selon des scientifiques américains, la peur des araignées et des serpents serait non seulement innée chez certains animaux, mais aussi chez les êtres humains.
Selon les chercheurs de l'université de Californie à l'origine de l'étude, l'arachnophobie serait le fruit de la sélection naturelle. Les individus craignant le plus les animaux dangereux pour leur espèce seraient en effet plus susceptibles de survivre dans un environnement hostile, finissant par être les plus nombreux, jusqu’à ce que tous leurs descendants soient dotés de leur phobie.
Des scientifiques ont démontré que chez les criquets, quand une femelle gestante expérimente la peur des araignées, les jeunes issus de cette gestation sont beaucoup plus susceptibles d’être effrayés par les arachnides. Pour cela, les chercheurs ont introduit dans un terrarium des femelles criquets gestantes, en présence d’araignées de la famille des Lycosidae. Ils avaient pris soin de recouvrir les crochets des araignées avec de la cire avant de procéder à l’expérience, pour empêcher les criquets de se faire dévorer. Ainsi, les insectes ont pu expérimenter la peur des araignées et en sortir indemnes. Après que les œufs ont éclos, les criquets ont été introduits, comme leur mère, dans un terrarium occupé par une araignée. Cette fois, pas de cire.
Les chercheurs ont remarqué que les criquets dont la mère avait déjà eu à faire au prédateur étaient plus effrayés que les autres, cherchant beaucoup plus activement un abri pour se cacher. De même, ils montraient plus de signes de peur que leurs congénères lorsqu’ils rencontraient des toiles ou des excréments d’araignée. Ainsi, leurs chances de survie étaient supérieures à celles des autres criquets qui eux, étaient beaucoup plus nombreux à se faire manger.
Des chercheurs de l’université de Californie ont démontré le même processus chez l’Homme. Lors de leur expérience, adultes ou enfants ont montré qu'ils étaient capables de repérer en un laps de temps très court une araignée ou un serpent parmi des objets ordinaires. En revanche, lorsqu'on leur demandait de repérer des fleurs ou des grenouilles, cela prenait plus de temps.
Cette phobie serait donc transmise de la mère au jeune afin de le protéger. Cependant, les scientifiques ne savent pas par quels mécanismes se produit ce phénomène.
http://www.maxisciences.com/arachnophob ... t5983.html
Selon les chercheurs de l'université de Californie à l'origine de l'étude, l'arachnophobie serait le fruit de la sélection naturelle. Les individus craignant le plus les animaux dangereux pour leur espèce seraient en effet plus susceptibles de survivre dans un environnement hostile, finissant par être les plus nombreux, jusqu’à ce que tous leurs descendants soient dotés de leur phobie.
Des scientifiques ont démontré que chez les criquets, quand une femelle gestante expérimente la peur des araignées, les jeunes issus de cette gestation sont beaucoup plus susceptibles d’être effrayés par les arachnides. Pour cela, les chercheurs ont introduit dans un terrarium des femelles criquets gestantes, en présence d’araignées de la famille des Lycosidae. Ils avaient pris soin de recouvrir les crochets des araignées avec de la cire avant de procéder à l’expérience, pour empêcher les criquets de se faire dévorer. Ainsi, les insectes ont pu expérimenter la peur des araignées et en sortir indemnes. Après que les œufs ont éclos, les criquets ont été introduits, comme leur mère, dans un terrarium occupé par une araignée. Cette fois, pas de cire.
Les chercheurs ont remarqué que les criquets dont la mère avait déjà eu à faire au prédateur étaient plus effrayés que les autres, cherchant beaucoup plus activement un abri pour se cacher. De même, ils montraient plus de signes de peur que leurs congénères lorsqu’ils rencontraient des toiles ou des excréments d’araignée. Ainsi, leurs chances de survie étaient supérieures à celles des autres criquets qui eux, étaient beaucoup plus nombreux à se faire manger.
Des chercheurs de l’université de Californie ont démontré le même processus chez l’Homme. Lors de leur expérience, adultes ou enfants ont montré qu'ils étaient capables de repérer en un laps de temps très court une araignée ou un serpent parmi des objets ordinaires. En revanche, lorsqu'on leur demandait de repérer des fleurs ou des grenouilles, cela prenait plus de temps.
Cette phobie serait donc transmise de la mère au jeune afin de le protéger. Cependant, les scientifiques ne savent pas par quels mécanismes se produit ce phénomène.
http://www.maxisciences.com/arachnophob ... t5983.html
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Une phobie, chez un être humain c'est particulièrement handicapant.
Si c'était une "qualité" génétique, (inné, donc) je suppose que ce serait transmis mais ce n'est pas le cas. Quel crédit apporter à ce genre d'étude pour les êtres humains?
Si c'était une "qualité" génétique, (inné, donc) je suppose que ce serait transmis mais ce n'est pas le cas. Quel crédit apporter à ce genre d'étude pour les êtres humains?
- la chambre bleue
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Chercher une correspondance entre les "phobies" animales et les phobies "humaines", c'est un peu osé.
L'origine d'un (vraie) phobie est souvent traumatique. Elle se base sur la peur incontrôlée et souvent irraisonnée que très souvent, le "phobique" ne peut expliquer directement.
La peur des araignées fait partie de ce type de phobie dont la répulsion manifeste se base sur la peur du contact. A chaque fois qu'on gratte un peu l'inconscient dans l'origine de cette peur, on s'aperçoit très vite que cette crainte du contact (de l'intrusion, en fait) vient d'une peur "cultivée", née dans la petite enfance. Rares, sont les enfants de - 4/5 ans qui ont réellement peur des araignées. Cette peur n'est pas très fréquente chez des enfants dits "autistes", non plus, alors que nombre d'entre eux peuvent avoir peur d'un son aigu, par exemple...
Donc, je doute fortement de ce côté inné de l'arachnophobie.
L'origine d'un (vraie) phobie est souvent traumatique. Elle se base sur la peur incontrôlée et souvent irraisonnée que très souvent, le "phobique" ne peut expliquer directement.
La peur des araignées fait partie de ce type de phobie dont la répulsion manifeste se base sur la peur du contact. A chaque fois qu'on gratte un peu l'inconscient dans l'origine de cette peur, on s'aperçoit très vite que cette crainte du contact (de l'intrusion, en fait) vient d'une peur "cultivée", née dans la petite enfance. Rares, sont les enfants de - 4/5 ans qui ont réellement peur des araignées. Cette peur n'est pas très fréquente chez des enfants dits "autistes", non plus, alors que nombre d'entre eux peuvent avoir peur d'un son aigu, par exemple...
Donc, je doute fortement de ce côté inné de l'arachnophobie.
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
C'est pas si absurde si on considère que les caractères qui se transmettent sur la durée sont ceux qui sont propice à la survie de l'espèce (hanches larges chez les femmes, facilité à stocker les graisses, peaux foncées sous les tropiques et claires dans les pays peu ensoleillé, peur). De fait, avoir le réflexe de fuir un animal potentiellement mortel en fait partie. Prenez la peur en général, c'est handicapant en apparence, mais techniquement, c'est sensé pousser à avoir des réactions de protection (coeur qui s'accélère, sang qui afflue, respiration rapide...), tout ça pour permettre la fuite (ou la défense si besoin est).
Pour la carotte, le lapin représente le mal absolu.
- Ar Soner
-
- Message(s) : 8459
- Inscription : Mer Février 07, 2007 01:15
- Localisation : Septentrion oriental
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Je plussoie ce qu'a dit la chambre bleue ci-dessus... L'arachnophobie n'est pas quelque chose d'inné chez l'être humain, et la plupart des tous petits enfants ne la manifestent pas (expériences à l'appui, mais je n'en ai pas fait assez pour que je puisse affirmer qu'elles soient représentatives
).
Ce n'est qu'avec l'âge, sous l'effet de l'imprégnation du comportement des adultes et de la société, que ce genre de phobie s'inscrit dans le caractère...
Quand à l'expérience en elle-même, elle me paraît douteuse. Il faut voir dans quelle mesure elle n'a pas été déformée par le site web qui la reproduit...
Sauf que la plupart des araignées (si ce n'est la quasi-totalité en Europe) ne sont pas réellement dangereuses -et encore moins mortelles.
De fait, savoir reconnaître les araignées et les craindre n'apporte pas significativement plus de chances de survie ou de reproduction à l'individu qui manifeste ce caractère... Caractère qui ne saurait donc constituer un quelconque avantage évolutif. Non ?
L'origine du phénomène n'est pas expliquée, c'est dommage.
On peut supposer qu'il s'agit d'un phénomène épigénétique, des expériences ayant montré il y a un ou deux ans qu'un épisode de stress intense pouvait conduire à la méthylation de certaines paires de base de l'ADN (les gènes associés s'expriment donc de façon différente)... Et la modification étant héréditaire, les traces de cet épisode de stress étaient lisibles chez les descendants.
Cela dit avant toute chose, il faudrait d'abord voir :
- si l'expérience a été répétée suffisamment de fois et sur un nombre suffisant de criquets pour être significative... et le cas échéant s'il n'y a pas eu de biais statistiques ;
- quels sont les critères qui ont été retenus pour dire que les insectes de seconde génération étaient réellement plus impressionnés par les araignées, leurs toiles ou leurs fientes...
Heu... oui, certes. Mais quel est le rapport avec les criquets ?

Ce n'est qu'avec l'âge, sous l'effet de l'imprégnation du comportement des adultes et de la société, que ce genre de phobie s'inscrit dans le caractère...
Quand à l'expérience en elle-même, elle me paraît douteuse. Il faut voir dans quelle mesure elle n'a pas été déformée par le site web qui la reproduit...
alexbrute a écrit :Selon les chercheurs de l'université de Californie à l'origine de l'étude, l'arachnophobie serait le fruit de la sélection naturelle. Les individus craignant le plus les animaux dangereux pour leur espèce seraient en effet plus susceptibles de survivre dans un environnement hostile, finissant par être les plus nombreux, jusqu’à ce que tous leurs descendants soient dotés de leur phobie.
Sauf que la plupart des araignées (si ce n'est la quasi-totalité en Europe) ne sont pas réellement dangereuses -et encore moins mortelles.
De fait, savoir reconnaître les araignées et les craindre n'apporte pas significativement plus de chances de survie ou de reproduction à l'individu qui manifeste ce caractère... Caractère qui ne saurait donc constituer un quelconque avantage évolutif. Non ?

la chambre bleue a écrit :Ainsi, les insectes ont pu expérimenter la peur des araignées et en sortir indemnes. Après que les œufs ont éclos, les criquets ont été introduits, comme leur mère, dans un terrarium occupé par une araignée. Cette fois, pas de cire.
Les chercheurs ont remarqué que les criquets dont la mère avait déjà eu à faire au prédateur étaient plus effrayés que les autres, cherchant beaucoup plus activement un abri pour se cacher. De même, ils montraient plus de signes de peur que leurs congénères lorsqu’ils rencontraient des toiles ou des excréments d’araignée.
L'origine du phénomène n'est pas expliquée, c'est dommage.
On peut supposer qu'il s'agit d'un phénomène épigénétique, des expériences ayant montré il y a un ou deux ans qu'un épisode de stress intense pouvait conduire à la méthylation de certaines paires de base de l'ADN (les gènes associés s'expriment donc de façon différente)... Et la modification étant héréditaire, les traces de cet épisode de stress étaient lisibles chez les descendants.
Cela dit avant toute chose, il faudrait d'abord voir :
- si l'expérience a été répétée suffisamment de fois et sur un nombre suffisant de criquets pour être significative... et le cas échéant s'il n'y a pas eu de biais statistiques ;
- quels sont les critères qui ont été retenus pour dire que les insectes de seconde génération étaient réellement plus impressionnés par les araignées, leurs toiles ou leurs fientes...
Des chercheurs de l’université de Californie ont démontré le même processus chez l’Homme. Lors de leur expérience, adultes ou enfants ont montré qu'ils étaient capables de repérer en un laps de temps très court une araignée ou un serpent parmi des objets ordinaires. En revanche, lorsqu'on leur demandait de repérer des fleurs ou des grenouilles, cela prenait plus de temps.
Heu... oui, certes. Mais quel est le rapport avec les criquets ?

Les pierres d'Ica : fausse controverse, ou vraie arnaque ? Ar Soner fait le point.
>> Pierres d'Ica <<
>> Pierres d'Ica <<
- la chambre bleue
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Il y a des phobies de tout et sur tout...
Certaines ont l'air exotiques, mais extrêmement répandues, telle la triskaïdekaphobie (très fréquente en Amérique du Nord) ou la suiphobie ou autophobie (assez fréquente chez certains psychotiques). L'achluophobie et l'hydrophobie (très inquiétantes, ces deux là) ne sont pas rares. Quant à la nosophobie (ou pathophobie), comme la tokophobie, c'est une des formes phobies les plus répandues en Occident !
Il est possible qu'ici, il y ait des phasmophobes (ou pneumotophobes) ou des phobophobes (ça, c'est "cooool"
).
Quant à la thanathophobie, elle est très sous-jacente en chaque individu, mais personne n'ose la revendiquer... (par peur
)
Aucune de ses phobies ne peuvent avoir une origine innée, c'est évident...
je suis personnellement :
hoplophobe (ça ne peut pas être "inné", ça)
ailurophobe (j'ai une bonne raison, parfaitement "acquise")
et plus ou moins katagélophobe (ce qui n'empèche rien, bien au contraire)
Certaines ont l'air exotiques, mais extrêmement répandues, telle la triskaïdekaphobie (très fréquente en Amérique du Nord) ou la suiphobie ou autophobie (assez fréquente chez certains psychotiques). L'achluophobie et l'hydrophobie (très inquiétantes, ces deux là) ne sont pas rares. Quant à la nosophobie (ou pathophobie), comme la tokophobie, c'est une des formes phobies les plus répandues en Occident !
Il est possible qu'ici, il y ait des phasmophobes (ou pneumotophobes) ou des phobophobes (ça, c'est "cooool"

Quant à la thanathophobie, elle est très sous-jacente en chaque individu, mais personne n'ose la revendiquer... (par peur

Aucune de ses phobies ne peuvent avoir une origine innée, c'est évident...
je suis personnellement :
hoplophobe (ça ne peut pas être "inné", ça)
ailurophobe (j'ai une bonne raison, parfaitement "acquise")
et plus ou moins katagélophobe (ce qui n'empèche rien, bien au contraire)

- SansIPfixe
-
- Message(s) : 4838
- Inscription : Lun Avril 17, 2006 16:45
- Localisation : dans mon esprit.
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Plus les études avances et plus je me dit que Rupert Sheldrake est sur la bonne voie avec sa théorie des champs morphogéniques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rupert_Sheldrake
Qu'on l'accepte ou non, nous sommes au jour d'aujourd'hui encore incapable de comprendre comment certains comportements ou instincts dit "innés" sont transmis par l'ADN.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rupert_Sheldrake
Rupert Sheldrake (né le 28 juin 1942) est un docteur en biologie (biologiste) et un auteur anglais. Il a développé le concept de « résonance morphique », qui utilise la notion ancienne de « champ morphogénétique » (dont l’existence avait été suggérée, dans les années 1920, par Hans Spemann, Alexander Gurwitsch et Paul Weiss[1] [2]).
Qu'on l'accepte ou non, nous sommes au jour d'aujourd'hui encore incapable de comprendre comment certains comportements ou instincts dit "innés" sont transmis par l'ADN.
«Caressez un cercle et il deviendra vicieux», Ionesco
- Ar Soner
-
- Message(s) : 8459
- Inscription : Mer Février 07, 2007 01:15
- Localisation : Septentrion oriental
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
SansIPfixe a écrit :Qu'on l'accepte ou non, nous sommes au jour d'aujourd'hui encore incapable de comprendre comment certains comportements ou instincts dit "innés" sont transmis par l'ADN.
Ah ? Première nouvelle...
Le soucis est que la génétique comportementale est une discipline pointue, car se situant à la croisée de la génétique conventionnelle, de la physiologie et de la neurologie. Donc, pas forcément très accessible au grand public...
En outre, elle est très récente... donc forcément, beaucoup de choses restent encore à y découvrir.
Mais avoir recours à l'hypothèse des champs morphogéniques pour expliquer les comportements instinctifs... C'est utiliser l'improbable pour expliquer l'incroyable.

Les pierres d'Ica : fausse controverse, ou vraie arnaque ? Ar Soner fait le point.
>> Pierres d'Ica <<
>> Pierres d'Ica <<
- SansIPfixe
-
- Message(s) : 4838
- Inscription : Lun Avril 17, 2006 16:45
- Localisation : dans mon esprit.
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Ar soner,
personne n'est en mesure de savoir comment des gènes génèrent des comportements dits innés, complexes
Quels sont les gènes qui permettent à un serpent d'être autonome dés la naissance, de savoir comment chasser ou fuir un prédateur ?
Nous percevons bien que ces comportements s'appuient sur une machinerie cellulaire, de la génétique, de l'ADN sans pour autant en comprendre les mécanismes.
personne n'est en mesure de savoir comment des gènes génèrent des comportements dits innés, complexes

Quels sont les gènes qui permettent à un serpent d'être autonome dés la naissance, de savoir comment chasser ou fuir un prédateur ?
Nous percevons bien que ces comportements s'appuient sur une machinerie cellulaire, de la génétique, de l'ADN sans pour autant en comprendre les mécanismes.
«Caressez un cercle et il deviendra vicieux», Ionesco
- la chambre bleue
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Ah ! Rupert Sheldrake, il est avec Julian Jaynes, celui qui a, le plus, tenté de nous faire croire que nous subissons les conséquences de phénomènes dont nous n'avons même pas idée...
... Mais qu'en est il vraiment ? Mystère ...
Il reste, pour ma part, j'ai une expérience personnelle que je décrirais comme sheldrakienne, vécue il y a exactement 30 ans, et je l'évoquerais bien, ici, un de ces jours...
... Mais qu'en est il vraiment ? Mystère ...
Il reste, pour ma part, j'ai une expérience personnelle que je décrirais comme sheldrakienne, vécue il y a exactement 30 ans, et je l'évoquerais bien, ici, un de ces jours...

Dernière édition par la chambre bleue le Mer Février 24, 2010 23:37, édité 1 fois.
- la chambre bleue
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Ar Soner a écrit :Mais avoir recours à l'hypothèse des champs morphogéniques pour expliquer les comportements instinctifs... C'est utiliser l'improbable pour expliquer l'incroyable.
Belle formule !!

- Ar Soner
-
- Message(s) : 8459
- Inscription : Mer Février 07, 2007 01:15
- Localisation : Septentrion oriental
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
SansIPfixe a écrit :personne n'est en mesure de savoir comment des gènes génèrent des comportements dits innés, complexes
A mes yeux, tu te focalises sur le mauvais problème. Ou plutôt, tu ne raisonnes pas à la bonne échelle.
Le génome n'est rien de plus qu'un mode d'emploi, qu'une machinerie complexe va suivre à la lettre pour créer des protéines et des molécules, qui s'assembleront ensuite pour donner naissance à des cellules puis à des organes.
Comment le génome code les informations et comment il s'exprime, tout cela, nous le savons assez bien.
Le challenge est plutôt de savoir sous quelle forme les comportements innés sont inscrits dans le cerveau et comment celui-ci les exprime. Ça, c'est le vrai défi, et nous n'en avons qu'une très vague idée à l'heure actuelle.
SIPF a écrit :Quels sont les gènes qui permettent à un serpent d'être autonome dés la naissance, de savoir comment chasser ou fuir un prédateur ?
Je n'en sais rien, et à vrai dire, le fait de ne pas avoir identifié ces gènes n'est pas réellement important. Quand bien même on les trouverait, il ne s'agirait que d'une bête séquence de nucléotides dont l'expression produirait une molécule particulière et jouant un rôle précis dans le fonctionnement cérébral.
Il ne faut pas raisonner à l'échelle du génome, mais bien de celle de la molécule, des cellules ou de la structure cérébrale responsable des comportements innés.
Je vais prendre un petit exemple pour illustrer ce que je veux dire. On sait que le gène ZNF804A, situé sur le chromosome 2, code pour une protéine à la structure particulière nommée 804A. On sait également qu'une modification dans la séquence de ce gène a un impact direct sur la forme de cette protéine, et que celle-ci serait responsable de certains cas de schizophrénie.
La question n'est donc pas de savoir quel gène est responsable de la schizophrénie, ce qui est un détail. La question est de comprendre comment cette protéine 804A modifiée peut avoir un impact sur le fonctionnement cérébral et entraîner les symptômes que l'on connaît.
Tu me suis ?...
SIPF a écrit :Nous percevons bien que ces comportements s'appuient sur une machinerie cellulaire, de la génétique, de l'ADN sans pour autant en comprendre les mécanismes.
Nous n'en comprenons pas tous les mécanismes, c'est certain. Mais puisque tu dis toi-même que tout cela n'est qu'une histoire de machinerie physiologique et génétique, pourquoi avoir recours à un très hypothétique champ d'énergie pour l'expliquer ?...
la chambre bleue a écrit :Belle formule !!
Merci.
Les pierres d'Ica : fausse controverse, ou vraie arnaque ? Ar Soner fait le point.
>> Pierres d'Ica <<
>> Pierres d'Ica <<
- SansIPfixe
-
- Message(s) : 4838
- Inscription : Lun Avril 17, 2006 16:45
- Localisation : dans mon esprit.
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Ar Soner,
je te suis parfaitement
et ton exemple est bien choisi sauf que si je devais faire un parallèle pour illustrer notre différence de "point de vue" ce serait celui du poste radio qui "fait", joue de la musique.
A l'instar d'un poste radio qui ne fait pas de la musique mais qui "transforme" une longueur d'onde afin qu'un haut parleur diffuse une chanson, nous décortiquons la matière, l'ADN, les molécules etc... en tentant de comprendre comment cela fonctionne en enlevant un circuit, une lampe, un fil ... pour voir ce qui se passe tout en croyant que c'est le poste radio qui créé la musique, sans imaginer un seul instant que la radio n'est qu'un support matériel pour "transmettre" ce qui existe déjà sous une autre forme.
je te suis parfaitement

A l'instar d'un poste radio qui ne fait pas de la musique mais qui "transforme" une longueur d'onde afin qu'un haut parleur diffuse une chanson, nous décortiquons la matière, l'ADN, les molécules etc... en tentant de comprendre comment cela fonctionne en enlevant un circuit, une lampe, un fil ... pour voir ce qui se passe tout en croyant que c'est le poste radio qui créé la musique, sans imaginer un seul instant que la radio n'est qu'un support matériel pour "transmettre" ce qui existe déjà sous une autre forme.
«Caressez un cercle et il deviendra vicieux», Ionesco
- Ar Soner
-
- Message(s) : 8459
- Inscription : Mer Février 07, 2007 01:15
- Localisation : Septentrion oriental
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
SansIPfixe a écrit :A l'instar d'un poste radio qui ne fait pas de la musique mais qui "transforme" une longueur d'onde afin qu'un haut parleur diffuse une chanson, nous décortiquons la matière, l'ADN, les molécules etc... en tentant de comprendre comment cela fonctionne en enlevant un circuit, une lampe, un fil ... pour voir ce qui se passe tout en croyant que c'est le poste radio qui créé la musique, sans imaginer un seul instant que la radio n'est qu'un support matériel pour "transmettre" ce qui existe déjà sous une autre forme.
C'est un vaste, très vaste débat... Que certains cas (comme celui, très célèbre, de Phineas Gage) et les dernières découvertes en neurologie semblent infirmer. Si modifier le cerveau permet de modifier le caractère d'une personne, il est plutôt légitime de penser que l'encéphale est à l'origine de la personnalité et de la conscience...
Mais bref... On s'éloigne un peu de l'arachnophobie, non ?

Les pierres d'Ica : fausse controverse, ou vraie arnaque ? Ar Soner fait le point.
>> Pierres d'Ica <<
>> Pierres d'Ica <<
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Mais bref... On s'éloigne un peu de l'arachnophobie, non ?
Exact le but de cette étude est simple : faut écraser les araignées ; sales bestioles.
- Yllya
-
- Message(s) : 119
- Inscription : Mar Janvier 12, 2010 10:50
- Localisation : Lausanne (Suisse)
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
Très intéressante discussion, je me sens très concernée;
Je suis arachnophobe. C'est maladif, et très handicapant dans la vie de tous les jours.
Un simple exemple, l'autre jour je faisais la mise en page d'un magazine sur la nature, les animaux... Il y avait une photo d'araignée à intégrer. Hé bien, j'ai dû demander à quelqu'un d'autre de la retoucher, de l'intégrer et de la recouvrir d'un bloc de couleur pour que je puisse travailler sur la page
Ca paraît peut-être con dit comme ça...
Je ne sais pas du tout si c'est inné ou acquis. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu un énorme problème avec les araignées, mais c'était moins handicapant quand j'étais enfant cela dit. Ma mère a aussi peur des araignées (bien moins que moi), je me demande bien si elle me l'a transmis génétiquement ou par l'éducation... Et surtout, pourquoi cela s'est développé si fort chez moi.
Rien que d'en parler, j'ai les mains qui tremblent et le coeur qui s'emballe...
Je suis arachnophobe. C'est maladif, et très handicapant dans la vie de tous les jours.
Un simple exemple, l'autre jour je faisais la mise en page d'un magazine sur la nature, les animaux... Il y avait une photo d'araignée à intégrer. Hé bien, j'ai dû demander à quelqu'un d'autre de la retoucher, de l'intégrer et de la recouvrir d'un bloc de couleur pour que je puisse travailler sur la page

Je ne sais pas du tout si c'est inné ou acquis. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu un énorme problème avec les araignées, mais c'était moins handicapant quand j'étais enfant cela dit. Ma mère a aussi peur des araignées (bien moins que moi), je me demande bien si elle me l'a transmis génétiquement ou par l'éducation... Et surtout, pourquoi cela s'est développé si fort chez moi.
Rien que d'en parler, j'ai les mains qui tremblent et le coeur qui s'emballe...
L'optimisme n'est qu'un manque d'informations
Re: Araignées : l’arachnophobie est-elle innée ?
alexbrute a écrit :Mais bref... On s'éloigne un peu de l'arachnophobie, non ?
Exact le but de cette étude est simple : faut écraser les araignées ; sales bestioles.
Non, trop pas, ça mange mon pire ennemi: le moustique (par contre, étant encore plus allergique aux araignées qu'au moustique, j'évite les câlins).
Pour la carotte, le lapin représente le mal absolu.
17 message(s)
• Page 1 sur 1
Retour vers Frontières de la Science
Qui est en ligne ?
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 30 invité(s)