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Certains parfums contiendraient des toxines

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Certains parfums contiendraient des toxines

Message par chamsy » Dim Février 13, 2005 10:47

Certains parfums contiendraient des toxines

Les amoureux doivent-ils renoncer au parfum pour la Saint-Valentin ? Greenpeace publie les résultats d'analyses qui révèlent que «s'asperger de parfum expose à des substances chimiques persistantes, suspectées de pénétrer dans le corps, avec des effets graves pour la santé à long terme».


Trente-six eaux de toilette et eaux de parfum ont été testés par le laboratoire néerlandais indépendant TNO qui a analysé deux groupes de substances toxiques, les esters de phtalates et les muscs de synthèse. A l'exception de «Gloria Vanderbilt», tous ces parfums contiennent des niveaux mesurables de phtalates. Le diéthyl phtalate (DEP), utilisé en cosmétique comme solvant, est identifié dans 34 parfums sur 36.


Les niveaux les plus élevés sont relevés dans Eternity pour femmes (Calvin Klein), Iris Blue (Melvita) et Le Mâle (Jean-Paul Gaultier). Selon Greenpeace, ces DEP «sont susceptibles de modifier l'ADN des spermatozoïdes et de limiter la fonction pulmonaire chez l'homme».


Les parfums présentent aussi de grandes variations dans leur composition en muscs synthétiques. Les quantités les plus importantes sont mesurées dans Le Baiser du Dragon de Cartier, Le Mâle de Jean-Paul Gaultier et White Musk de The Body Shop. «Les muscs synthétiques sont suspectés d'intervenir dans des processus de cancérogenèse, explique Jean-Pierre Genet, professeur à l'Ecole supérieure de chimie de Paris.


«Trois autorités scientifiques contrôlent ces produits : l'agence de sécurité sanitaire, le ministère de la Santé et la Répression des fraudes, rappelle Alain Grangé-Cabanne, président de la Fédération française des industries de la parfumerie (250 entreprises). S'ils étaient dangereux, elles les auraient interdits ou suspendus car elles en ont le pouvoir. De plus, ces substances font l'objet d'une évaluation régulière par des autorités scientifiques indépendantes à intervalle non fixe.»


En ce qui concerne le DEP, la Fédération recueille «l'avis de trois autorités scientifiques indépendantes pour la France, l'Europe et les Etats-Unis. Les trois considèrent que, jusqu'à 15% de DEP, il n'y a pas de problème. Or, les taux maximum relevés par Greenpeace sont de 2,2%».


Quant aux muscs polycycliques, «la critique vise l'environnement. Mais l'Ospar, comité scientifique européen pour les problèmes de faune et de flore, affirme que ces substances ne présentent aucun risque de bioaccumulation».

Muriel Frat et Catherine Saint-Jean
[12 février 2005]

Source : lefigaro
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Message par DRAGON » Dim Février 13, 2005 11:15

Rien d'étonnant dans cela, il y a longtemps que les produits naturels ont cédé le pas aux substances chimiques artificielles.

Récemment, une étude scientifique apparemment sérieuse à mis en cause les produits déodorants pour les aisselles, l'accusation n'est pas rien, car elle laisse de fortes présomptions sur le fait que ces produits pourraient engendrer le cancer du sein dans certaines circonstances.

Les déodorants favorisent-ils le cancer du sein ?

Telle est la question soulevée.
Dans une étude menée par l'équipe du Dr Darbre sur 20 tumeurs de patientes atteintes de cancer du sein, une concentration importante de parabens (ester d'acide p-hydroxybenzoïque) a été retrouvée à l'intérieur des tumeurs. C'est la première fois que l'on dose directement ces substances dans le tissu cancéreux mammaire. En revanche, le nombre de tumeurs étudiées est particulièrement faible.

Le parabens est présent dans l'alimentation et utilisé dans de très nombreux cosmétiques, notamment comme agent anti-microbien dans les déodorants. Cette substance a également des propriétés estrogéniques et c'est pour cette raison qu'elle a été suspectée de favoriser le développement de cancer du sein. Mais, si le passage du parabens à travers la barrière cutanée et sa migration jusqu'aux seins est fortement plausible, reste aussi à savoir en quelle proportion ?
Gardons à l'esprit que les études épidémiologiques antérieures n'avaient pas retrouvé d'augmentation du risque liée aux déodorants en général. Certes, elles ne prenaient pas en compte la composition des produits utilisés et elles étaient sujettes à de nombreux biais.

Rappelons que la formation des cancers mammaires débute très certainement dès l'adolescence et que les estrogènes contenus dans les produits industriels (pesticides par exemple) peuvent potentiellement y jouer un rôle.
Cette nouvelle étude apporte ainsi une pierre de plus à cette hypothèse, encore faut-il la confirmer.
En conclusion de cette analyse, ne mettons pas la charrue avant les bœufs, nous n'en sommes qu'au stade des spéculations.

Parallèlement, une autre étude suggère une relation entre l'utilisation de déodorant consécutif au rasage des aisselles (lequel en provoquant des micro-lésions laisserait davantage passer de produits chimiques) et le risque de développer un cancer du sein.
437 femmes atteintes d'un cancer du sein ont été réparties en fonction de leurs habitudes d'hygiène corporelle (recours à un déodorant et rasage des aisselles) et de l'âge auquel le diagnostic de cancer du sein a été porté. Le Dr McGrath et son équipe constatent ainsi que les femmes qui recourent fréquemment à ces pratiques d'hygiène ont un diagnostic plus précoce de cancer du sein.

Soulignons que cette analyse n'a, là encore, pas tenu compte de la composition des déodorants. De même, on ne peut que regretter l'absence de comparaison avec un groupe de femmes témoins, c'est-à-dire indemnes de cancer du sein.
Rappelons également qu'en 2002, une étude similaire menée sur 1.500 femmes n'avait trouvé aucune relation de ce type.

Les données sont donc encore bien trop insuffisantes pour supposer que l'utilisation d'un déodorant risque de provoquer un cancer du sein. Même si cette relation ne peu être exclue, des études complémentaires et à grande échelle sont indispensables. De même, il faudrait comparer l'importance de ce risque à celle des principaux facteurs de risque du cancer du sein que sont l'âge et les antécédents familiaux.
Rappelons que l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) exerce une surveillance sur ces produits contenant des parabens (utilisés comme conservateurs). Par précaution, elle va sans aucun doute réévaluer la validité de ces études. - Source : e-santé

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Message par Chevalier Baran » Dim Février 13, 2005 12:37

Merci Greenpeace :wink:
Heureux les imbéciles...

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Message par chamsy » Jeu Février 17, 2005 21:20

:shock: :shock: :shock:
Alors là !!! J'en reviens pas!!!
On recourt à des méthodes "d'hygiène" comme le déodorant, le rasage des aisselles, etc..
Et voilà que Là aussi il existe des risques!

Quant aux parfums, je m'en moque un peu, on peu s'en passer de ces parfums qui coûte la peau des fesses et qui en fin de compte c'est plus de l'intox qu'autre chose...

Mais les déo quand même, je suis déçu ! :?
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