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Les possédés d'Illfuhrt
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possédés d'Illfurth
par psystorm » Jeu Mai 31, 2007 12:39
Bonjour,
Il y avait dans le Sundgau (appelé également "Jura alsacien", zone de marécages au climat difficile) une grande tradition de guérisseurs - mes ancêtres survivaient à la fois comme agriculteurs et exerçaient également une autre profession, par exemple garde barrière et de plus les habitants malades venaient les consulter - mon père se souvenait encore aller avec son grand-père dans les marais proches d'Illfurth (assèchés depuis) cueillir les plantes médicinales. Il "imposaient les mains" et possèdaient une importante connaissance des champignons (certains "dons" se translmettent de génération en génération, même si certains ne les ont pas transmis ni utilisés).
L'histoire des possèdés s'est traduite pour les personnes impliquées (dans ma famille en tout cas) par des "tremblements" de meubles qui expulsaient tout ce qu'il y avait dessus - on dit je crois en bon français poltergeiss.
J'ai essayé vainement d'avoir d'autres renseignements, à part les références données dans mon précédent message, je n'en ai pas. Si quelqu'un en sait plus je suis preneur.
Cordialement
Il y avait dans le Sundgau (appelé également "Jura alsacien", zone de marécages au climat difficile) une grande tradition de guérisseurs - mes ancêtres survivaient à la fois comme agriculteurs et exerçaient également une autre profession, par exemple garde barrière et de plus les habitants malades venaient les consulter - mon père se souvenait encore aller avec son grand-père dans les marais proches d'Illfurth (assèchés depuis) cueillir les plantes médicinales. Il "imposaient les mains" et possèdaient une importante connaissance des champignons (certains "dons" se translmettent de génération en génération, même si certains ne les ont pas transmis ni utilisés).
L'histoire des possèdés s'est traduite pour les personnes impliquées (dans ma famille en tout cas) par des "tremblements" de meubles qui expulsaient tout ce qu'il y avait dessus - on dit je crois en bon français poltergeiss.
J'ai essayé vainement d'avoir d'autres renseignements, à part les références données dans mon précédent message, je n'en ai pas. Si quelqu'un en sait plus je suis preneur.
Cordialement
mais...comment qu'elle a fait la dame pour mettre le cheveu dans la pomme ???- Ar Soner
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- Inscription : Mer Février 07, 2007 01:15
- Localisation : Septentrion oriental
par Ar Soner » Mar Juin 05, 2007 21:48
on dit je crois en bon français poltergeiss.
Juste pour chipoter... En bon français, on parle d'esprit frappeur, traduction littérale du mot "poltergeist" qui vient du vieil allemand : "der Geist", l'esprit, et "poltern", faire du bruit. A noter que le terme employé de nos jours dans les pays germanisants est "Klopfgeist".
Les pierres d'Ica : fausse controverse, ou vraie arnaque ? Ar Soner fait le point.
>> Pierres d'Ica <<
>> Pierres d'Ica <<
Illfurth
par psystorm » Mer Juin 06, 2007 10:01
C'était de l'humour, puisque n'oublions pas que nous sommes en Alsace. Mes ancêtres parlaient le dialecte et écrivaient en Allemand (certains parlaient et écrivaient aussi en Yiddish). Et aujourd'hui l'Alsace est française (moi je pense avant tout qu'elle est européenne).
Ceci dit pour la "nunuche", n'a-t'elle jamais entendu parler de guérisseurs ? de rebouteux, de magnétiseurs ? Vous pourriez lire des livres d'ethnologues comme Bertrand Hell, Ferançois Laplantine ("un voyant dans la ville"), Dominique Camus ('la sorcellerie en France aujourd'hui"), Jeanne Favret-Saada ("Les Mots, la mort, les sorts"), et bien d'autres livres écrits par des universitaires sur ce sujet.
Ceci dit pour la "nunuche", n'a-t'elle jamais entendu parler de guérisseurs ? de rebouteux, de magnétiseurs ? Vous pourriez lire des livres d'ethnologues comme Bertrand Hell, Ferançois Laplantine ("un voyant dans la ville"), Dominique Camus ('la sorcellerie en France aujourd'hui"), Jeanne Favret-Saada ("Les Mots, la mort, les sorts"), et bien d'autres livres écrits par des universitaires sur ce sujet.
par Seyah » Mer Juin 06, 2007 18:01
Psystorm je sais ce que sont les rebouteux merci je voulais juste comprendre par quel moyen on pouvais mettre un cheveu dans une pomme... 
...moi ce que j'aime dans les histoires ce sont aussi les détails... 
...moi ce que j'aime dans les histoires ce sont aussi les détails... Illfurth
par psystorm » Jeu Juin 07, 2007 10:25
La réponse ne peut venir que de l'intérieur de vous. Méditez sur votre question eput-être aurez vous une réponse. Sinon formulez la de façon différente jusqu'à ce que la réponse vous arrive.
Aitrement dit : L'humour est un bon mécanisme de défense - Qui se cache derrière ?
Aitrement dit : L'humour est un bon mécanisme de défense - Qui se cache derrière ?
par Seyah » Jeu Juin 07, 2007 17:22
Ha HA HA... eh bien figurez vous que j'y ai effectivement réfléchi, je pense que pour quelqu'un qui saurait attacher un cheveu à une aiguille ce devrait etre possible 
Sinon désolée je ne m'était pas aperçue que le sujet était HYPER sérieux et qu'il fallait y répondre HYPER sérieusement... Si j'ai fait de l'humour ce n'était pas pour me cacher derrière une peur quelquonque... le rire c'est la vie !
Sinon désolée je ne m'était pas aperçue que le sujet était HYPER sérieux et qu'il fallait y répondre HYPER sérieusement... Si j'ai fait de l'humour ce n'était pas pour me cacher derrière une peur quelquonque... le rire c'est la vie !
par leelou76 » Mer Juillet 18, 2007 16:46
Bonjour,
J'ai lu les 2 pages du forum concernant les possédés d'Illfurth et je dois vous dire que j'hallucine complètement.
J'ai lu aussi les pages de ce forum :
http://www.ecranlarge.com/forum/archive ... -2703.html
et voila notamment ce qu'ils en disent :
"En 1868, la petite cité d'Illfurth défraya la chronique. La feuille d'"annonces de Thann, Cernay et Saint-Amarin" du 21 mars consacre un petit article aux "deux enfants démoniaques" et annonce qu'ils seront exorcisés sous peu. En fait, les débuts de l'affaire des possédés d'Illfurth remontent à quelques années …
Chez les Burner à Illfurth, le fils aîné, Thibaut, était né le 21 août 1855 ; le second, Joseph, le 29 avril 1857.
A l'automne 1864, comme ils étaient âgés respectivement de 9 et 7 ans, tous deux se trouvèrent atteints d'un mal mystérieux, que le docteur Levy, médecin cantonal d'Altkirch ainsi que plusieurs autres confrères mulhousiens, les docteurs Krafft, Weyer et Szertecki appelés en consultations, se déclarèrent incapables à diagnostiquer. Les remèdes tentés restèrent sans effet. Thibaut, en particulier, devint d'une maigreur squelettique.
Curieuse maladie
Le 25 septembre 1865, apparurent chez tous deux des symptômes franchement anormaux. Couchés sur le dos, ils se mettaient à tourner sur eux-mêmes, comme de vraies roues, avec une rapidité effrayante … Puis ils devaient s'en prendre avec une vigueur certaine aux lits et aux meubles de la maison, avant de connaître des contorsions des membres inférieurs, violentes attaques de nerfs et de convulsions, puis tombaient, pour plusieurs heures, dans un tel état comateux qu'on les eût crus morts. http://www.isundgau.com/images/articles ... onstre.jpg
Souvent, il survenait aux malades une faim de loup, que rien ne pouvait apaiser. D'autres fois, leur ventre se gonflait. Ils sentaient courir dans leur estomac comme un animal sautillant. Thibaut, quant à lui, se trouva poursuivi par un monstre horrible, au bec de canard, aux mains griffues, au plumage immonde. En voyant le spectre planer sur son lit et faire semblant de l'étrangler, l'enfant poussa un cri effroyable, se précipita sur lui et lui arracha des plumes, à vingt ou trente reprises, en plein jour et en présence de nombreux témoins. Brûlées, ces plumes à l'odeur fétide ne laissaient aucune cendre. Des fantômes, qu'ils étaient cette fois seuls à apercevoir, les remplissaient d'une horrible frayeur.
Parfois, les enfants se trouvaient assis sur une chaise, celle-ci était tout à coup soulevée par une main invisible et lancée dans un coin, tandis que son occupant était envoyé voler dans un autre. Tant de tribulations finirent par clouer au lit les pauvres enfants au corps douloureusement démangé tel un picotement. Durant des heures entières, les enfants étaient calmes et apathiques. Tout à coup, ils s'énervaient, se raidissaient, criant, gesticulant comme des forcenés. Leur voix n'était pourtant pas celle d'un enfant, mais une puissante voix d'homme enroué. Comme les enfants gardaient la bouche fermée, il était évident que ces paroles étaient le fait d'être invisibles établis en eux. De là à penser à Satan …
Insensibles aux invocations religieuses
On essayait d'approcher d'eux un objet béni, petite croix, chapelet, médaille … mais alors ils entraient dans une violente fureur. De plus, ils avaient cessé de prier. Les noms de Jésus, de Marie, du Saint-Esprit, les faisaient se dresser en tremblant et en criant. Le premier magistrat du lieu, Monsieur Tresch, obtint une fois d'un seul coup le silence en criant aux petits : "Au nom de la très sainte Trinité, criez plus fort !".
La frayeur s'empara aussi des parents, Joseph Burner et Marie-Anne Foltzer qui devaient assister impuissants à ces désolants spectacles. Elle gagna les voisins et les visiteurs, curieux chaque jour plus nombreux, venus pour certains de loin. L'étrange rumeur s'était en effet répandue très vite dans le Sundgau, et chacun voulait aller voir ces petits et se rendre compte, bien que les journaux minimisaient voire tournaient en ridicule l'affaire. Rien n'y faisait …
Quelle origine du mal ?
Il y avait bien à Illfurth une vieille femme de mauvais renommée, chassée de son pays natal pour ses m½urs pour le moins dépravés. Les enfants n'avaient-ils pas accepté de sa main quelques pommes fatales ? C'est ce qu'avaient, murmurait-on, raconté à plusieurs reprises les esprits qui hantaient les deux enfants.
De plus, étrangement bizarre était l'angoisse des petits en présence des choses saintes, leur violente répugnance à l'égard de l'église, de la prière, du service divin ainsi que les exécrables jurons et les propos orduriers qu'ils proféraient sans cesse.
Avec cela, ils s'exprimaient, parlaient, répondaient, en langues variées, française, latine, anglaise et espagnole … eux qui ne parlaient avant leur mal que le dialecte alsacien !
Les autorités interviennent
Quoi d'étonnant, dès lors, que chacun voulut voir les pauvres petits, et surtout, que les autorités civiles et religieuses se préoccupassent de leur sort, ordonnant sur le cas une enquête approfondie ?
Au premier rang des personnes intéressées figurait le chargé d'âmes d'Illfurth, Charles Brey, grand dévot de la Vierge. Aussi, l'éminent et pieux curé portait à la famille Burner un intérêt tout particulier. Il avait vite compris que les phénomènes étaient d'origine diabolique et qu'il s'agissait d'un cas de possession.
Par sa correspondance du 8 février 1868, il en avisa l'évêque et présenta un exposé succinct. Il écrivit entre autres que "…le cordon de Saint-Joseph fortement lié qu'il soit au corps et au bras, leur serait arraché violemment par une puissance occulte et jeté dans un coin de la demeure ; le scapulaire voltigerait par la chambre. L'aîné aurait prédit la mort de deux personnes qu'il ne savait point malades, mort qui est en effet survenue depuis. Voilà ce qu'on dit, quant à moi, je n'ai encore rien vu, sinon quelques accès de contorsions…" (Archives départementales 4M54).
Après un premier exorcisme tenté par les bénédictins à Einsiedeln en mai 1868 et bien secondé par le maire Tresch et d'autres fidèles, le curé Brey adressa sur l'affaire un second rapport à l'autorité ecclésiastique, laquelle ne dépêchera qu'au printemps 1869 à Illfurth une commission de trois théologiens (Ignace Spies, maire de Sélestat, M. Martinot, directeur de la Régie à Sélestat et M. Lachermann, de la Congrégation des Frères de Marie et professeur à St Hippolyte) pour mener une enquête officielle puis au besoin procéder à l'exorcisme.
Des démons qui ont des noms
Deux esprits infernaux, au moins, habitaient en chacun des enfants. Il turent leur nom aussi longtemps qu'ils le purent. Interrogés par le Père Souquat au nom de Jésus, ils se dérobèrent à l'entretien.
L'aîné des petits, Thibaut, était habité par les démons Oribas et Ypès. Ce dernier se nommait comte de l'Enfer, préposé à 71 légions. Ypès était atteint de surdité, tant qu'il domina l'enfant, celui-ci fut complètement privé de l'ouïe, au point de ne réagir en aucune façon à un coup de pistolet tiré près de son oreille. Ce ne fut qu'au moment de sa délivrance que Thibaut entendra de nouveau.
L'un des démons qui hantaient le cadet, Joseph, s'appelait Solalethiel, et était cruel et rusé. De l'autre, on n'était pas parvenu à connaître le nom. On répondait aux questions des théologiens en différentes langues, surtout en anglais et en français. Plus tard, Thibaut pouvait s'entretenir en français impeccable, ainsi que Joseph, lequel ne savait guère encore lire. Une fois qu'ils étaient seuls, sous le regard d'une voisine qui les surveillait discrètement, ils s'entretenaient toute une journée en langue française. "
Il se trouve que je suis une descendante de Joseph BURNER et Marie-Anne FOLTZER et c'est de cette façon, tout à fait par hasard, que je suis arrivée sur ce forum.
En effet, Le couple a eu trois enfants et le cadet, né en 1859, Martin BURNER est mon arrière grand-père.
Voila pourquoi j'ai l'impression de rêver depuis tout à l'heure c incroyable.
Ainsi si vous pouviez me donner un maximum de références pour que je le documente, ça serait vraiment génial.
J'ai lu les 2 pages du forum concernant les possédés d'Illfurth et je dois vous dire que j'hallucine complètement.
J'ai lu aussi les pages de ce forum :
http://www.ecranlarge.com/forum/archive ... -2703.html
et voila notamment ce qu'ils en disent :
"En 1868, la petite cité d'Illfurth défraya la chronique. La feuille d'"annonces de Thann, Cernay et Saint-Amarin" du 21 mars consacre un petit article aux "deux enfants démoniaques" et annonce qu'ils seront exorcisés sous peu. En fait, les débuts de l'affaire des possédés d'Illfurth remontent à quelques années …
Chez les Burner à Illfurth, le fils aîné, Thibaut, était né le 21 août 1855 ; le second, Joseph, le 29 avril 1857.
A l'automne 1864, comme ils étaient âgés respectivement de 9 et 7 ans, tous deux se trouvèrent atteints d'un mal mystérieux, que le docteur Levy, médecin cantonal d'Altkirch ainsi que plusieurs autres confrères mulhousiens, les docteurs Krafft, Weyer et Szertecki appelés en consultations, se déclarèrent incapables à diagnostiquer. Les remèdes tentés restèrent sans effet. Thibaut, en particulier, devint d'une maigreur squelettique.
Curieuse maladie
Le 25 septembre 1865, apparurent chez tous deux des symptômes franchement anormaux. Couchés sur le dos, ils se mettaient à tourner sur eux-mêmes, comme de vraies roues, avec une rapidité effrayante … Puis ils devaient s'en prendre avec une vigueur certaine aux lits et aux meubles de la maison, avant de connaître des contorsions des membres inférieurs, violentes attaques de nerfs et de convulsions, puis tombaient, pour plusieurs heures, dans un tel état comateux qu'on les eût crus morts. http://www.isundgau.com/images/articles ... onstre.jpg
Souvent, il survenait aux malades une faim de loup, que rien ne pouvait apaiser. D'autres fois, leur ventre se gonflait. Ils sentaient courir dans leur estomac comme un animal sautillant. Thibaut, quant à lui, se trouva poursuivi par un monstre horrible, au bec de canard, aux mains griffues, au plumage immonde. En voyant le spectre planer sur son lit et faire semblant de l'étrangler, l'enfant poussa un cri effroyable, se précipita sur lui et lui arracha des plumes, à vingt ou trente reprises, en plein jour et en présence de nombreux témoins. Brûlées, ces plumes à l'odeur fétide ne laissaient aucune cendre. Des fantômes, qu'ils étaient cette fois seuls à apercevoir, les remplissaient d'une horrible frayeur.
Parfois, les enfants se trouvaient assis sur une chaise, celle-ci était tout à coup soulevée par une main invisible et lancée dans un coin, tandis que son occupant était envoyé voler dans un autre. Tant de tribulations finirent par clouer au lit les pauvres enfants au corps douloureusement démangé tel un picotement. Durant des heures entières, les enfants étaient calmes et apathiques. Tout à coup, ils s'énervaient, se raidissaient, criant, gesticulant comme des forcenés. Leur voix n'était pourtant pas celle d'un enfant, mais une puissante voix d'homme enroué. Comme les enfants gardaient la bouche fermée, il était évident que ces paroles étaient le fait d'être invisibles établis en eux. De là à penser à Satan …
Insensibles aux invocations religieuses
On essayait d'approcher d'eux un objet béni, petite croix, chapelet, médaille … mais alors ils entraient dans une violente fureur. De plus, ils avaient cessé de prier. Les noms de Jésus, de Marie, du Saint-Esprit, les faisaient se dresser en tremblant et en criant. Le premier magistrat du lieu, Monsieur Tresch, obtint une fois d'un seul coup le silence en criant aux petits : "Au nom de la très sainte Trinité, criez plus fort !".
La frayeur s'empara aussi des parents, Joseph Burner et Marie-Anne Foltzer qui devaient assister impuissants à ces désolants spectacles. Elle gagna les voisins et les visiteurs, curieux chaque jour plus nombreux, venus pour certains de loin. L'étrange rumeur s'était en effet répandue très vite dans le Sundgau, et chacun voulait aller voir ces petits et se rendre compte, bien que les journaux minimisaient voire tournaient en ridicule l'affaire. Rien n'y faisait …
Quelle origine du mal ?
Il y avait bien à Illfurth une vieille femme de mauvais renommée, chassée de son pays natal pour ses m½urs pour le moins dépravés. Les enfants n'avaient-ils pas accepté de sa main quelques pommes fatales ? C'est ce qu'avaient, murmurait-on, raconté à plusieurs reprises les esprits qui hantaient les deux enfants.
De plus, étrangement bizarre était l'angoisse des petits en présence des choses saintes, leur violente répugnance à l'égard de l'église, de la prière, du service divin ainsi que les exécrables jurons et les propos orduriers qu'ils proféraient sans cesse.
Avec cela, ils s'exprimaient, parlaient, répondaient, en langues variées, française, latine, anglaise et espagnole … eux qui ne parlaient avant leur mal que le dialecte alsacien !
Les autorités interviennent
Quoi d'étonnant, dès lors, que chacun voulut voir les pauvres petits, et surtout, que les autorités civiles et religieuses se préoccupassent de leur sort, ordonnant sur le cas une enquête approfondie ?
Au premier rang des personnes intéressées figurait le chargé d'âmes d'Illfurth, Charles Brey, grand dévot de la Vierge. Aussi, l'éminent et pieux curé portait à la famille Burner un intérêt tout particulier. Il avait vite compris que les phénomènes étaient d'origine diabolique et qu'il s'agissait d'un cas de possession.
Par sa correspondance du 8 février 1868, il en avisa l'évêque et présenta un exposé succinct. Il écrivit entre autres que "…le cordon de Saint-Joseph fortement lié qu'il soit au corps et au bras, leur serait arraché violemment par une puissance occulte et jeté dans un coin de la demeure ; le scapulaire voltigerait par la chambre. L'aîné aurait prédit la mort de deux personnes qu'il ne savait point malades, mort qui est en effet survenue depuis. Voilà ce qu'on dit, quant à moi, je n'ai encore rien vu, sinon quelques accès de contorsions…" (Archives départementales 4M54).
Après un premier exorcisme tenté par les bénédictins à Einsiedeln en mai 1868 et bien secondé par le maire Tresch et d'autres fidèles, le curé Brey adressa sur l'affaire un second rapport à l'autorité ecclésiastique, laquelle ne dépêchera qu'au printemps 1869 à Illfurth une commission de trois théologiens (Ignace Spies, maire de Sélestat, M. Martinot, directeur de la Régie à Sélestat et M. Lachermann, de la Congrégation des Frères de Marie et professeur à St Hippolyte) pour mener une enquête officielle puis au besoin procéder à l'exorcisme.
Des démons qui ont des noms
Deux esprits infernaux, au moins, habitaient en chacun des enfants. Il turent leur nom aussi longtemps qu'ils le purent. Interrogés par le Père Souquat au nom de Jésus, ils se dérobèrent à l'entretien.
L'aîné des petits, Thibaut, était habité par les démons Oribas et Ypès. Ce dernier se nommait comte de l'Enfer, préposé à 71 légions. Ypès était atteint de surdité, tant qu'il domina l'enfant, celui-ci fut complètement privé de l'ouïe, au point de ne réagir en aucune façon à un coup de pistolet tiré près de son oreille. Ce ne fut qu'au moment de sa délivrance que Thibaut entendra de nouveau.
L'un des démons qui hantaient le cadet, Joseph, s'appelait Solalethiel, et était cruel et rusé. De l'autre, on n'était pas parvenu à connaître le nom. On répondait aux questions des théologiens en différentes langues, surtout en anglais et en français. Plus tard, Thibaut pouvait s'entretenir en français impeccable, ainsi que Joseph, lequel ne savait guère encore lire. Une fois qu'ils étaient seuls, sous le regard d'une voisine qui les surveillait discrètement, ils s'entretenaient toute une journée en langue française. "
Il se trouve que je suis une descendante de Joseph BURNER et Marie-Anne FOLTZER et c'est de cette façon, tout à fait par hasard, que je suis arrivée sur ce forum.
En effet, Le couple a eu trois enfants et le cadet, né en 1859, Martin BURNER est mon arrière grand-père.
Voila pourquoi j'ai l'impression de rêver depuis tout à l'heure c incroyable.
Ainsi si vous pouviez me donner un maximum de références pour que je le documente, ça serait vraiment génial.
par dob » Jeu Juillet 19, 2007 05:21
Leelou76... Ouf, pauvre de toi, mais tout de même...
Si tout le monde descend de la même souche, on a tous eu des ancêtres, de près ou de loin, qui ont passé par des expériences similaires... (si ça peut te réconforter, lol, désolé).
Si tout le monde descend de la même souche, on a tous eu des ancêtres, de près ou de loin, qui ont passé par des expériences similaires... (si ça peut te réconforter, lol, désolé).
On peut affirmer que l'important c'est ce qui compte.
possédés Illfurth
par psystorm » Jeu Juillet 19, 2007 09:05
Bonjour Leelou
Je suis moi-même descendant de personne qui ont été certainement mêlés à cette affaire - ce qui a marqué les descendants, qui eux s'en souviennent.
Les textes proviennent de "personnes bien pensantes", proches du catholicisme, il est facile d'accuser une vieille sorcière !
La réalité est certainement toute autre, mais on ne la connaîtra pas réellement.
Cordialement
Je suis moi-même descendant de personne qui ont été certainement mêlés à cette affaire - ce qui a marqué les descendants, qui eux s'en souviennent.
Les textes proviennent de "personnes bien pensantes", proches du catholicisme, il est facile d'accuser une vieille sorcière !
La réalité est certainement toute autre, mais on ne la connaîtra pas réellement.
Cordialement
par I.C.U » Jeu Juillet 19, 2007 12:23
Y aurait-il un lien entre la pomme en question et le péché originel ?
C'est juste une question pratique sur cette prétendue malédiction qui pourrait alors porter l'oeil du serpent , le diable sur ces deux enfants .
Rah je m'y ferais jamais , jsuis hermetiquement fermé à la religion , j'ai l'impression de raconter n'importe quoi ...
C'est juste une question pratique sur cette prétendue malédiction qui pourrait alors porter l'oeil du serpent , le diable sur ces deux enfants .
Rah je m'y ferais jamais , jsuis hermetiquement fermé à la religion , j'ai l'impression de raconter n'importe quoi
...Culpa, misericordia, pietas ac gratia... En grOs.
Ascendance BURNER
par leelou76 » Ven Juillet 20, 2007 17:24
Merci pour vos réponses compatissantes! 
Ce que je trouve fou dans cette histoire, c'est qu'à l'époque (1872) ils ont carrément construit un monument commémoratif pour les frères BURNER et que pleins de livres parlent de cette histoire.
Personnellement, je suis complètement athée et je pencherais plus pour une explication du genre : crises d'épilepsie, somnanbulisme, dédoublement de la personnalité, etc.
A cette époque les gens étaient très crédules et s'en remettaient directemnt aux religieux dès qu'un phénomène était inexpliqué.
ce qui est drôle malgré tout, c'est que les parents des enfants BURNER s'appelaient Joseph et Marie.
Ce que je trouve fou dans cette histoire, c'est qu'à l'époque (1872) ils ont carrément construit un monument commémoratif pour les frères BURNER et que pleins de livres parlent de cette histoire.
Personnellement, je suis complètement athée et je pencherais plus pour une explication du genre : crises d'épilepsie, somnanbulisme, dédoublement de la personnalité, etc.
A cette époque les gens étaient très crédules et s'en remettaient directemnt aux religieux dès qu'un phénomène était inexpliqué.
ce qui est drôle malgré tout, c'est que les parents des enfants BURNER s'appelaient Joseph et Marie.
par DASyhef » Ven Juillet 20, 2007 21:44
si je me souviens bien, par contre, pour faire suite à un débat sur le langage, et selon ma bible satanique qui se trouve dans le fond de la cave, le langage du diable est l' énochien... mais faudrait que je vérifie.
je pourrais éventuellement dire ça d' ici la semaine prochaine.
(ce serait aussi, le langage des anges; rien de plus logique quand on connait l' origine des démons)
je pourrais éventuellement dire ça d' ici la semaine prochaine.
(ce serait aussi, le langage des anges; rien de plus logique quand on connait l' origine des démons)
Dark Industries Inc
- directeur adjoint Skinner
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par directeur adjoint Skinner » Dim Juillet 29, 2007 13:19
Pour répondre à la question posée plus haut, oui il y a bien un lien entre le péché originel et la pomme. Il suffit de lire le 1er chapitre de la Genèse.
L'Apocalypse du 21 décembre 2012 n'a pas eu lieu. Ce ne fut pourtant pas une surprise. Lisez cet article et vous comprendrez:
http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/2012
http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/2012
par Pandore » Dim Juillet 29, 2007 14:07
Perso j'aurais tendance à y croire , mais le problème c'est qu'en ce temps là la moindre crise d'épilepsie était considérée comme une possession.
Maintenant mis a part la religion il peut y avoir tout simplement de la magie noire là dessous.
Les cheveux sont trés utilisés en magie noire surtout les gris, il y a quelques années mes parents avaient un restaurant et depuis quelques temps on avait plein de tuiles, un jour avec ma maman on faisait le ménage et en nettoyant les pots des plantes on trouve, enroulés à chaque tiges des cheveux gris avec une sorte de petit sceau en cire noire pour qu'ils tiennent.
Mon père connaissant pas mal de choses en magie et ésotérisme a directement brulés les cheveux et en à jeté les cendres dans une rivière.
Voila pour la petite parenthèses j'aurai tendance à etre sceptique dans cette histoire mais j'ai vu pas mal de choses "bizarres" dans ma vie et donc je reste ouverte à l'éventualité de la possession et de l'exorcisme.
Maintenant mis a part la religion il peut y avoir tout simplement de la magie noire là dessous.
Les cheveux sont trés utilisés en magie noire surtout les gris, il y a quelques années mes parents avaient un restaurant et depuis quelques temps on avait plein de tuiles, un jour avec ma maman on faisait le ménage et en nettoyant les pots des plantes on trouve, enroulés à chaque tiges des cheveux gris avec une sorte de petit sceau en cire noire pour qu'ils tiennent.
Mon père connaissant pas mal de choses en magie et ésotérisme a directement brulés les cheveux et en à jeté les cendres dans une rivière.
Voila pour la petite parenthèses j'aurai tendance à etre sceptique dans cette histoire mais j'ai vu pas mal de choses "bizarres" dans ma vie et donc je reste ouverte à l'éventualité de la possession et de l'exorcisme.
par DASyhef » Dim Juillet 29, 2007 14:38
anto a écrit :Eh ben personbne n'as dit qu'ils faisaient des prieres en latin ou alors c'etait des rythe Satanique.
Alors qui a dit ça?
anto a écrit :Moi j'y crois, ils parlent latin parce que toute les prieres sont en latin les araméen et compagnie ils n'ont jamais fais de prieres chrétienne.
Comme j' ai dit avant, le langage satanique est l' enochien, je crois. Faudrait que je retrouve la bible d' Anton Lavey.
Dark Industries Inc
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