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Les gladiateurs se cachent pour mourir
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Les gladiateurs se cachent pour mourir
Les gladiateurs se cachent pour mourir
Safi DOUHI - (25/02/06)
L’étude de restes retrouvés dans un cimetière de gladiateurs romains apporte une lumière nouvelle sur la façon dont se déroulaient les combats de ces guerriers du divertissement.
Des chercheurs de l’université médicale de Vienne et de l’institut autrichien d’archéologie ont, en effet, analysé les blessures osseuses de 67 gladiateurs, dont les restes ont été retrouvés à Ephèse (Turquie), pour connaître exactement les circonstances de leur mort. Leur découverte est en fait double.
D’une part, le faible nombre de blessures et de mutilations constatées laisse penser que les combats étaient strictement réglementés (comme les le montre et, d’autre part, les traumatismes observés à l’avant des crânes traduisent l’utilisation d’une seule arme à la fois et non un florilège comme dans le film de Ridley Scott.
Plus surprenant, dix des combattants semblent avoir succombé à l’impact d’un puissant coup de marteau carré sur le côté de la tête. Cette dernière observation remettrait en question la mise à mort des combattants devant la foule à qui la décision revenait néanmoins. La trace pourrait bien être le fait d’un bourreau chargé d’achever les perdants une fois sortis de l’arène.
Pour les chercheurs, ces observations assènent un coup fatal aux théories qui faisaient des combats de gladiateurs un véritable art martial où la mort demeurait une sentence relativement rare.
Source : Sciences et Avenir
Safi DOUHI - (25/02/06)
L’étude de restes retrouvés dans un cimetière de gladiateurs romains apporte une lumière nouvelle sur la façon dont se déroulaient les combats de ces guerriers du divertissement.
Des chercheurs de l’université médicale de Vienne et de l’institut autrichien d’archéologie ont, en effet, analysé les blessures osseuses de 67 gladiateurs, dont les restes ont été retrouvés à Ephèse (Turquie), pour connaître exactement les circonstances de leur mort. Leur découverte est en fait double.
D’une part, le faible nombre de blessures et de mutilations constatées laisse penser que les combats étaient strictement réglementés (comme les le montre et, d’autre part, les traumatismes observés à l’avant des crânes traduisent l’utilisation d’une seule arme à la fois et non un florilège comme dans le film de Ridley Scott.
Plus surprenant, dix des combattants semblent avoir succombé à l’impact d’un puissant coup de marteau carré sur le côté de la tête. Cette dernière observation remettrait en question la mise à mort des combattants devant la foule à qui la décision revenait néanmoins. La trace pourrait bien être le fait d’un bourreau chargé d’achever les perdants une fois sortis de l’arène.
Pour les chercheurs, ces observations assènent un coup fatal aux théories qui faisaient des combats de gladiateurs un véritable art martial où la mort demeurait une sentence relativement rare.
Source : Sciences et Avenir
Même actuellement, un glaive qui vous traverse l'abdomen, ce n'est pas l'idéal. J'ai l'impression qu'un médecin de l'époque examinait la blessure et si celle-ci était considérée comme incurable, on avait droit au coup de merlin sur la tempe, l'histoire de vous épargner des souffrances inutiles et parfois longues.
L’examen du scanner de la momie du pharaon Toutankhamon révèle que le jeune souverain ne serait pas mort assassiné, contrairement à certaines spéculations, sans pour autant résoudre définitivement le mystère de sa mort, selon le compte-rendu publié aujourd’hui par les autorités égyptiennes.
Devenu pharaon à l’âge de 8 ans, décédé une dizaine d’années après, Toutankhamon est arrivé au pouvoir en 1335 av JC, après la ‘révolution religieuse’ d’Akhenaton qui avait déstabilisé le pays.
Toutankhamon aurait-il fait les frais de cette période trouble? De précédentes radiographies avaient révélé la présence d’une blessure derrière l’oreille gauche qui aurait pu provoquer une hémorragie. De quoi alimenter la thèse de l’assassinat.
Cependant l’image en trois dimensions obtenue par l’équipe de Zahi Hawass, le directeur du Conseil suprême des antiquités égyptiennes, ne confirme pas cette blessure.
La momie ne porte aucune trace de coup fatal porté derrière la tête ou ailleurs.
Le jeune pharaon était en bonne santé et n’avait pas souffert de problèmes de croissance ou de maladies pendant son enfance, estiment les experts.
Ces derniers se divisent sur l’interprétation d’une fracture du fémur observée sur la momie. Certains pensent qu’elle a été provoquée par les manipulations de la momie lors de sa découverte en 1922, d’autres supposent que la blessure a pu s’infecter et entraîner la mort du jeune homme. Zahi Hawass estime qu’avec cet examen «l’affaire est close» et que «le roi ne doit plus être dérangé».
En tant que chef du Conseil des antiquités égyptiennes, c’est lui qui attribue les autorisations de fouilles ou de prélèvements aux équipes de recherche en Egypte. - Source : http://users.skynet.be/ML-Egyptomania/P ... Mythe.html
Cela dit, même si c'est intéressant, je pense que nous nous sommes quelque peu éloignés du sujet initial, des gladiateurs à Touthankamon, ça fait un sacré bond en arrière.
Devenu pharaon à l’âge de 8 ans, décédé une dizaine d’années après, Toutankhamon est arrivé au pouvoir en 1335 av JC, après la ‘révolution religieuse’ d’Akhenaton qui avait déstabilisé le pays.
Toutankhamon aurait-il fait les frais de cette période trouble? De précédentes radiographies avaient révélé la présence d’une blessure derrière l’oreille gauche qui aurait pu provoquer une hémorragie. De quoi alimenter la thèse de l’assassinat.
Cependant l’image en trois dimensions obtenue par l’équipe de Zahi Hawass, le directeur du Conseil suprême des antiquités égyptiennes, ne confirme pas cette blessure.
La momie ne porte aucune trace de coup fatal porté derrière la tête ou ailleurs.
Le jeune pharaon était en bonne santé et n’avait pas souffert de problèmes de croissance ou de maladies pendant son enfance, estiment les experts.
Ces derniers se divisent sur l’interprétation d’une fracture du fémur observée sur la momie. Certains pensent qu’elle a été provoquée par les manipulations de la momie lors de sa découverte en 1922, d’autres supposent que la blessure a pu s’infecter et entraîner la mort du jeune homme. Zahi Hawass estime qu’avec cet examen «l’affaire est close» et que «le roi ne doit plus être dérangé».
En tant que chef du Conseil des antiquités égyptiennes, c’est lui qui attribue les autorisations de fouilles ou de prélèvements aux équipes de recherche en Egypte. - Source : http://users.skynet.be/ML-Egyptomania/P ... Mythe.html
Cela dit, même si c'est intéressant, je pense que nous nous sommes quelque peu éloignés du sujet initial, des gladiateurs à Touthankamon, ça fait un sacré bond en arrière.
Mais selon les dernières analyses, du tissu inflammatoire se serait créé au niveau du genou ce qui montre qu'il y avait une blessure très sérieuse qui aurait pu mener à la mort par septicémie.
Le rapport avec le sujet est bel et bien, qu'autrefois la mort était plus probable qu'aujourd'hui en cas de blessure, ce qui pourrait expliquer le coup de grâce porté aux gladiateurs..... Ouf, un peu long à expliquer.
Le rapport avec le sujet est bel et bien, qu'autrefois la mort était plus probable qu'aujourd'hui en cas de blessure, ce qui pourrait expliquer le coup de grâce porté aux gladiateurs..... Ouf, un peu long à expliquer.
- Minus
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- Inscription : Ven Décembre 09, 2005 07:28
- Localisation : Montréal et Lyon (la bilocuité c'est cool !!! !)
Oui... j'ai cru que Toutankhamon était gladiateur à un moment
Pour revenir au sujet, cette information est très précieuse pour le déroulement des mises à mort qui n'étaient donc pas forcément en public...
Mais si l'on achève les blessés trop graves, on devait très certainement achever aussi ceux qui avaient remporté les suffrages du public.
Sinon les mises à mort n'étaient certes pas fréquentes car cela coûtait cher (il fallait rembourser). Par contre les mises à mort devaient être moins fréquentes en certains endroits retirés de l'Empire comme ici en Turquie.

Pour revenir au sujet, cette information est très précieuse pour le déroulement des mises à mort qui n'étaient donc pas forcément en public...
Mais si l'on achève les blessés trop graves, on devait très certainement achever aussi ceux qui avaient remporté les suffrages du public.
Sinon les mises à mort n'étaient certes pas fréquentes car cela coûtait cher (il fallait rembourser). Par contre les mises à mort devaient être moins fréquentes en certains endroits retirés de l'Empire comme ici en Turquie.
Des informations complémentaires.
Les gladiateurs mourraient dans l'ombre d'un bourreau
Par Christophe Olry, Futura-Sciences, le 02/03/2006 à 10h21
Les gladiateurs, célèbres pour la violence de leurs affrontements, et pour le divertissement qu’ils offraient au peuple romain, étaient peut-être soumis à un règlement beaucoup plus strict que l'on ne pensait...
En effet, l’étude des vestiges d’un cimetière de gladiateurs situé à Ephèse, en Turquie, tend à prouver que leurs combats n’étaient pas aussi sanguinaires que dépeints dans le film Gladiator de Ridley Scott, mais que, bien au contraire, les guerriers se pliaient à des règles précises, et n’avaient pas recours à la violence sauvage et à la mutilation.
L’analyse des restes osseux, par les chercheurs de l’université médicale de Vienne et de l’institut autrichien d’archéologie, confirme également ce que de nombreux historiens suspectaient déjà : les gladiateurs condamnés à mort par la foule n’étaient pas abattus devant les spectateurs, mais quittaient l’arène en vie, avant d’être confiés à un bourreau qui, en coulisse, scellait la décision des romains d’un violent coup de marteau carré sur la tête.
Pour aboutir à ces conclusions, les archéologues ont analysé au microscope et au CT Scanner, les blessures osseuses de 67 gladiateurs, découverts en 1993 dans un cimetière turque. Ils ont ainsi pu déterminer quels coups avaient entraîné leur mort.
Ils ont ainsi observé des traumatismes à l’avant du crâne, qui montrent qu’ils n’utilisaient qu’un seul type d’arme, et que les combats se déroulaient davantage sous forme de duels que de mêlées. D’autre part, le peu de mutilations et de blessures qu’ils ont enregistrées sur les structures osseuses témoignent davantage de combats réglementés que de combats libres.
Ensuite, bien que la plupart des gladiateurs portaient des casques, dix d’entre eux sont morts d’un coup de marteau sur le côté de la tête. Les archéologues avancent l’explication d’une mise à mort par un bourreau, en dehors de l’arène, et consécutive au combat.
L’équipe d’archéologues a conscience que cette étude remet en cause la théorie selon laquelle le combat de gladiateur était un véritable art martial, où la mise à mort était rare.
Source : Futura-Sciences
Les gladiateurs mourraient dans l'ombre d'un bourreau
Par Christophe Olry, Futura-Sciences, le 02/03/2006 à 10h21
Les gladiateurs, célèbres pour la violence de leurs affrontements, et pour le divertissement qu’ils offraient au peuple romain, étaient peut-être soumis à un règlement beaucoup plus strict que l'on ne pensait...
En effet, l’étude des vestiges d’un cimetière de gladiateurs situé à Ephèse, en Turquie, tend à prouver que leurs combats n’étaient pas aussi sanguinaires que dépeints dans le film Gladiator de Ridley Scott, mais que, bien au contraire, les guerriers se pliaient à des règles précises, et n’avaient pas recours à la violence sauvage et à la mutilation.
L’analyse des restes osseux, par les chercheurs de l’université médicale de Vienne et de l’institut autrichien d’archéologie, confirme également ce que de nombreux historiens suspectaient déjà : les gladiateurs condamnés à mort par la foule n’étaient pas abattus devant les spectateurs, mais quittaient l’arène en vie, avant d’être confiés à un bourreau qui, en coulisse, scellait la décision des romains d’un violent coup de marteau carré sur la tête.
Pour aboutir à ces conclusions, les archéologues ont analysé au microscope et au CT Scanner, les blessures osseuses de 67 gladiateurs, découverts en 1993 dans un cimetière turque. Ils ont ainsi pu déterminer quels coups avaient entraîné leur mort.
Ils ont ainsi observé des traumatismes à l’avant du crâne, qui montrent qu’ils n’utilisaient qu’un seul type d’arme, et que les combats se déroulaient davantage sous forme de duels que de mêlées. D’autre part, le peu de mutilations et de blessures qu’ils ont enregistrées sur les structures osseuses témoignent davantage de combats réglementés que de combats libres.
Ensuite, bien que la plupart des gladiateurs portaient des casques, dix d’entre eux sont morts d’un coup de marteau sur le côté de la tête. Les archéologues avancent l’explication d’une mise à mort par un bourreau, en dehors de l’arène, et consécutive au combat.
L’équipe d’archéologues a conscience que cette étude remet en cause la théorie selon laquelle le combat de gladiateur était un véritable art martial, où la mise à mort était rare.
Source : Futura-Sciences
- eaglekiller
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- Message(s) : 466
- Inscription : Mer Juin 11, 2003 12:02
- Localisation : val d'oise
Il y a un détail sur lequel je ne suis pas d'accord. Pourquoi la mise à mort s'effectuerait-elle en dehors de l'arène ? Le bourreau pourrait tout aussi bien remplir son office dans l'arène. Rien dans ce que j'ai lu ne prouve que l'éxécution de la sentence se fasse à l'abri des regards ?
Le temps est il la roue qui tourne ou bien la trace qu'elle laisse?
En principe, un gladiateur, ça coûtait cher, entraînement, nourriture, soins, etc.
Donc, il est possible que les règles de combat fussent strictes et il n'y avait pas de mise à mort immédiate, comme dans ces films hollywoodiens, réputés pour leur grande liberté avec la vérité historique.
Je pense qu'il est même possible qu'il n'y avait pas de mise à mort du tout, j'entends par là, que le vainqueur achève lui-même le vaincu.
Cependant, il est possible que le vaincu se soit pris un très mauvais coup, entraînant une issue fatale à plus ou moins brève échéance.
La blessure pouvait aussi être trop longue à soigner et l'issue incertaine pour l'époque, avant d'avoir une guérison complète. Le blessé étant incapable de combattre sur une longue période, donc improductif.
Dans ce cas, on peut penser qu'un " bourreau " était présent pour abréger les souffrances du gladiateur impossible à soigner, il faisait ça d'un bon coup de masse bien placé sur la tête du blessé.
Donc, il est possible que les règles de combat fussent strictes et il n'y avait pas de mise à mort immédiate, comme dans ces films hollywoodiens, réputés pour leur grande liberté avec la vérité historique.
Je pense qu'il est même possible qu'il n'y avait pas de mise à mort du tout, j'entends par là, que le vainqueur achève lui-même le vaincu.
Cependant, il est possible que le vaincu se soit pris un très mauvais coup, entraînant une issue fatale à plus ou moins brève échéance.
La blessure pouvait aussi être trop longue à soigner et l'issue incertaine pour l'époque, avant d'avoir une guérison complète. Le blessé étant incapable de combattre sur une longue période, donc improductif.
Dans ce cas, on peut penser qu'un " bourreau " était présent pour abréger les souffrances du gladiateur impossible à soigner, il faisait ça d'un bon coup de masse bien placé sur la tête du blessé.
- Poltergeist binoclard
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- Message(s) : 6916
- Inscription : Mer Juillet 07, 2004 13:03
Sénèque est un hoax
Cela semble logique, mais... n'avons-nous pas des documents historiques qui attestent que la mise à mort/survie des gladiateurs dépendait de la décision de la foule ?
J'ai du mal à croire que tout cela ait été inventé à Hollywood (même si les films sont généralement très éloignés de la vérité historique
).
Edit : j'ai trouvé sur ce site un passage intéressant :
Sans me risquer à commettre une traduction qui ne pourrait être qu'approximative, il me semble que ce passage "prouve" que tout n'a pas été inventé à Hollywood.
Cependant, on est en droit de remettre en doute les informations contenues sur ce site, puisqu'elles sont par exemple en contradiction avec celles présentées dans l'article de Sciences et Avenir.
J'ai du mal à croire que tout cela ait été inventé à Hollywood (même si les films sont généralement très éloignés de la vérité historique

Edit : j'ai trouvé sur ce site un passage intéressant :
L'auteur de ce site a écrit :Martial writes in De Spectaculis (XXXI), that, when spectators pleaded for the lives of both men who had fought well, "Caesar himself obeyed his own law: that law was, when the prize was set up, to fight until the finger was raised," i.e., until one had acknowledged defeat (ad digitum). It was this enactment of power and munificence before the citizens of Rome that served to legitimate and dramatize his imperial position.
Sans me risquer à commettre une traduction qui ne pourrait être qu'approximative, il me semble que ce passage "prouve" que tout n'a pas été inventé à Hollywood.
Cependant, on est en droit de remettre en doute les informations contenues sur ce site, puisqu'elles sont par exemple en contradiction avec celles présentées dans l'article de Sciences et Avenir.
Est-il possible de créer un site neutre, objectif, fiable et complet sur le paranormal ? Il serait idiot de ne pas essayer :
http://www.paranormal-encyclopedie.com/
Pour de l'humour :
http://paulbinocle.blogspot.com/
http://www.paranormal-encyclopedie.com/
Pour de l'humour :
http://paulbinocle.blogspot.com/
- paléo-raph
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- Message(s) : 23
- Inscription : Mar Octobre 10, 2006 13:40
- Localisation : Liège
Comme ces gladiateurs ont été retrouvés dans le même cimetière, peut etre que ces 10 gladiateurs étaient tous les perdants de combats contre un gladiateur vedette qui utilisait des armes du genre de ces marteaux de guerres (destinés a écraser les casques avec la tête dedans)
http://www.imaginaire.com/imgprod/600612-G.jpg
http://www.imaginaire.com/imgprod/600054-G.jpg
Et qui à la fin du combat, mettait à mort les perdants
Mais bon, j'ai lu ceci également:"Echion laisse supposer que les gladiateurs grièvement blessés pouvaient, par contre, être achevés, si leur état était jugé trop critique, dans le spoliarium, pièce où l’on dépouillait les morts de leur armement. Si l’on en croit notre chiffonnier, il pouvait arriver qu’un gladiateur (inconnu du public, bien sûr) se fasse passer pour grièvement blessé et retrouve miraculeusement la santé hors de la vue des spectateurs ! A Rome, des garçons d’arène déguisés en Charon vérifiaient devant le public que les morts étaient bien morts et achevaient les mourants d’un coup de maillet. Mais toutes les fraudes sont possibles."
http://www.noctes-gallicanae.org/Munera/aficionado.htm
http://www.imaginaire.com/imgprod/600612-G.jpg
http://www.imaginaire.com/imgprod/600054-G.jpg
Et qui à la fin du combat, mettait à mort les perdants

Mais bon, j'ai lu ceci également:"Echion laisse supposer que les gladiateurs grièvement blessés pouvaient, par contre, être achevés, si leur état était jugé trop critique, dans le spoliarium, pièce où l’on dépouillait les morts de leur armement. Si l’on en croit notre chiffonnier, il pouvait arriver qu’un gladiateur (inconnu du public, bien sûr) se fasse passer pour grièvement blessé et retrouve miraculeusement la santé hors de la vue des spectateurs ! A Rome, des garçons d’arène déguisés en Charon vérifiaient devant le public que les morts étaient bien morts et achevaient les mourants d’un coup de maillet. Mais toutes les fraudes sont possibles."
http://www.noctes-gallicanae.org/Munera/aficionado.htm
Cordialement, @Raph
Si les gladiateurs porteurs de cette "marque" ont tous été retrouvés au même endroit, on peut supposer qu'ils ont tous eu affaire à un adversaire très fort (j'imagine bien un colosse avec son énorme marteau lol) non ? Pourquoi forcément un bourreau, et pas simplement un champion de l'époque ? Pour l'histoire du casque soit les victimes n'en portaient pas, soit il leur enlevait avant de les mettre à mort sur demande des spectateurs...
un article récent sur les gladiateurs :
http://www.scienceshumaines.com/dans-la ... 14866.html
http://www.scienceshumaines.com/dans-la ... 14866.html
"the religious man stating his case is in essence explaining himself. When a fanatic is contradicted he feels a threat to his own existence; he reacts violently"
Re: Les gladiateurs se cachent pour mourir
bonjour à tous.
Pour ce qui est du fait d'achever les gladiateurs par un coup pratiqué à l'aide d'un maillet, il semblerait que cette théorie soit vérifiée et ceci pour 2 raisons : la première est que l'on a retrouvé le même genre de blessures sur des cadavres de légionnaires et que cette pratique fut même courante.
Deuxièmement, il est communément admis chez les historiens, après l'étude de nombreuses fresques représentant des combats de gladiateurs et celle de plusieurs squelettes de gladiateurs, que les combattants étaient mis à mort sur place et d'un coup d'un glaive spécialement conçue pour cette mise à mort dans le coeur. D'ailleurs, il découle de ces études que le geste confirmant la mise à mort n'était pas un pouce tendu vers le sol, mais que l'organisateur effectuait un geste (toujours avec le pouce tendu) en direction de son coeur.
Pour ce qui est du fait d'achever les gladiateurs par un coup pratiqué à l'aide d'un maillet, il semblerait que cette théorie soit vérifiée et ceci pour 2 raisons : la première est que l'on a retrouvé le même genre de blessures sur des cadavres de légionnaires et que cette pratique fut même courante.
Deuxièmement, il est communément admis chez les historiens, après l'étude de nombreuses fresques représentant des combats de gladiateurs et celle de plusieurs squelettes de gladiateurs, que les combattants étaient mis à mort sur place et d'un coup d'un glaive spécialement conçue pour cette mise à mort dans le coeur. D'ailleurs, il découle de ces études que le geste confirmant la mise à mort n'était pas un pouce tendu vers le sol, mais que l'organisateur effectuait un geste (toujours avec le pouce tendu) en direction de son coeur.
Mon esprit est en cavale, mais moi j' respire, c'est déjà pas mal
Re: Les gladiateurs se cachent pour mourir
Exactement pour le geste de la mise à mort (chose rare), car un gladiateur formé, cela coûtait très cher à l'époque.
Il y avait le pouce vers le haut, soit la vie sauve. Soit la mise à mort, consistant en le poing droit tendu en bout de bras, également tendu et le pouce à l'horizontale, soit effectivement dirigé vers le coeur du décideur, qui signifiait la mise à mort.
Le pouce vers le bas, décision d'exécution, n'a pas existé.
Maintenant, il faut savoir qu'excepté certains gladiateurs tués dans l'arène, tout était fait pour les soigner lors des blessures encourues par des éminents chirurgiens de l'époque.
Des corps de gladiateurs décédés et exhumés a notre époque laissent nettement constater au crâne, l'impact identifiable de ce fameux coup de maillet, destiné à abréger les souffrances dans les cas désespérés, il était appliqué par un spécialiste dans le genre.
Il y avait le pouce vers le haut, soit la vie sauve. Soit la mise à mort, consistant en le poing droit tendu en bout de bras, également tendu et le pouce à l'horizontale, soit effectivement dirigé vers le coeur du décideur, qui signifiait la mise à mort.
Le pouce vers le bas, décision d'exécution, n'a pas existé.
Maintenant, il faut savoir qu'excepté certains gladiateurs tués dans l'arène, tout était fait pour les soigner lors des blessures encourues par des éminents chirurgiens de l'époque.
Des corps de gladiateurs décédés et exhumés a notre époque laissent nettement constater au crâne, l'impact identifiable de ce fameux coup de maillet, destiné à abréger les souffrances dans les cas désespérés, il était appliqué par un spécialiste dans le genre.
Re: Les gladiateurs se cachent pour mourir
Cela a été confirmé, de plus, par l'examen d'un objet figuré la plupart du temps dans la main de ce que l'on pensait être un arbitre sur les fresques ou bas reliefs.
Jusque récemment, la destination de cette sorte de petit bâton, proche du marteau d'armes médiéval, n'était pas certaine, mais la découverte des blessures mortelles sur les cranes à révélé l'usage d'un instrument servant de coup de grâce en quelque sorte.
Jusque récemment, la destination de cette sorte de petit bâton, proche du marteau d'armes médiéval, n'était pas certaine, mais la découverte des blessures mortelles sur les cranes à révélé l'usage d'un instrument servant de coup de grâce en quelque sorte.
Je ne sais pas si Dieu existe, mais si il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse. (W.Allen)
Re: Les gladiateurs se cachent pour mourir
Ce que je ne savais pas, c'est que cette pratique était appliquée aux légionnaires, mais cela ne m'étonne pas, car ils n'étaient pas des mauviettes.
Si mes souvenirs sont exacts, ils devaient faire 20 ans de service avant de pouvoir quitter l'armée après l'engagement.
Disons, qu'il s'agissait d'une euthanasie de l'époque, pour les cas sans issue.
Si mes souvenirs sont exacts, ils devaient faire 20 ans de service avant de pouvoir quitter l'armée après l'engagement.
Disons, qu'il s'agissait d'une euthanasie de l'époque, pour les cas sans issue.
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