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Mars Express déploie un radar et recherche de l'eau liquide
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Mars Express déploie un radar et recherche de l'eau liquide
Mars Express déploie un radar à la recherche de l'eau liquide !
Par Olivier Poch - Futura-Sciences, le 27/04/2004 à 15h04
La sonde Mars Express, en orbite autour de la planète rouge depuis le 25 Décembre, poursuit sa mission avec succès. La sonde renvoie des clichés fabuleux de la surface de la planète Mars. Les flancs du volcan Ascraeus Mons, ou encore les falaises de Olympus Mons et les gorges de Valles Marineris ont été photographiés par l’œil fin de la caméra haute résolution HRSC de Mars Express.
Aujourd'hui, un évènement important a eu lieu en orbite autour de la planète rouge. La sonde européenne a déployé un radar de 40 mètres de long, une immense antenne qui va lui permettre de sonder les profondeurs de la planète rouge (jusqu’à 5 kilomètres au mieux) ! Telle une grande baguette de sourcier métallique, l’instrument baptisé MARSIS sera capable de sonder le sous-sol martien sur plusieurs kilomètres de profondeur pour y déceler d’éventuelles nappes d’eau liquide et étudier la structure et la composition de la croûte supérieure martienne.
Les scientifiques pensent en effet que le sous-sol de la planète pourrait héberger à partir de 2 kilomètres de profondeur des nappes d’eau liquide. Si la planète a connu dans le passé l’écoulement de l’eau à sa surface, comme le montrent les réseaux fluviaux et les observations du robot Opportunity, celle-ci s’est bien cachée quelque part puisqu’on n’en décèle aucune trace sur le sol rouge et poussiéreux de Mars.
En fait, une partie de cette eau se serait volatilisée dans l’espace, une autre partie se serait retrouvée dans les glaces des pôles et une dernière se serait infiltrée dans le sol.
« Une détection définitive d’eau liquide serait très importante, étant donné le rôle majeur que l'eau joue tant dans la géochimie que dans les processus biologiques » a déclaré Bruce Jakosky, directeur du Center for Astrobiology de l’Université du Colorado. Il ajoute : « s'il y a de l’eau liquide, alors la vie pourrait exister ».
La sonde européenne Mars Express (source : ESA)
En effet, si Mars Express détecte bien des nappes d’eau liquide, cela ne pourra que relancer le débat sur l’existence de vie actuellement sur la planète rouge. Si la vie a existé un jour sur la planète Mars lorsque l’eau y était abondante, celle-ci aurait-elle suivi le précieux liquide et se serait-elle réfugiée dans ces éventuelles nappes souterraines ?
Cette question est d’autant plus passionnante que la sonde a récemment confirmé l’observation faite par deux équipes d’astronomes, à savoir la détection de méthane dans l’atmosphère martienne. Ce méthane peut avoir deux origines : une origine biologique, il pourrait être produit par des êtres vivants méthanogènes, c’est à dire producteurs de méthane, ou bien il serait produit par des mécanismes volcaniques.
Dans les deux cas, cette détection de méthane, ajoutée à l’éventuelle détection future de nappes d’eau liquide dans le sous-sol, sont de véritables bonus pour la vie ! S’il existe des poches d’eau liquide chauffées par un mécanisme volcanique à une température relativement chaude dans le sous-sol martien, la vie aurait toutes ses chances pour se développer, proliférer… et produire du méthane ?
C’est une hypothèse optimiste ; cependant ne nous avançons pas plus, Mars Express a déployé son radar MARSIS et nous saurons donc prochainement si ces nappes liquides tant attendues existent dans les entrailles de la planète rouge…
Le radar MARSIS en action (Source : ESA)
Outre les poches d’eau, le radar MARSIS sera également capable de distinguer avec précision la structure souterraine des coulées de lave, des cratères d’impact ou encore des champs de dunes… Mesurer l’épaisseur du sol, ses discontinuités, ses différentes couches, le MARSIS sera un véritable « scanneur » de la planète rouge ! Il sera aussi capable de distinguer les sols secs, humides ou gelés.
Le radar MARSIS fonctionne en émettant des signaux radio aux fréquences de 1,3 MHz et de 5,5 MHz. Ces ondes radio traverseront le sol martien et seront renvoyées avec une amplitude plus au moins importante selon les composants qui seront traversés. L’écho que recevra le MARSIS en retour lui permettra de savoir le type de couche géologique qui aura été traversé.
D’ores et déjà, les scientifiques sont impatients de connaître les premiers résultats du MARSIS (et nous aussi !). « Si l'eau liquide est proche de la surface, le MARSIS devrait donner un signal fort » informe Mike Carr du US Geological Survey. Il ajoute cependant que « les propriétés de réflexion de la glace et de la roche sont très semblables, donc les corps constitués de glace ne vont probablement pas se détacher ». Les scientifiques devront donc faire des études complémentaires avant de savoir s’il s’agit de glace ou de roche.
Les résultats « bruts » du MARSIS ne donneront en effet pas directement les réponses, les scientifiques devront interpréter les résultats obtenus avec précision avant de pouvoir dresser une carte du sous-sol géologique martien, objectif à long terme pour l’instrument de sondage.
Source : Futura-Sciences
Tiens sinon on a aussi trouvé de l'eau sur Mars.
http://www.futura-sciences.com/sinformer/n/news3596.php
http://www.futura-sciences.com/sinformer/n/news3596.php
Mars Express, va quant à elle sonder jusque cinq kilomètres de profondeur sous la surface de Mars, car il est physiquement impossible que de l'eau reste à la surface. Elle est donc différente de Mars Odissey, trouver de l'eau sous la surface martienne serait extraordinaire et ouvriraient pas mal de perspectives.
Bah d'apres les scientifiques
http://www.futura-sciences.com/img/mars_themis.jpg
Il s'agit bien d'un lac
http://www.futura-sciences.com/img/mars_themis.jpg
Il s'agit bien d'un lac

Le déploiement du radar de Mars Express retardé à une date indéterminée
Par Philippe Labrot (nirgal.net), le 29/04/2004 à 11h45
Contrairement à ce que nous annoncions mardi dernier, l'agence spatiale européenne (ESA) a finalement décidé de retarder le déploiement de l'antenne de 40 mètres du radar Marsis qui équipe la sonde Mars Express, pour une raison qui fait frémir.
Si Marsis est le premier radar jamais embarqué sur une sonde spatiale martienne, l'équipe responsable de sa mise au point travaille actuellement à la construction d'un modèle amélioré, Sharad, qui volera sur l'orbiteur américain MRO en 2005. En étudiant numériquement le déploiement du radar Marsis grâce à un logiciel développé pour Sharad, les ingénieurs ont découvert que cette opération pourrait échouer de manière dramatique, et mettre éventuellement la sonde en péril.
L'antenne pourrait effectivement se comporter comme un fouet et frapper, au cours d'oscillations intempestives, le corps de l'orbiteur. Le matériel qui constitue l'antenne est certes léger, mais le risque que le choc modifie l'attitude de Mars Express (c'est à dire l'orientation de la sonde dans l'espace), ou pire endommage sa structure n'est pas nul.
Étant donné que Mars Express, qui fonctionne actuellement de manière optimale autour de Mars, embarque cinq instruments dont les premières versions avaient fini dans les eaux du pacifique avec la sonde Mars 96 en novembre 1996, l'ESA a décidé de ne prendre aucun risque et a reporté le déploiement de l'antenne radar à une date indéterminée. Des tests vont être réalisés avec un modèle numérique mieux adapté à Mars Express pour vérifier si le jaillissement des deux segments de 20 mètres de longueur de l'antenne sous l'impulsion d'un ressort risque effectivement de compromettre la mission.
Capable de sonder la surface martienne sur plusieurs kilomètres de profondeur, Marsis est l'un des joyaux de Mars Express. Cet instrument devrait nous permettre en particulier de détecter des poches de glace enfouies dans le sous-sol martien et qui pourraient, si l'on en croit les indices relevés par de nombreuses sondes martiennes, affleurer à proximité immédiate de la surface dans les hautes latitudes. Sharad, le radar de MRO, possédera une meilleure résolution que Marsis, mais ne pourra sonder que les premiers centaines de mètres du sol martien. Sharad apparaît donc comme un instrument complémentaire de Marsis, et ne pourra donc pas totalement remplacer le radar de Mars Express en cas de défaillance du système de déploiement de ce dernier.
Source : Futura-Sciences
Au prix que coûte une sonde, ces simulations n'auraient-elles pas dû avoir lieu avant même l'assemblage ? Pourquoi n'ont-ils pas lancé une maquette autour de la Terre pour voir comment ces fichus ressorts se comportent ?
Nos réalisations sont, comme nous, à l'image de Dieu : en constante amélioration.
De plus, c'est facile à imaginer sans simulation, tu déploies à l'aide d'un ressort, je pense, une antenne de quarante mètres de long, qui sort assez brusquement d'un satellite en orbite. En orbite terrestre un astronaute fait tourner et manipule un satellite pratiquement d'une seule main, car il n'y a aucun poids, ni aucune résistance puisqu’en apesanteur.
Si tu sort ce long bras (antenne), elle va créer un déséquilibre et si elle sort trop vite elle va vibrer et entrer en résonnance et rien ne pourra freiner ses oscillations, résultat, le satellite va vibrer et perdre son orbite au risque de s'écraser sur la planète Mars.
Si tu sort ce long bras (antenne), elle va créer un déséquilibre et si elle sort trop vite elle va vibrer et entrer en résonnance et rien ne pourra freiner ses oscillations, résultat, le satellite va vibrer et perdre son orbite au risque de s'écraser sur la planète Mars.
Article Mars Express a écrit :Des tests vont être réalisés avec un modèle numérique mieux adapté à Mars Express pour vérifier si le jaillissement des deux segments de 20 mètres de longueur de l'antenne sous l'impulsion d'un ressort risque effectivement de compromettre la mission.
Si j'ai bien compris, les deux segments d'antenne, chacun de vingt mètres de long sortent sous l'action d'un ressort, selon le principe action=réaction, la puissance du ressort (dont on ne peut contrôler la détente ou ce ne serait plus un ressort) associée à la longueur de l'antenne (poids) lancée sur une trajectoire linéaire, pourrait gravement perturber l'orbite de Mars Express. C'est facilement compréhensible.
Il aurait fallu une antenne électrique qui se déploie en douceur et sans vibration. Ils ont pensé mécanique en condition terrestre et non mécanique spatiale où toutes les données changent.
C'est exactement à cela que je voulais en venir.
Ces antennes fonctionnent correctement, mais désinformation aidant, on veut garder les journalistes éloignés le temps d'analyser et de filtrer l'information envoyée par le radar.
Ces antennes fonctionnent correctement, mais désinformation aidant, on veut garder les journalistes éloignés le temps d'analyser et de filtrer l'information envoyée par le radar.
Nos réalisations sont, comme nous, à l'image de Dieu : en constante amélioration.
D'autant plus qu'il y a de la concurrence dans le secteur avec la sonde des Américains qui évolue, elle auss,i en orbite de Mars et poursuit les mêmes buts.
Je suppose qu'il y a une certaine rivalité pour celui qui aura la grosse découverte authentifiée, en l'occurrence l'eau en quantité sous la surface de Mars.
Je suppose qu'il y a une certaine rivalité pour celui qui aura la grosse découverte authentifiée, en l'occurrence l'eau en quantité sous la surface de Mars.
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