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Matrices romaines à battre la monnaie découvertes en Suisse
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Matrices romaines à battre la monnaie découvertes en Suisse
Deux matrices à battre la monnaie ont été découvertes sur le site romain de Windisch (Vindonissa).
C'est la première fois que l'on en trouve dans une garnison (Vindonissa était un camp militaire).
Cela permettrait de comprendre comment les soldats romains étaient payés à l'époque, puisque la circulation monétaire était très compliquée. Auparavant les archéologues pensaient que la monnaie était transportée depuis Rome ou Lyon, les deux seuls endroits où la monnaie semblait être frappée.
A présent, l'on sait que les endroits à forte demande comme les garnisons devaient avoir leur propre système.
Cette découverte a été qualifiée d'extraordinaire, car les monnayeurs détruisaient les matrices une fois leur usage devenu inutile.
---
C'est tout ce dont j'ai pu me souvenir d'un article que j'ai lu aujourd'hui dans le 24 heures, un quotidien vaudois.
Malheureusement, je n'ai rien trouvé sur le net qui ait été déjà publié.
C'est la première fois que l'on en trouve dans une garnison (Vindonissa était un camp militaire).
Cela permettrait de comprendre comment les soldats romains étaient payés à l'époque, puisque la circulation monétaire était très compliquée. Auparavant les archéologues pensaient que la monnaie était transportée depuis Rome ou Lyon, les deux seuls endroits où la monnaie semblait être frappée.
A présent, l'on sait que les endroits à forte demande comme les garnisons devaient avoir leur propre système.
Cette découverte a été qualifiée d'extraordinaire, car les monnayeurs détruisaient les matrices une fois leur usage devenu inutile.
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C'est tout ce dont j'ai pu me souvenir d'un article que j'ai lu aujourd'hui dans le 24 heures, un quotidien vaudois.
Malheureusement, je n'ai rien trouvé sur le net qui ait été déjà publié.
Hallowed are the Ori
Tu ne trouves pas cela bizarre ?
Je suis très étonné de cette découverte, je suppose qu'ils frappaient de la monnaie en or. Et si les découvreurs étaient tombés sur un "gang" de faux monnayeurs.
Je pense à une chose aussi, si l'armée romaine au cours de ses "investigations" avait trouvé des objets en or et les avait "saisis", elle aurait pu fondre cet or et le transformer en pièces pour payer ses soldats, ce ne serait pas une mauvaise idée. De cette façon, on ne transportait pas d'or sur les routes et on se payait "officiellement" avec de l'or romain puisque transformé en bonnes pièces de l'empire.
Je suis très étonné de cette découverte, je suppose qu'ils frappaient de la monnaie en or. Et si les découvreurs étaient tombés sur un "gang" de faux monnayeurs.
Je pense à une chose aussi, si l'armée romaine au cours de ses "investigations" avait trouvé des objets en or et les avait "saisis", elle aurait pu fondre cet or et le transformer en pièces pour payer ses soldats, ce ne serait pas une mauvaise idée. De cette façon, on ne transportait pas d'or sur les routes et on se payait "officiellement" avec de l'or romain puisque transformé en bonnes pièces de l'empire.
Je ne conteste pas l'article, disons que mon étonnement vient du fait que l'empereur devait "être près de ses sous", tu conviendras avec moi que même sous l'empire romain, on ne pouvait battre monnaie comme on voulait.
Ce qui est intéressant de savoir, c'est pourquoi l'empire procédait de la sorte. C'est pour cela que j'ai exprimé l'idée de l'or en prise de guerre qui était transformée sur place en pièces d'or pouvait payer les troupes entre autres, de toute façon c'était du bénéfice pour l'empire puisque l'argent était mis en circulation dans celui-ci.
Ce qui est intéressant de savoir, c'est pourquoi l'empire procédait de la sorte. C'est pour cela que j'ai exprimé l'idée de l'or en prise de guerre qui était transformée sur place en pièces d'or pouvait payer les troupes entre autres, de toute façon c'était du bénéfice pour l'empire puisque l'argent était mis en circulation dans celui-ci.
Voilà en gros les points clés de l'article:
Les fouilles sont faites sur le site de Vindonissa, sur un terrain où doit être construit un immeuble.
Ils y ont déjà trouvé des pièces de bois qui entrent dans la construction de maisons romaines de l'époque (l'époque de Tibère). Cela permet de recueillir des informations quant à la manière dont les Romains construisaient leur maison dans cette région.
Ils ont trouvé ces deux matrices en fer (uniques au monde) dans les débris d'une des maisons romaines. Elles servent à frapper la monnaie en or ou en argent.
Les monnayeurs de l'époque, qui avaient le monopole sur tout l'Empire détruisaient ces matrices lorsqu'elles n'étaient plus utilisées. Les fouilles archéologiques n'en ont livré qu'environ 90, mais c'est la première fois que l'on en trouve dans une garnison.
Il apparait que les premiers empereurs romains n'aient pas seulement frappé la monnaie à Rome et à Lyon, mais également dans les lieux où se trouvaient de fortes demandes. En l'occurence dans les garnisons. Cela apporte donc un éclairage totalement nouveau sur la rétribution des légionnaires.
Ensuite y a un petit interview avec Laurent Flütsch, directeur du Musle romain de Lausanne-Vidy.
Il dit que le fait que l'on trouve que de la monnaie pouvait être frappée dans "nos" régions n'était pas du tout attesté et cela résout une question que l'on se posait depuis longtemps: comment faisait-on pour payer les soldats à une époque où la circulation monétaire était compliquée.
Ensuite il explique que 10 000 soldats attendaient leur solde. Ils étaient payés 24 monnaies d'or par année.
Ensuite il donne des détails techniques sur Vindinossa et sur la manière de frapper l'or.
L'article est tiré de l'Associated Press (AP) et l'interview réalisé par Vincent Bourquin, rédacteur au 24 Heures
Les fouilles sont faites sur le site de Vindonissa, sur un terrain où doit être construit un immeuble.
Ils y ont déjà trouvé des pièces de bois qui entrent dans la construction de maisons romaines de l'époque (l'époque de Tibère). Cela permet de recueillir des informations quant à la manière dont les Romains construisaient leur maison dans cette région.
Ils ont trouvé ces deux matrices en fer (uniques au monde) dans les débris d'une des maisons romaines. Elles servent à frapper la monnaie en or ou en argent.
Les monnayeurs de l'époque, qui avaient le monopole sur tout l'Empire détruisaient ces matrices lorsqu'elles n'étaient plus utilisées. Les fouilles archéologiques n'en ont livré qu'environ 90, mais c'est la première fois que l'on en trouve dans une garnison.
Il apparait que les premiers empereurs romains n'aient pas seulement frappé la monnaie à Rome et à Lyon, mais également dans les lieux où se trouvaient de fortes demandes. En l'occurence dans les garnisons. Cela apporte donc un éclairage totalement nouveau sur la rétribution des légionnaires.
Ensuite y a un petit interview avec Laurent Flütsch, directeur du Musle romain de Lausanne-Vidy.
Il dit que le fait que l'on trouve que de la monnaie pouvait être frappée dans "nos" régions n'était pas du tout attesté et cela résout une question que l'on se posait depuis longtemps: comment faisait-on pour payer les soldats à une époque où la circulation monétaire était compliquée.
Ensuite il explique que 10 000 soldats attendaient leur solde. Ils étaient payés 24 monnaies d'or par année.
Ensuite il donne des détails techniques sur Vindinossa et sur la manière de frapper l'or.
L'article est tiré de l'Associated Press (AP) et l'interview réalisé par Vincent Bourquin, rédacteur au 24 Heures
Hallowed are the Ori
Très bien, avoir les matrices pour battre monnaie, c'est pratique, mais l'or et l'argent ? Si on ne pouvait transporter des grosses sommes en pièces, je ne pense pas que l'on aurait non plus transporté la matière première.
Donc, j'en reviens toujours à penser que les précieuses matières premières étaient "trouvées" principalement sur place. Une façon bien pratique de payer ses troupes sans trop puiser dans les caisses de l'empire.
Donc, j'en reviens toujours à penser que les précieuses matières premières étaient "trouvées" principalement sur place. Une façon bien pratique de payer ses troupes sans trop puiser dans les caisses de l'empire.
- Mistero
- Message(s) : 7
- Inscription : Jeu Septembre 04, 2003 12:49
- Localisation : Liège (Belgique)
Qui a parlé de monnaies d'or ou d'argent
? Qui a parlé de deux seuls et uniques ateliers monétaires.
Sous l'empire romain les monnaies romaines n'étaient pas seulement frappées par Rome ou Lyon, il y avait aussi Mediolanum (Milan), Serdica (Ex-Yougoslavie) et ainsi de suite.
Il ne s'agit pas non plus de trafic de monnaies, il ne faut pas voir la configuration du terrain de l'époque comme on la voit aujourd'hui. Le fait de frapper des monnaies dans des camps de guerre était courant, en temps de guerre, on ne pouvait pas se promener avec des sacs de monnaies alors l'Empereur donnait l'autorisation d'en frapper sur place. C'était une pratique très courante, par exemple, sous Claude 2 Le Gothique, on trouve énormément de pièces frappées dans ces camps, on les appelle les "frappes barbares", d'ailleurs j'en possède quelques unes, si vous êtes intéressés, je peux essayer d'en scanner une dès que j'en aurai l'occasion. ces frappes étaient très imprécises et très rudimentaires.
Ah j'oubliais, le plupart de ces monnaies étaient en cuivre...
A bientôt
Mistero

Sous l'empire romain les monnaies romaines n'étaient pas seulement frappées par Rome ou Lyon, il y avait aussi Mediolanum (Milan), Serdica (Ex-Yougoslavie) et ainsi de suite.
Il ne s'agit pas non plus de trafic de monnaies, il ne faut pas voir la configuration du terrain de l'époque comme on la voit aujourd'hui. Le fait de frapper des monnaies dans des camps de guerre était courant, en temps de guerre, on ne pouvait pas se promener avec des sacs de monnaies alors l'Empereur donnait l'autorisation d'en frapper sur place. C'était une pratique très courante, par exemple, sous Claude 2 Le Gothique, on trouve énormément de pièces frappées dans ces camps, on les appelle les "frappes barbares", d'ailleurs j'en possède quelques unes, si vous êtes intéressés, je peux essayer d'en scanner une dès que j'en aurai l'occasion. ces frappes étaient très imprécises et très rudimentaires.
Ah j'oubliais, le plupart de ces monnaies étaient en cuivre...
A bientôt
Mistero
Il n'y a pas de fumée sans feu.
Pièces en cuivre ? Ce ne serait pas plutôt en bronze.
Les Romains paraissent avoir connu l'usage de la monnaie assez tard, sans doute au IV siècle av. J.-C. jusque-là, les échanges commerciaux étaient régis par le troc. Les plus anciennes monnaies de l'Italie centrale sont d'énormes lingots quadrilatères, sorte de briques de cuivre, sur lesquelles sont représentés un bœuf, un porc et d'autres animaux. Ces lingots sont taillés sur le modèle de la livre romaine de 327 g. Il en est qui pèsent jusqu'à 4 ou 5 livres, d'où leurs noms de quadrussis et de quincussis; les pièces d'une livre portant le nom d'as.
Puis ils sont remplacés par des plaques de bronze sur lesquelles sont gravées des figures (animaux, armes...): c'est l'aes signatum.
La première monnaie véritable, circulaire, fut l'"as libral", en bronze et pesant théoriquement une livre (libra) romaine, en fait beaucoup moins (273 g). Cet as est divisé en fractions duodécimales (semis, triens, quadrans, sextans, uncia). La frappe de la monnaie d'argent fut introduite à Rome seulement en l'an 269 av. J.-C.:
denier = 2 as 1/2;
sesterce = 10 as.
Après une refonte générale des monnaies, on a, au II ième siècle av. J.-C. :
denier = 16 as;
sesterce = 4 as.
Sous César, le sesterce est en bronze et la monnaie d'or fait son apparition :
sesterce (bronze) = 4 as,
denier (argent) = 4 sesterces;
aureus (or) = 25 deniers.
Sous l'Empire, l'as, qui n'avait plus été frappé dans le courant du I er siècle av. J.-C., réapparaît; d'autre part, le sesterce est désormais en laiton.
On a donc les monnaies suivantes :
as (bronze);
sesterce (laiton) = 4 as;
denier (argent) = 4 sesterces = 16 as;
aureus (or) = 25 deniers.
Des origines de la monnaie romaine jusqu'à l'Empire, le poids de métal n'a cessé de baisser. L'as de bronze a successivement pesé 273g puis 109g puis 27g puis 9g, et enfin 2,3g sous le Bas-Empire ; le denier a contenu de moins en moins d'argent; le poids d'or de l'aureus est passé de 8,10g à 7,30 g sous le Haut-Empire et 6,5 g sous le Bas-Empire.
Les monnaies étaient frappées dans le temple de Juno Moneta (Junon " Conseillère "), dont l'épithète Moneta finira par désigner la " monnaie ".
Une commission de trois membres (les tresviri monetales, du corps vigintisévirat) était chargée du contrôle de la frappe. Sous l'Empire, il ne lui resta que la fabrication des monnaies en métaux non précieux, les empereurs se réservant le contrôle des pièces d'or et d'argent. - Sous la République, les pièces furent d'abord frappées à l'effigie de divinités, puis on prit l'habitude de varier les effigies. À partir d'Auguste, les pièces sont à l'effigie de l'empereur; sur le revers apparaissent les thèmes les plus variés. Sous l'Empire, il faut posséder 400 000 sesterces pour pouvoir faire partie de l'ordre équestre, un million pour appartenir à l'ordre sénatorial. Les plus hauts fonctionnaires de l'ordre équestre (préfets du prétoire, de l'annone, chefs des services de la chancellerie) perçoivent un traitement annuel de 300 000 sesterces. Les fortunes les plus considérables se comptent par dizaines de millions de sesterces. On estime que mille de sesterces sous Trajan représente environ 45 Euros.
Pendant toute la durée de l'Empire romain, les monnaies ordinaires sont : l'aureus et le quinaire d'or ou demi-aureus; le denier d'argent et le quinaire d'argent ; enfin, en bronze, les pièces que, d'après leur module, les numismates classent en grands bronzes, moyens bronzes et petits bronzes. Exceptionnellement, il y a des multiples ou grosses pièces d'or, d'argent et de bronze, qu'on appelle "médaillons".
Constantin le Grand réforma complètement le système monétaire de l'Empire et créa en or :
le solidus ou sou d'or (d'où notre mot sol, sou),
le semissis ou demi-solidus d'or
le tremissis ou triens, c'est-à-dire le tiers de sou d'or.
En argent, il créa
le miliarense ou millarès,
la silique,
la demi-silique.
Ces espèces persistèrent sous l'Empire byzantin. Les Barbares continuèrent à frapper les espèces d'or et d'argent créées par Constantin. C'est ainsi que, chez les Francs Mérovingiens, on a le sou d'or, le tiers de sou d'or et la demi-silique ou denier d'argent.
Source : fleche.org
Les Romains paraissent avoir connu l'usage de la monnaie assez tard, sans doute au IV siècle av. J.-C. jusque-là, les échanges commerciaux étaient régis par le troc. Les plus anciennes monnaies de l'Italie centrale sont d'énormes lingots quadrilatères, sorte de briques de cuivre, sur lesquelles sont représentés un bœuf, un porc et d'autres animaux. Ces lingots sont taillés sur le modèle de la livre romaine de 327 g. Il en est qui pèsent jusqu'à 4 ou 5 livres, d'où leurs noms de quadrussis et de quincussis; les pièces d'une livre portant le nom d'as.
Puis ils sont remplacés par des plaques de bronze sur lesquelles sont gravées des figures (animaux, armes...): c'est l'aes signatum.
La première monnaie véritable, circulaire, fut l'"as libral", en bronze et pesant théoriquement une livre (libra) romaine, en fait beaucoup moins (273 g). Cet as est divisé en fractions duodécimales (semis, triens, quadrans, sextans, uncia). La frappe de la monnaie d'argent fut introduite à Rome seulement en l'an 269 av. J.-C.:
denier = 2 as 1/2;
sesterce = 10 as.
Après une refonte générale des monnaies, on a, au II ième siècle av. J.-C. :
denier = 16 as;
sesterce = 4 as.
Sous César, le sesterce est en bronze et la monnaie d'or fait son apparition :
sesterce (bronze) = 4 as,
denier (argent) = 4 sesterces;
aureus (or) = 25 deniers.
Sous l'Empire, l'as, qui n'avait plus été frappé dans le courant du I er siècle av. J.-C., réapparaît; d'autre part, le sesterce est désormais en laiton.
On a donc les monnaies suivantes :
as (bronze);
sesterce (laiton) = 4 as;
denier (argent) = 4 sesterces = 16 as;
aureus (or) = 25 deniers.
Des origines de la monnaie romaine jusqu'à l'Empire, le poids de métal n'a cessé de baisser. L'as de bronze a successivement pesé 273g puis 109g puis 27g puis 9g, et enfin 2,3g sous le Bas-Empire ; le denier a contenu de moins en moins d'argent; le poids d'or de l'aureus est passé de 8,10g à 7,30 g sous le Haut-Empire et 6,5 g sous le Bas-Empire.
Les monnaies étaient frappées dans le temple de Juno Moneta (Junon " Conseillère "), dont l'épithète Moneta finira par désigner la " monnaie ".
Une commission de trois membres (les tresviri monetales, du corps vigintisévirat) était chargée du contrôle de la frappe. Sous l'Empire, il ne lui resta que la fabrication des monnaies en métaux non précieux, les empereurs se réservant le contrôle des pièces d'or et d'argent. - Sous la République, les pièces furent d'abord frappées à l'effigie de divinités, puis on prit l'habitude de varier les effigies. À partir d'Auguste, les pièces sont à l'effigie de l'empereur; sur le revers apparaissent les thèmes les plus variés. Sous l'Empire, il faut posséder 400 000 sesterces pour pouvoir faire partie de l'ordre équestre, un million pour appartenir à l'ordre sénatorial. Les plus hauts fonctionnaires de l'ordre équestre (préfets du prétoire, de l'annone, chefs des services de la chancellerie) perçoivent un traitement annuel de 300 000 sesterces. Les fortunes les plus considérables se comptent par dizaines de millions de sesterces. On estime que mille de sesterces sous Trajan représente environ 45 Euros.
Pendant toute la durée de l'Empire romain, les monnaies ordinaires sont : l'aureus et le quinaire d'or ou demi-aureus; le denier d'argent et le quinaire d'argent ; enfin, en bronze, les pièces que, d'après leur module, les numismates classent en grands bronzes, moyens bronzes et petits bronzes. Exceptionnellement, il y a des multiples ou grosses pièces d'or, d'argent et de bronze, qu'on appelle "médaillons".
Constantin le Grand réforma complètement le système monétaire de l'Empire et créa en or :
le solidus ou sou d'or (d'où notre mot sol, sou),
le semissis ou demi-solidus d'or
le tremissis ou triens, c'est-à-dire le tiers de sou d'or.
En argent, il créa
le miliarense ou millarès,
la silique,
la demi-silique.
Ces espèces persistèrent sous l'Empire byzantin. Les Barbares continuèrent à frapper les espèces d'or et d'argent créées par Constantin. C'est ainsi que, chez les Francs Mérovingiens, on a le sou d'or, le tiers de sou d'or et la demi-silique ou denier d'argent.
Source : fleche.org
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