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Message par ufo69 » Mer Avril 25, 2007 18:22

Bonjour à tous,

Et bien voilà, j'ai décidé de me lancer dans l'écriture d'un scénario de série TV.
Cela faisait quelques temps que des idées trottaient dans ma tête, et il y a quelques temps, j'ai décidé de tout mettre sur papier.
Le début était très brouillons, mais après pas mal de boulot, j'ai réussi à classer toutes mes idées... et au final cela ressemble assez à quelque chose : personnages bien définis, un arc principal (pour une éventuelle saison 1), des trames annexes et tous les dialogues d'un épisode pilote quasiment achevés.
Alors je voulais savoir si certains d'entre vous aurait une expérience dans l'écriture de scénario (téléfilms, long ou court métrage...) afin de me faire par de leur expérience et de leurs conseils.
Merci d'avance
La vie est un (men)songe.

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Message par Chimère » Ven Avril 27, 2007 12:25

Alors, je n'ai jamais écrit de scénario, mais je sais par contre qu'il existe une littérature assez abondante sur le sujet. Je crois même que Luc Besson a justement écrit un petit livre où il donne une "méthode" de fabrication.
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Charles Baudelaire

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Message par Uforever » Ven Avril 27, 2007 12:33

Moi personnelement, je n'écrit rien. En tant que compositeur, je me suis essayé à l'écriture de chanson, mais aucune n'a été achevé. Sinon le seul texte que j'ai, ben, j'ai un peu honte de le mettre... enfin bon faut fonçer dans la vie.
Petite histoire : à l'origine, ce texte ne devait être qu'une seul phrase, mais j'avais plus de chose à dire. Il parait triste mais il est en fait marant (quand je vous l'expliquerais)
Voila, le titre c'est soit "Elle", soit "tel est mon histoire.

Quel est le prix d' une vie ? Je viens de mourrir pour la première fois et suis en enfer... Est-ce ainsi que s' achève ce conte ? On a qu' une certitude, c' est qu' on va tous mourrir un jour ou l' autre... Pour moi, c' est fini...

Personne ne peux dire ce qu' est la fin avant de connaitre ce que j' ai vécu... Mon esprit est trop pauvre pour payer ma seconde vie, qui de toute façon ne sera jamais comme la précédente... "Elle" était unique et parfaite... "Elle" est partie comme "elle" est arrivé... Je pensais au fond de moi qu' "elle" ne me quitterai jamais... Mais je n' étais qu' un petit poisson dans l' océan qu' est ce monde sans pitié... "Aide ton prochain"... Laissez-moi rire ! Moi-même je n' y ai pas songé un seul instant ! J' ai pensé à moi égoïstement. Mes proches m' ont laissé dans mon orgueuil et mes espoirs. Même la chair de ma chair m' a laissé dans mon horrible sort sans se soucier de l' affront dans lequel j' allai m' engouffrer comme un agneau naïf se jettant dans la gueule du loup. Encore une fois j' agis égoïstement, mettant mon erreur sur le dos des autres. Je le regrette. A présent je le regrette maintenant que tout est fini. Tout est fini et je le regrette. Je regrette ces moments de joie que m' a offert ma précédente existence. J' ai à la fois de la nostalgie et de la haine en moi. Contre moi. Pourquoi ? Les mots sont trop faibles pour décrire ce que je ressent.
Je suis partis les cartes en main mais j' ai tout gaché, tout perdu... A cet instant je suis seul avec moi et ma tristesse... "Seul". Ce mot fait vibrer certain. Moi je le suis depuis toujours, malgré les apparences. En moi, il n' y a personne, exepté de sombres pensées et des cauchemars de mon enfance... Je rêvais de ce jour que j' ai vécu aujourd' hui même... Tel une vision ! Je craignais depuis toujours ce moment... Maintenant qu' il est passé, je connais la mort. Je l' ai affronté à contre-coeur et j' ai perdu. Je suis en enfer à présent depuis que je l' ai perdu... J' ai à la fois perdu mon coeur, mon âme, mon esprit, mais aussi et surtout "elle"... Le reste je m' en contrefous ! En "la" perdant, je l' ai vu partir avec un autre que j' envie telement et j' ai perdu ma première vie...

Quel est le prix d' une vie ? Je l' ignore mais tout ce que je sais, c' est la moral de ma vie : "Au-delà des illusions, la réalité"... Oui, la réalité... Aussi horrible soit-elle, elle nous cherche tous et un jour ou l' autre, elle nous trouvera... Cette fois, c' est moi qu' il l' ai trouvé ! La fin est-elle significative de la réalité ? Quand j' essaye d' imaginer à quoi ressemble la réalité, je pense à "elle"... "Elle" ne me connaissait même pas, pourtant "elle" a brisé mon coeur... Je passerai le restant de ma seconde existence à tenter vainement de recoller les morceaux avec cette horrible cerditude de ne jamais y parvenir... "Elle" était unique et m' a quitté pour toujours. Je n' ai pas vu ma première vie défiler... J' aurai dû en profiter, rire, sourire, m' ouvrir,... Je suis la mort et "elle", la renaissance ! Je suis fini mais "elle" revit ! Un sacrifice qui n' en est pas un car je n' y ai pas contribué... Mais si je l' aimais vraiment, je suis censé souhaiter son bonheur ! Mais qu' est-ce que je souhaite, au plus profond de mon âme ? Je ne sais pas...

Quoi qu' il en soit, pour moi c' est terminé... Cet amour m' a achevé sans en avoir l' intention mais c' est trop tard... Que serai devenue ma vie avec "elle" à mes côtés ? Aurait-elle été meilleur ou... Pire ! Je ne le saurai jamais... Tel est mon histoire... Anisi fut mon amour... Voici ce qu' est une fin... Mais la fin de quoi ? De cet amour sans suite ni sans retour ? Ou la fin de l' âme. De cette conscience qui nous harcèle à chaque instant ? Je l' ignore, je sais seulement que c' est la fin, c' est tout. La "Fin"...
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Message par Uforever » Ven Avril 27, 2007 12:34

Oh mon Dieu qu'est-que j'ai fait !!! :(

:oops:
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Message par Soleil_Noir » Ven Avril 27, 2007 17:18

Uforever a écrit :Oh mon Dieu qu'est-que j'ai fait !!! :(

:oops:


Pas de regrets, il faut foncer, c'est toi même qui le dit :)

En tout cas beau texte, on sent bien que tu avais le besoin d'évacuer quelque chose, de la tristesse.. J'aimerais savoir pourquoi ce texte est devenu marrant? Y'a t il eu une suite heureuse? :wink:

J'aime beaucoup ce passage, qui explique peut-être le message que j'ai cité :wink: :
Je le regrette. A présent je le regrette maintenant que tout est fini. Tout est fini et je le regrette. Je regrette


C'est fait exprès cette redondance? :lol:
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Message par Uforever » Ven Avril 27, 2007 17:33

Soleil_Noir a écrit :C'est fait exprès cette redondance?


Heu non :D

Soleil_Noir a écrit :En tout cas beau texte, on sent bien que tu avais le besoin d'évacuer quelque chose, de la tristesse.. J'aimerais savoir pourquoi ce texte est devenu marrant? Y'a t il eu une suite heureuse?


Oui, j'avais quelque chose à évacuer, c'est venu tout seul, je ne réfléchissait même pas à ce que j'écrivais, je l'avais dans le sang, et près du coeur, ect ect :lol:
J'aurais aimer vivre tant d'émotion, j'ai un peu exagéré la réalité :

En fait, j'ai vu une montre sur E**y, une rolex, 15 fois moins cher que l'originale (mais c'était quand même au-dessus de mes moyens :lol: ), la plus belle montre que j'ai vu de toute ma vie (j'ai encore la photo... :( )
Et je faisait croire à quelqu'un que j'aillai comme mourrir à la fin des enchères, puis effondré de l'avoir vu partir, j'ai écris ce texte :lol: :lol: :lol:
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Message par Soleil_Noir » Sam Avril 28, 2007 10:15

Uforever a écrit :En fait, j'ai vu une montre sur E**y, une rolex, 15 fois moins cher que l'originale (mais c'était quand même au-dessus de mes moyens :lol: ), la plus belle montre que j'ai vu de toute ma vie (j'ai encore la photo... :( )
Et je faisait croire à quelqu'un que j'aillai comme mourrir à la fin des enchères, puis effondré de l'avoir vu partir, j'ai écris ce texte :lol: :lol: :lol:


Je suis lamentablement tombée dans le panneau... mais c'était l'effet voulu, n'est ce pas?! :lol:
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Message par Uforever » Sam Avril 28, 2007 10:28

Soleil_Noir a écrit :Je suis lamentablement tombée dans le panneau... mais c'était l'effet voulu, n'est ce pas?!


Oui, à l'origine, c'était pour faire croire à mes amis que je venais de vivre sur la route de Madison :lol:
Mais j'étais vraiment très triste ! :cry:
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Message par kaolla » Sam Avril 28, 2007 17:57

Juste pour en revenir aux animaux...j'ai trouvé ce texte sur le net (il y'a longtemps donc je ne connais plus l'auteur désolé) et je doit avouer qu'il m'a arraché quelques larmes :(

Quand j'étais un chiot, je t’ai amusé avec mes cabrioles et t’ai fait rire.
Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais " Comment est-ce possible ? ", mais après on s'amusait ensemble.

Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.
Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que " la glace est mauvaise pour les chiens, " comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.

Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirements de cœur et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer.

Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une "personne-chien ", mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux.
Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. O, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un “prisonnier de l'amour ".

Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.

J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée.
Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet. Je suis passé du statut de " ton chien" à " seulement un chien, " et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.

Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta " famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille.

J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit : " Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle." Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers." Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié " Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiété pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donné un " au revoir-caresse" sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous.

Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous n’aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit : " Comment est-ce possible ?".

Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu’un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu’un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu.

J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j’ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon cœur battait d'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le "prisonnier de l'amour" avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.

J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : " Comment as-tu pu ?". Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit " je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j’allais à une meilleure place où je ne serais pas ignorée ou abusée ou abandonnée, où j’aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différent de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon " Comment as-tu pu ?" n' était pas dirigé contre elle. C'était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais.

Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.

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Message par Kaënaleen » Lun Avril 30, 2007 20:22

Il m'arrive d'écrire des petites choses pour ma part... des poèmes plutôt libres, sinon, des petites histoires et j'aimerais écrire un roman, dans le genre fantastique.

J'ai des tas d'idées en fait, envie d'écrire plein de choses, j'ai des ébauches de certaines :D

Je vais poster une des mes petites histoire... Qui se nomme...

L'HISTOIRE DU PETIT MOUCHOIR

Alors que le mouchoir était tout seul, au milieu de tous ses compagnons d'infortune dans la décharge municipale, au moment ou ce dernier allait se faire emporter par cet immense monstre de féraille jaune, qui avait déjà emmené son Ami le vieux coffre en bois de chêne, le gentil monsieur canapé qui était toujours là pour le réconforter, Madame la chaise à bascule aussi, celle qui leur racontait des tas d'histoires... et tous les autres...


Il y eu ce coup de vent, ce vent sauveur, qui avait choisie de l'enlever lui et pas un autre... il tente de sortir du pétrin ceux qu'il peut, mais malheureusement et il le sait, seuls ceux qui ne pèsent pas trop lourd peuvent un jour avoir cette chance, de se faire emporter par lui, loin de ce lieu de mise à mort.


D'autres sauveurs parfois viennent et embarquent Madame la table, une famille entière de cinq chaises échappe ainsi à une mort certaine, Mademoiselle la brouette fût ainsi un jour sauvé par un vieux monsieur, elle allait reprendre du service surement repeinte à neuf, une nouvelle carrière commençait alors pour elle !!


Un jour, ce fût donc le tour du petit mouchoir que le vent sauveur était venu chercher après qu'il ai atterrie dans cette décharge municipale. Oublié pour un autre plus jolie, plus doux et plus neuf, par celui qui il le pensait ne l'abandonnerait jamais, ce petit garçon qui s'appellait Romain. Il a fini d'abord dans un tiroir, tout au fond, bien caché, presque oublié.


Puis un jour sa maman lui a demandé s'il voulait le garder, ce mouchoir oublié qui semblait si vieux alors qu'il n'en était rien. Le petit garçon fit "non " de la tête, et là tout s'écroula pour le petit mouchoir, et toutes ses années alors ? il avait été là lorsque le petit garçon pleurait à chaude larmes, pour le réconforter, un temps soit peu l'apaiser, dès qu'il le pouvait et sans rien demander en retour si ce n'est que le petit garçon aille mieux après.


La maman du petit garçon le jeta alors à la poubelle comme l'on jète une chose qui nous dérange, une chose qui ne sert plus à rien, qui à fait son temps.


Dans le grand sac poubelle, il se senti à l'étroit, il pleura de se voire ainsi réduit à cela, de finir sa vie loin de celui qui l'avait adopté quelques années plus tôt. Toutes ces peines combattues ensemble, toutes ces victoires ne comptent donc plus ? Au milieu des assiettes en cartons, des clous rouillées, des bouteilles d'eau condamnées à n'avoir qu'une vie éphémère, il s'en allait vers un nouveau monde.


Il atterrie ainsi dans la décharge municipale de la ville, rencontrant d'autres compagnons, certains si abîmés, si malades qu'il ne répondaient pas lorsque le mouchoir tentait d'engager la conversation. Comme ce lit, qui n'avait plus que 3 pieds, sa tête en métal forgé couleur dorée qui avait perdu de son éclat, il était aujourd'hui un laissé pour compte, attendant sa fin, remplacé par un autre.


Ici, chacun à son histoire qui lui est propre, cette décharge municipale, c'est le grand débarras de ceux que l'on remplace sans vergogne, sans se poser de questions, pour les remplacer par des choses plus neuves, plus solides... On oublie ceux qui ont perdu de leur éclat, de leur efficacitée, de leur solidité, on les range ici, dans ce grand débarras à ciel ouvert, au milieu des intempéries, loin des villes et des habitations, loin de ceux qui les accompagnaient un temps durant pour mieux s'en débarrasser ensuite. Le grand débarras de la vie et des injustices, c'est ici.


Et aujourd'hui, le petit mouchoir à été emporté par le vent sauveur, il s'en est allé loin de la décharge municipale, loin de ce petit garçon qui l'a oublié, il a atterrie dans un parc ou un jardin, il ne sait pas trop, accroché à la branche d'un jeune boulleau. Puis un jeune garçon la vu et sous forme d'un défi lancé face à ses copains, est venu le chercher tout là-haut, l'a libéré de cette branche et l'a emportée loin de ce boulleau sans paroles.


Aujourd'hui, il coule des jours heureux avec ce même petit garçon, qui prend soin de lui, le petit mouchoir à retrouvé sa douceur d'antan, il a arrêté de pleurer, et il vit sa vie ailleurs et il se porte bien.

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Message par Heuuu » Mar Mai 01, 2007 05:38

Et bien ! Sur ce forum on retrouve du talent a toutes les sauces.... Écrivains, poètes, musiciens, photographes, peintres et j'en passe. Une vrai mine d'or de culture!

Mais je vois que beaucoup de monde on une très fine plume... Chapeau bas a tous pour vos textes, poèmes, etc (Difficile de tout nommé tant que les styles sont variés) je me suis franchement régalé a les lires !

Bien que je suis loin d'arriver a la cheville de certains mais, je tien a vous faire partager un poème que j'ai écrit à mes 16 ans :

Invisible d'elle-même
Et comme un spectre ludique
Elle s'envole, Frivole, dans les limbes
Aussi misérable qu'authentique

Mon âme la demande
Aussi simple qu'elle soit
Et pourquoi , éternellement elle me réprimande?
Sans elle je n'ai foi

À quoi bon!
inaccessible en soi
Si ce n'est qu'un don
Je ne peux l'atteindre j'y crois

Doux martyr que de la chercher
Sans quoi je ne serais tranquille
Cruel mais divine liberté
Je suis dans ton étreinte pour l'éternité

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Message par myloona » Mar Mai 01, 2007 15:14

Alors moi c'est pareil que toi !!

Je mets aussi ici un poème que j'ai fait ado (période qui fut sombre, vous allez vite le constater...!) :


Ce matin, j’ai pris une décision...
Je vais être plus forte que mes émotions,
Je vais résister aux foudres et aux coups...
Ce matin, je suis plus forte que tout.

Tout à l’heure, je changerai d’opinion...
Je me dirais sûrement à quoi bon,
Je laisserai la déraison me gagner...
Tout à l’heure, je vais me laisser aller.

Il est midi, j’ai les yeux bouffis...
Je ne sais plus ce que je dis,
J’ai envie de me suicider...
Il est midi, je n’ai encore rien fait.

Ce soir, je me suis réveillée...
J’ai contemplé le ciel et j’ai prié,
Je pense à qui j’étais ce matin..
Ce soir, je n’ai décidé de rien.

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Message par latoutie » Sam Mai 05, 2007 17:32

Bon, j’ai pas mal hésité avant de poster un de mes textes. Je l’avais fait une fois dans un forum de littérature et je me suis fait tellement cassée, que j’ai plus eu envie de montrer mes textes à qui que ce soit, surtout que les gens n’avaient pas compris le sens de mon texte. Nos écrits ont toujours quelques choses de nous, et le montrer n’est pas toujours facile.
J’ai toujours adoré écrire depuis l’adolescence. J’écris de tout, romans, nouvelles, récits, poèmes ( mais je ne fais pas attention aux règles). Enfin, voilà, je me lance avec la peur au ventre :

Voici un petit texte:

J'aimerai être ce papillon qu'on pose délicatement sur une fleur, de couleur rose. Cela me donnerait l'impression d'égayer les journées des spectateurs, en changeant de couleur.

Je serais posée et j'attendrai que le vent se lève et me guide vers une autre fleur violette, pour à nouveau m'assoupir.
J'aimerai être là, dorée au soleil et à regarder le ciel d'un bleu si immense, que j'en tomberai à la renverse. Je me retrouverai à terre, pour être à nouveau dans le réel.

Je toucherais la terre avec mes doigts. J'en prendrai une poignée et la porterai à ma bouche, pour la sentir vivante et tremblante.
Je continuerai à marcher et à me laisser guider.
Je serais heureuse comme un nouveau né, qui attendrai sa tété.

Je regarderai autour de moi, et je verrais ses arbres, plantés là, dans cet endroit et qu'on a laissé grandir pendant des années, pour les laisser pourrir au même endroit ou ils sont nés.

J'attendrai ce vent, qui me soulève vers les nuages, pour que je puisse enfin m'y allonger et dormir d'un repos de guerrier.
De temps en temps je regarderai la terre et ses habitants, en priant pour eux, pour qui ne se laissent pas écraser par tous ses dirigeants.

Je me laisserai guider, par ceux que j'aime, blottit dans mes coussins blancs et crémeux.
Je lutterai contre l'hypocrisie et la dictature qui fait reculer notre pays, et pour ainsi dire notre monde.

Je me laisserai guider par les nuages, qui me pousseront au plus près des étoiles. Je les admirerai, jusqu'à les détester, et à vouloir redescendre sur notre terre.

J'attendrai que la pluie me fasse tomber et glisser sur les feuilles de bambou, pour aller dans un pays, qu'on appelle l'Afrique.
Je me laisserai guider par les Sages. Je les écouterai et apprendrai à être vrai.
J'attendrai qu'ils me montrent le chemin de la jungle, pour oser défier la vie.
Je me laisserai guider par un canöé sur le fleuve de l'Amazonie, et j'apprendrai à ne plus avoir peur de l'infini.

Je me laisserai guider par un oiseau migrateur, qui me laissera grandir toute nue à l'intérieur de son plumage.
Je serais accroché à ses ailes, les cheveux au vent. J'apprendrai la tolérance d'une vie de nomade.
Je resterai un oiseau assez longtemps pour vivre une vie remplit d'aventure et vivre différentes cultures.
J'apprendrai à être humble.

Une fois posée à terre, et après ce long périple, je me laisserai guider vers les gens. Je leur apprendrai tout ce que je sais, c'est-à-dire : le savoir, la différence, la dignité, le courage...

Je me laisserai guider par ce peuple venu de nulle part, et j'attendrai qu'il me montre l'endroit douillet ou je pourrai me reposer. Je serai guider vers mon lit, et là je rêverai d'un monde meilleur, celui qui me guidera vers l'envie.


Petit poème:

On danse, on meurt, on se balance,
Sans gravité, ni loi
Juste un cœur en défaillance,
Fébrile et facile.

Juste menace, juste tristesse,
Sans fortune, sans loi,
Plus d'image, plus de foi.

Espérance, mensonge,
Pour qui, pourquoi,
Danse, danse, mon ami,
Tout brûle, tout tue.

Caprice, inutile,
Monde d'injustice,
Ou suis-je ?
Cœur balance, cœur délirant,
Ami, ami, m'entends-tu ?
Monde facile.

Tout se meurt, tout disparaît,
Oh toi, qui es-tu ?
Ame fâchée, âme grisée,
Ami ou es-tu ?

Brûle petit âme,
Rien ne te retiens.

Je me balance, encore et encore
Dans un monde effrayant
Pour qui on est rien
Ami, ou te caches-tu ?
Monde terrifiant.



Je danse, tu danses, nous dansons
Sur une planête en détresse
Notre âme en misère,
Danse, danse mon ami
Tant que ton cœur tiens.

Frappe mon esprit, frappe-nous de ton injustice
Tu nous as tout volé,
Ami pourquoi pleures-tu ?
Ame reviens, part, envole-toi.

Je danse, je meurs, je me balance,
Sans gravité, ni loi,
Sans fortune, sans foi,
Je m'en fous, de qui, de tout,
Ami, ou est passé ton si joli souffle ?
Monde d'injustice.

Qui es-tu ? qui-je suis ?
Tu nous as tout volé
Ame danse, âme meurt, âme se balance,
Ami, surtout ne reviens pas
Pas dans ce monde en tout cas.
Il n'y a qu'au dernier jour de sa vie que l'on peut dire si l'on a été heureux, dit-il. Avant cela, il faut tenter de mener sa barque du mieux qu'on peut. Suis ton chemin Elia. Et c'est tout.

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Message par Chimère » Sam Mai 12, 2007 23:03

T'inquiète, Latoutie, c'est très bien ce que tu fais. :wink:
C'est léger et personnel, tu sais bien faire passer des émotions et des sentiments avec des mots simples, non, c'est pas mal du tout sérieusement. J'aime surtout ton premier texte.

Il ne faut pas te formaliser de critiques trop dures, tout ne peut jamais être parfait, certes, et si critiques il y a, elles doivent être constructives... Mais il faut croire que certaines personnes s'imaginent s'élever en abaissant les autres... Il ne faut pas faire attention, et poursuivre son chemin. L'écriture n'est pas une science exacte, loin de là. S'il y avait des recettes, ça se saurait. Parfois, ça marche, d'autres fois non, et on ne sait pas pourquoi.

C'est vrai que présenter nos écrits, c'est un peu se déshabiller, si vous me permettez l'expression... Et c'est vrai qu'il faut un certain courage ( voir même une certaine folie ) pour se lancer comme ça, plume au vent, pour aller... pour aller où ? Le problème, c'est qu'on en a jamais aucune idée. 8)
C'est pour cela que je trouve très mal venue la critique acerbe, qui se plaît à casser, le plus souvent par pur snobisme, alors que bien souvent son émetteur n'a jamais écrit une ligne de sa vie, à part remplir sa déclaration d'impôts. Après, le respect et la compréhension de l'autre n'empêchent pas d'avoir un avis. Il faudrait juste que les personnes qui "n'écrivent pas" ( c'est pas une tare, c'est même sans doute très arrangeant, parfois... ) se rendent compte de ce que l'on donne de soi, de ce que l'on donne pour de vrai, et que parfois cela fait mal, physiquement mal, et je ne dis pas cela parce que j'écris, ce n'est pas une question de se faire mousser ou quoi.
Je le dis parce que c'est ce qui se passe, et que le processus de création ( qu'elle soit littéraire, musicale, picturale etc... au bout du compte, on en revient un peu au même ) ne coule pas de source. Comme le dis la formule : "La critique est aisée, mais l'art est difficile." :wink:
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Charles Baudelaire

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Message par latoutie » Dim Mai 13, 2007 17:59

Merci à toi Chimère :wink: , ça m'a beaucoup touché ce que tu as dit :oops: .

Je suis tout à fait d'accord avec toi, la plupart des gens qui critiquent sont pas foutus d'écrire une ligne et se sont toujours les premiers à critiquer. C'est vrai, qu'il nous faut des critiques, mais constructives, et pas seulement pour dire: c'est mauvais!!
Enfin ce forum de littérature que je nommerais pas, m'a franchement laissé un goût amer. Heureusement, cela ne m'a pas découragé d'écrire, même si je garde tout pour moi et que j'ai dû mal à les montrer (sauf dans mon blog, mais vu que personne ne les lit, celà ne me dérange moins :lol: )
Comme tu l'as dit, dans chaque écrit, il y a quelque chose de nous, même dans un roman, on a tendance à mettre des traits de nos caractères, de nos envies.
Les poèmes sont souvent l'endroit, où on ose le plus, se mettre à nu. Alors quand on reçoit des critiques dures, ce n'est pas seulement, notre prose qui en prend un coup, mais nous.
Il n'y a qu'au dernier jour de sa vie que l'on peut dire si l'on a été heureux, dit-il. Avant cela, il faut tenter de mener sa barque du mieux qu'on peut. Suis ton chemin Elia. Et c'est tout.

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Message par SDE » Jeu Mai 17, 2007 11:06

Je rajoute à ce que dit Chimère, que la manière dont ce qu'on lit va nous toucher, est toute personnelle. Le style qui va plaire à untel ne plaira pas à un autre... Parfois une oeuvre me déplaît parce qu'elle me met mal à l'aise, indépendamment de sa qualité... Les critiques doivent être ciblées et explicitées mais en tout cas "on ne peut pas plaire à tout le monde...
Donc laisse tomber les médisants, et continue de t'exprimer ! :)

Ca y est, je viens de finir le premier tomme d'une oeuvre majeure de ma littérature personnelle !
Histoire du Sanctuaire/ Tome I , VI° siècle avant Jésus-Christ
Il s'agit du sanctuaire des Chevaliers du Zodiaque (le dessin animé)

Je ne peux le mettre en ligne ici, il y en a 12 pages :P Et mes lecteurs ont apprécié, donc ça va, c'est pas trop nul 8) Même ceux qui ne connaissent pas le manga ont bien aimé :)

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Message par Kaënaleen » Jeu Mai 17, 2007 12:25

:D ah, tu es un fan de ce desin animé je suppose non ?

En tout cas bonne initiative que cela ^^ !!

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Message par SDE » Jeu Mai 17, 2007 18:08

Oui hihi.
Mais bon il me reste encore 25 siècles à écrire lol :D

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Message par Napoléon » Jeu Mai 17, 2007 20:50

Tu nous en fera profité ? :D
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Message par Kaënaleen » Ven Mai 18, 2007 13:16

SDE a écrit :Oui hihi.
Mais bon il me reste encore 25 siècles à écrire lol :D


Ok lol ^^ en tout cas ce dessin-animé à bercer mon enfance, et j'en suis encore une grande fane ^^, comme le dis Napoléon, j'éspère que tu nous en fera profiter, au moins des petits extraits :D !!

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Message par SDE » Sam Mai 19, 2007 17:59

Voilà je l'ai mis en ligne. J'espère que vous vous amuserez autant à le lire que je me suis amusée à l'écrire.

A la fin, j'ai laissé quelques questions qui me "turlupinent" :)

http://ardennesacheval.free.fr/sanctuaire.htm

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Utopie...

Message par lapuce » Jeu Mai 24, 2007 21:56

Voilà,
Je fais un petit come back sur le forum après l'avoir déserté quelques temps...En effet, pleins de changements dans ma vie qui me prennent énormément d'énergie et de temps...
Mais, au milieu de tout ça, j'ai trouvé le temps de...craquer...pour quelqu'un...et j'ai (à nouveau) couché sur le papier mes sentiments....
Alors, pour ceux que ça intéresse, voilà donc...mes sentiments, mes pensées...dévoilés...
En espérant vous transmettre un message d'amour et d'espoir...

http://arkayn.free.fr/divers/utopie.doc

Bien à vous...
Foufi, Swan...je vous aime tellement mes bébés!

"N'ayez d'intolérance que vis à vis de l'intolérance"
Hippolyte Taine

Cortex

Message par Cortex » Jeu Mai 24, 2007 22:18

Cela transmet beaucoup plus, mais tout cela je te l'ai déjà dit. :wink:

Ce que tu écris me parle profondément, et je crois que cela parlera à chacun d'entre nous.

Allez, tiens bon. 8)

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Message par venus bitch » Ven Mai 25, 2007 12:18

j'écris les paroles des chansons, mais c'est en anglais... :D

April pour écouter le titre,
pour écouter le titre en "live"

One angel die this morning
And a generation is crying
But everyone, here, is lying
But nevermind, we're buying

You dissect and interprete
you put your mind at rest
'Cause they think, they think like you
And it's your fucking pride

Now Rock Story pays of well
And impregnate the cells
Of rock-fashion-victim
It's a corporate rock hymn

You dissect and interprete
you put your mind at rest
'Cause they think, they think like you
And it's your fucking pride
"dis tu crois franchement que Guns and Roses était un groupe d'armuriers et de fleuristes?"

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Message par eaglekiller » Jeu Mai 31, 2007 16:02

M’arrive d’écrire des nouvelles, où parfois même de tenter des romans.
Mais rarement de les montrer aux gens.
Il faut bien cependant se lancer un jour. Alors voilà, ce post pour vous informer que j’ai lancé un site où vous pourrez y lire un « roman », fonctionnant par courts épisodes. (Le terme de roman n’est peut être pas le plus approprié. Une série ?)
Si vous voulez m’aider, je serai en tous cas heureux de lire vos avis, bon ou mauvais. Il n’y a que comme cela que l’on progresse. Et si en me publiant j’espère faire plaisir aux gens qui me liront, j’espère aussi recueillir leurs avis qui me permettront de m’améliorer.
http://dalaudg.e-supinfo.net/index.php
ou http://www.hdlra.fr.tc/ (avec des pubs, malheureusement)
Le temps est il la roue qui tourne ou bien la trace qu'elle laisse?

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Message par P Seray » Jeu Mai 31, 2007 16:09

Bonjour,

je constate avec plaisir que je ne suis le seul à torturer un stylo ! certain ici on un réel talent, pas comme moi.
J'aime beaucoup la SF ! J'écris (?)pour passer le temps. :wink:

http://www.stellarque.com/PR/basis/ezrai/ezrai.htm

Cherchez moi :lol:

Patrice
Je suis tellement sceptique que je doute même de moi :)

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Message par SDE » Sam Juin 02, 2007 17:26

Eaglekiller : ça s'appelle un roman-feuilleton !

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Message par PILOUFACE » Mer Juillet 11, 2007 12:45

Voici une petite nouvelle sans prétention, bonne lecture et bon amusement pour les amateurs:

Titre: Le tabac nuit à la santé

Auteur: moi




Ce samedi-là, Brad, les yeux mi-clos, les cheveux ébouriffés et le visage marqué d'une large trace rougeâtre en relief due au replis de la doublure de la taie de son oreiller, descendit les escaliers en se tenant à la rampe.
Tous les matins, c'était pareil.
Brad Callagan se levait vers 5h30 -avant même que le réveil électronique ne se mette à sonner -, il descendait à la cuisine et préparait le café.
Des gestes simples, qu'à longueur d'années, il répétait.
Brad travaillait en usine, à la chaîne, et pour y être à l'heure, il devait démarrer tôt le matin.
Du lundi au vendredi, il se réveillait à 5h30, et, à force d'habitude, le week-end de même.
Quand il eut versé l'eau dans le percolateur, il appuya sur la touche "on" et se tortilla sur place en serrant les fesses et en croisant les jambes.
Tous les matins, Brad Callagan était doté d'une monstrueuse érection qui conférait à son pyjama éponge une titanesque convexité traduisant son besoin pressant d'uriner. Tandis que les premiers gargouillis de l'appareil entartré se firent entendre, Brad lâcha un long pet sonore qui l'avertit qu'il était également temps pour lui de soulager ses intestins rouspéteurs.
L'habitude.
L'incontournable habitude matinale de pisser et de chier vers 5h30 et des poussières…
Il fonça tout droit à la salle de bain où se trouvait les WC, son refuge quotidien. Rapidement, il baissa son pantalon de pyjama, il prit son paquet de Johnson sans filtre sur la petite tablette à côté du cendrier rempli de mégots noirs et il en alluma une.
D'emblée, par réflexe, comme une réaction en chaîne simultanée, il accomplit ses deux imparables besoins naturels en tirant une petite bouffée.
C'était là un des meilleurs moments de la journée: la première clope en pissant et en coulant un bronze!
Brad bâilla longuement, il se gratta la tête de sa main libre et aspira une seconde bouffée, non sans cette fois réprimer un haut-le-coeur de dégoût provoqué par une envie folle et soudaine de tousser.
C'était comme si ses poumons encrassés explosaient en tentant de vomir tout ce goudron malsain qui les rendait malades
Brad se racla la gorge et pour la dix millionième fois, il se dit qu'il était temps qu'il arrête de fumer.
Pour Brad Callagan, comme pour bien d'autres "cigarettophages", quand une quinte de toux faisait irruption, c'est qu'il était temps de penser à arrêter de fumer. Et pour la dix millions et unième fois, il se promit que dès le lendemain, il allait diminuer. Diminuer pour commencer: la fausse promesse des fumeurs invétérés.
Brad se souvint de sa dernière visite médicale.
- Ce n'est pas diminuer de fumer qu'il faut faire, c'est arrêter carrément! Lui avait conseillé le médecin en constatant le VEMS (Volume Expiratoire Maximal par Seconde) sur l'appareil qu'il tenait entre ses doigts. Brad sourcilla à peine, il n'avait rien à cirer de ces commentaires oiseux, comme tous les fumeurs, il était persuadé qu'il était à l'abri de toutes ces saloperies de cancer, dyspnée, emphysème et autres affections cardio-vasculaires…
Ses yeux révulsés et mouillés par l'effort tombèrent sur son paquet quasi vide.
"Le tabac nuit à la santé" y lut-il.
Bel adage un peu niais qu'il connaissait par coeur et que Early s'amusait à lui répéter à sa manière, à chaque fois qu'elle en avait l'occasion: "Brad, tu ferais bien d'arrêter, tu tousses de plus en plus!", "Tu t'es déjà entendu tousser, Brad?", "Tes bronches sifflent comme une vieille locomotive diesel essoufflée!" , "Les cigarettes ont encore augmenté, t'as vu ce que çà te ferait au bout de l'année?" ,"C'est du gaspillage, c'est vraiment de l'argent qui part en fumée!", etc, etc…
Early ne fumait pas, elle n'avait jamais fumé et bien loin d'elle l'envie de commencer, surtout quand elle entendait Brad s'époumoner comme un malade rachitique qu'il devenait à la longue.
Il écrasa sa Johnson dans le cendrier en s'efforçant de ne pas salir la tablette.
Early était une bonne épouse, elle avait un tas de qualités sauf celles de l'ordre et de la propreté immaculée et principalement quand il s'agissait de vider les cendriers de Brad. Tant bien que mal, l'homme parvint à écraser le bout incandescent de sa cigarette et, comme quelques flocons de papier gris et de tabac brûlé étaient tombés sur le bord de la tablette, il souffla doucement pour les faire s'envoler. C'était un petit truc qui marchait bien, une petite expiration du bout des lèvres en direction des cendres éparpillées et celles-ci disparaissaient à gauche et à droite sans trop laisser de traces visibles pour l'oeil du commun des mortels!


Vers 6h00, après avoir avalé deux tasses de café noir, il fila sous la douche en se pressant parce-que, comme d'ordinaire, il était en retard sur son horaire.
Même le samedi, Brad Callagan avait un horaire à respecter. Early se levait tôt, elle aussi, soit vers 6h30, et quand elle se levait, il fallait que tout soit prêt: les WC libres, la salle de bain à sa disposition et le café servi!
Early n'était pas particulièrement exigeante, elle était comme toutes les femmes: une accro des chiotes et de la salle de bains où, respectivement, elle semblait définitivement s'installer pour couver ou pondre, et où elle aimait rester des heures à se contempler dans le miroir du lavabo.
Vers 6h30, la femme descendit effectivement. A une allure qui, à chaque fois, stupéfiait Brad, elle arpenta les 12 mètres du salon et de la salle à manger, elle lui fit un baiser rapide au coin de la bouche et disparut aux toilettes. Brad lui versa une tasse du café.
- Tu as bien dormi? Lança-t-elle depuis les toilettes.
Sans répondre, Brad décocha un coup d'oeil au rai de lumière qui passait sous la porte de la salle de bains.
- Tu ne devineras jamais de quoi j'ai rêvé cette nuit!?!
Brad soupira. Les rêves d'Early l'intéressaient autant que la couleur de son premier caleçon.
- Brad, tu m'écoutes? Early tira la chasse, ses dernières paroles disparurent dans la cacophonie provoquée par les eaux écumantes - et, tu sais quoi?
- Non?...
- Et bien,… par bonheur, le percolateur eut un sursaut d'humeur noire en gargouillant bruyamment.
- Et tu sais ce qui c'est passé ensuite?
- Non?... Brad continua sur un ton égal pour ne pas la froisser.
-Et bien,… tandis qu'elle poursuivait ses inepties, Brad passa au salon pour ouvrir les volets en levant les yeux au plafond, ces histoires matinales avaient le don de l'exaspérer au dernier des points.
Early se démaquilla les ongles de ses orteils tout en continuant à raconter son rêve de la nuit dernière.
- Merde! S'écria-t-elle en lâchant le petit flacon de détergent dans la cuvette des WC sur laquelle elle avait distraitement posé le pied.
- Quoi, que se passe-t-il?
- Rien, ce n'est rien! Pour ne pas lui montrer qu'une nouvelle fois elle avait fait preuve d'une maladresse certaine, elle s'éloigna aussi vite des toilettes.
-Ce n'est rien, j'ai failli laisser tomber mon rouge, mentit-elle.
Brad alluma une autre Johnson.
- Tu fumes encore? Mais, tu es à peine levé! C'est ta quantième? Early avait passé la tête dans l'encoche de la porte entrouverte.
- Quand on aime on ne compte pas! Brad asphyxia Early d'un épais nuage de fumée bleue dans sa direction.
- C'est dégoûtant, Brad, tu sais que j'ai horreur de ça!
- Pardon, je ne le ferai plus!
Brad passa à sa hauteur, lui décocha un baiser sur le front et entra dans la salle de bains.
- Tu dois encore aller aux toilettes?
- Quand je fume, le matin, tu sais très bien que j'en ai toujours pour deux ou trois fois!
- Le tabac nuit à la santé, Brad, combien de fois vais-je encore devoir te le répéter?
- Laisse tomber! Répondit mentalement l'homme. Il baissa sa culotte de pyjama et s'assit sur la lunette.
- Tu ne dis rien?
- J'ai rien à dire, tu as probablement raison! Brad réprima une toux nerveuse qui lui picotait la gorge comme si le fait de parler de sa santé déclenchait une espèce d'urticaire situé au niveau du larynx.
- Et ne mets pas encore tes cendres partout! Cria la femme d'une voix sectaire, comme si elle se trouvait à des kilomètres alors qu'elle était si près.
Brad regarda le cendrier dégueulant de clopes éventrées.
- Oui, je fais attention, je fais toujours attention, tu me connais!
Early n'ajouta rien, sans doute n'avait-elle rien entendu car elle venait de brancher la radio.
Brad tira une longue bouffée sur sa Johnson, les bienfaits de la nicotine l'incitèrent à tirer encore, il vérifia la longueur de la mèche de cendres, écarta les cuisses, et, sans se douter que le détergent de Early nageait en surface, il jeta sa cigarette dans la cuvette.

-WAOUFFF!-

Tandis que de sa gorge asséchée un cri perçant monta péniblement, Brad eut tout juste le temps de ne pas comprendre quelle saloperie lui dévorait goulûment les testicules et les fesses.
Une jolie gerbe de flammes hirsutes et insatiables qui s'attaquait maintenant au pyjama le mordirent avidement et sans pitié.
En écho, une petite voix prophétique lui répéta au creux de l'oreille: le tabac nuit à la santé, tandis qu'Early - le nez retroussé par les effluves nauséabonds de kératine -, de son regard hébété, le vit se transformer en un clin d'oeil en torche humaine…
"Horum omnium fortissimi sunt Belgae"

Jules César.

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Message par Saint Eloi » Lun Juillet 23, 2007 18:38

bon, et bien je poste une tite chanson, dont je ne connais pas encore l'air en fait ^^ :

Il s'agit de "rêve gourmand"


Approche que je t'offre un bouquet de souvenirs
Que je dépose dans tes cheveux des pétales d'émoi.
Cessons donc de nous faire languir,
Et plongeons nous dans ce vide de choix.
Rêveries vanille nappées de chocolat,
Parfum parme au goût de satin.
Des caresses de nuages en éclats,
Tombant doucement de mes mains.

Quand mes yeux goûteront tes épices,
Quand mon nez verra tes friandises,
Alors mon coeur à ta gourmandise,
Se fera coupe de tendres délices.

Sous le voile de tes draps millefeuille,
Saluons les fragances claire praline
Qui nous feront franchir le seuil
D'une extase éclair en soie opaline.
De nos grappes de doigts tremblents
Se mèleront nos raisons enivrées
A nos nouveaux sens naissants
Cachés dans le lit d'un vin cuivré.

Quand mes yeux goûteront tes épices,
Quand mon nez verra tes friandises,
Alors mon coeur à ta gourmandise,
Se fera coupe de tendres délices.

Quand mes yeux goûteront tes épices,
Quand mon nez verra tes friandises,
Alors mon coeur à ta gourmandise,
Se fera coupe de tendres délices.

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Message par Saint Eloi » Jeu Juillet 26, 2007 23:19

Allez, j'en propose une nouvelle, mais moins fun que la précédente. Intitulée "oublierais-je"
(Sur l'air de "el mañana" de Gorillaz)

Je tourne je vole je plane
devant toi diaphane

Je tourne je vole je plane
tenant ta main filigrane
car je sais mon coeur
que ces pleurs
me leurent

Ces souvenirs
gardent mon âme
me font tenir
en drogue infâme
Peut être oublierais-je

ton rire ta peau sont en moi
tatouent ce coeur vide

je les berce les renvoie
les cajeole et suicide
mon avenir

si ton parfum,
tient toujours,
à mon insu

Ces souvenirs
gardent mon âme
me font tenir
en drogue infâme
Peut être oublierais-je

Ces souvenirs
gardent mon âme
me font tenir
en drogue infâme
Peut être oublierais-je
si Dieu le veut
Peut être oublierais-je
si je le veux
Peut être oublierais-je

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