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Bambou

Message par Bambou » Jeu Octobre 13, 2005 16:02

Bah moi j'écris des chansons :oops: :oops:

Je parle de choses revendicatrices, d'actualité, et de sujets sérieux!!

En ce moment moins, pour raison médicale, mais on travaille sur un album qui devrait sortir d'ici un an, en autoproduction, avec mon groupe...

Extrait :

La Terre est minée, dans tout les sens ca peut peter
Sur le terrain pour le père, ou le frère c'est terminé
Victime de la guerre, c'est la Mort qui n'a pas à se languir
Le pire c'est de le savoir et de ne pas réagir
Plus parler avant d'agir car loin de s'assagir
en 2004 pour le petrole on voie des gosses mourrir
des mama pleurer, des soeur violée
y'a que l'armement de changé et pour le survivant c'est toujours Danger!!
un paysage morbide souvent sans boire ni manger
à découvrir les corps des proches que les conflits on elevés à la vie
Une mere au sol tenant son fils étalé sur le parvis
Dans une marre de sang victime du ness-biz
J'te fais voir l'inverse de ce que le JT laisse croire
de toute maniere depuis le debut c'est l'fric qui fait que ca foire
Le riche profite et se tire, le soldat meurt s'il tire pas
et pour les autres c'est fuir, souffrir, mourrir
La terre est ma patrie en conflit perpetuel
et la guerre l'a salit jusqu'a lheure actuelle
Pendant que tes gosses rêvent d'autres crèvent la bas
Ou la mort est le seul moyen de ne plus subir ces combats.

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Message par bouligoulga » Jeu Octobre 13, 2005 16:41

On dirait du rap non ?

Bambou

Message par Bambou » Jeu Octobre 13, 2005 16:49

Oui c'est bien ça :wink:

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Message par bouligoulga » Jeu Octobre 13, 2005 16:52

Et tu fais des instru toi-même ou tu en prends des déjà faites ?

Bambou

Message par Bambou » Jeu Octobre 13, 2005 16:56

On ne prend pas de face b. Tous nos sons sont faits par nous-mêmes (on est 2, chacun écrit ses couplets, et fait ses instrus).

On travaille sur l'ordi avec Acid pro et cubase sx, ou sur une mpc2000 avec un bon vieux synthé :D

On utilise peu de sampling par contre, sauf pour les son de rythmes, ou des "bruits". On a quelques rares instrus où la mélodie et/ou les basses sont des boucles samplées.

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Message par PILOUFACE » Jeu Octobre 13, 2005 20:01

Hello chevalier de l'ombre, je viens de prendre le temps de lire ta nouvelle intitulée "fugue". J'ai adoré (comme la précédente d'ailleurs) Quelle imagination! Les premières phrases qui interpellent le lecteur, le corps de la nouvelle qui pousse ce même lecteur à continuer le récit et puis la fin de l'histoire sous forme d'une grande claque (abstraite).
Bon travail (si je peux me permettre) et continue dans cette voie. :wink:

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Message par chevalierdelombre » Ven Octobre 14, 2005 14:39

Merci merci pilouface, je n'en demandais pas tant ! en tous cas ça fait plaisir. :oops: Tiens d'ailleurs je vais aller lire ton texte, je crois que tu en as mis un un peu au-dessus. :)

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Message par Chimère » Lun Février 13, 2006 19:48

Bon, j'ai bien envie de faire remonter ce topic qui est tristement tombé en désuétude... je sûre que parmi les nouveaux, quelques-un(e)s sauront faire parler leur créativité et leur imagination...

Et puisqu'il me fallait un prétexte... :roll:

Les Braises

Voilà que dans l’âtre sombre s’endort le firmament
Une berceuse de suie s’élève doucement
Et tinte entre les murs d’une chambre d’enfant
Déjà abandonnée pour d’autres cieux plus grands,

Les braises fatiguées, allongées dans la cendre
Cherchent l’étincelle qui tout fera reprendre
Elles implorent le feu, personne pour entendre,
Car le feu s’est éteint, personne dans la chambre.

Jadis il résonnait entre ces quatre murs
Des rires, des chants, des jeux et des parties de dés
Qui faisaient sourire un bon feu allumé
Tandis que dehors, l’Hiver sifflait sa morsure.

Mais hier est bien loin maintenant que s’endorment
Les braises esseulées dans l’âtre de pierres mornes,
La poussière sur les meubles, en gueules énormes,
Dessine dans le noir de sales monstres difformes.

Pas même un souvenir, pas même une chandelle,
Jusque dans les lits, le silence ruisselle,
Et la poupée en pleurs a l’œil qui se fêle
Après tant de chaleur, l’oubli est si cruel,

Jadis c’était la vie entre ces quatre murs,
Mais même les plus beaux feux un jour se fanent,
Il n’en reste que des braises, de la cendre et des larmes,
Et l’Hiver victorieux qui siffle sa morsure.
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Charles Baudelaire

S.A.D.

Message par S.A.D. » Dim Février 26, 2006 10:22

Question pour ceux qui peignent c'est par où ?
C'est vrai quoi! Moi à chaque fois que j'essaye d'écire un roman je fais des personnages tellement tordus (personnellement je dis "interressants") que je sais jamais quoi en faire. :(
Par contre je dessine (mon rêve illustrer une BD! Si quelqu'un à un scénario).

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Message par DRAGON » Dim Février 26, 2006 10:35

Pour les dessinateurs, c'est ici : Au royaume du dessin

S.A.D.

Message par S.A.D. » Dim Février 26, 2006 11:13

Merci ! :)

Daydream

Message par Daydream » Ven Mars 17, 2006 18:52

Cette nuit si belle où les rêves se succèdent, dans le noir seul remuée par quelques secousses, les paupières tremblent et le coeur palpite.
Dans cette nuit noire et fragile ivre de rêves et de liberté, on se reveille sans savoir que l'on est encore endormi.
Les yeux restent clos et l'on sent sur son lit le poid d'un mystère. On entend cette voix qui raconte une histoire, celle d'un souvenir.
Notre corps reste inanimé, impossible de bouger, impossible de voir.
On sent soudain un souffle sur la peau qui agite quelques mèches de cheveux et les lèvres humide qui s'imposent sur le cou nous réveille enfin.

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Message par Chimère » Ven Avril 14, 2006 14:54

Sympa le poème en prose... :D

Voilà mon p'tit dernier... dernier quoi, je sais pas. En fait, à la base je l'ai conçu comme un texte destiné à être mis en musique, mais là, j'ai un doute. Peut-être qu'il peut se suffire à lui-même ?
Et vous... vous en pensez-quoi ? Musique ou not musique ? :)


Les Vagues

Effacées les lignes de nos mains blessées
Envolés les signes et l’écran de fumée
Disparus en mer les marins perdus
Et les espoirs trop fiers de nos rêves déçus.
Sur la lente dérive de nos sentiments
Que passent sans fin les vagues du temps
Que nos rêves dorment dans leur linceul d’écume
Et que passent sans fin les vagues d’amertume.

Brûlées nos jeunesses et nos plus belles années
Oubliés les caresses et le feu des baisers
Soufflés par le vent tous nos grands incendies
Et les désirs ardents de nos douces folies.
Sur la plage déserte de nos sentiments
Que passent sans fin les vagues du temps
Que les cygnes s’endorment dans leur linceul de plumes
Que passent sans fin les vague d’amertume.

Laissées aux vautours nos histoires gâchées
Mortes les amours que l’on croyait rêvées
Dévorés les masques et les chaussures de bal
Le prince charmant n’a plus de cheval.
Sur les squelettes blanchis de nos sentiments
Que passent sans fin les vagues du temps
Rangés au placard nos plus beaux costumes
Et que passent sans fin les vagues d’amertume.

Elimées les griffes des seigneurs de guerre
Essuyées les gifles des chances que l’on perd
Coulées nos ambitions, nos fuites en avant
Et cet horizon qu’on croyait trop grand.
Sur la fin sordide de nos sentiments
Que passent sans fin les vagues du temps
Changées en poussière nos victoires posthumes
Et que passent sans fin les vagues d’amertume.

Abandonner les cendres de nos plus beaux mirages
S’asseoir et attendre un dernier carnage
Et briser nos miroirs et ces regards menteurs
Briser nos espoirs pour ne plus avoir peur.
Sur le cimetière éteint de nos sentiments
Que passent sans fin les vagues du temps
Et qu’enfin nos phares se noient dans la brume
Pour que passent sans fin les vagues d’amertume.

Sur la lente dérive de nos sentiments
Sur les idéaux brûlés des chevaliers blancs
Comme des braises bercées aux bras de l’océan
Que passent sans fin les vagues du temps
Que passent sans fin les vagues du temps.
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Charles Baudelaire

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Message par Nyx » Lun Mai 29, 2006 21:47

Le vent vient napper les cieux de nuages fervents,
Se consume alors un éternel chapiteau changeant,
Où la main de l'artiste, inspiré, y tresse l'acanthe,
Et où le laurier est le portrait de notre âme enfante.

On peut y apercevoir un ciel animé de souvenirs.
Regarde, fils, nos primes amourettes ondoyées,
Au son des violoncelles que les étoiles au tenir,
Nous offrent tel un bouquet d'esguille de berger.

Et quand il pleut, père, cet artiste prend sa douche ?
Non, mon petit. Quand il pleut, il peint à l'aquarelle.
Sa gouache éthérée est aux couleurs de l'arc en ciel,
Et sa peinture ravie les plus fugaces et fines bouches.

Embrassons ces alizés et vivotons ce bref instant,
Car si l'artiste en ce jour nous berce de sa toile,
Demain se peut qu'il désarme nos vies aisément,
Fils, comme un bateau errant sans vergue ni voile.

Al-kim

Re: Qui écrit quoi ?

Message par Al-kim » Lun Mai 29, 2006 22:05

armoria a écrit :Bonjour à tous ! Quand je parcours les sujets du café, je me rends compte qu'il y a pas mal d'artistes parmi nous, d'où l'idée de ce topic : qui, parmi nous, écrit ? Et quoi ? Romans, nouvelles, poésie ? Publiés ou pas ?


J'aime beaucoup écrire des poèmes. :roll:

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Message par zoro73 » Sam Juin 03, 2006 03:00

Moi je compte ecrire une BD des que je serais satisfait niveau dessin, j'ai encore du mal a dessinermes perso que j'ai inventer de profil.

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Message par Melmothia » Mer Août 02, 2006 14:29

Comment ai-je pu passer à côté de ce thread? :?
En ce qui me concerne, j'écris depuis une dizaine d'années avec l'espoir d'en vivre un jour. J'ai commencé par de la fiction mais mon premier livre publié porte sur la voyance (voir section Publicité: http://www.paranormal-fr.net/chat-et-forum/devenez-voyant-vt7776.php). Je pense, à l'avenir, alterner les productions dans les deux domaines qui m'intéressent: le paranormal et le fantastique.
Pour ceux qui désirent publier, il existe de plus en plus de petites maisons d'éditions associatives cherchant de jeunes talents et fonctionnant sur des coups de coeur plutôt que sur l'attrait du pognon. Evidemment, il est plus gratifiant de publier chez J'ai Lu ou Albin Michel mais ceux-là sont souvent frileux. Je peux exhumer des adresses pour ceux que ça intéresse.
D'autre part, deux amis et moi sommes en train de monter un petit fanzine de poésie, le numéro un aurait dû sortir ce mois-ci mais il pointera le bout de son nez officiellement en août. Je vous en reparle très vite.

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Message par Maetel » Mer Août 02, 2006 14:38

J'aime beaucoup ton texte Bambou :)
"Tout vient à point à qui sait attendre" de je sais plus qui

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Isidis Planitia

Message par PILOUFACE » Mer Août 02, 2006 17:05

Voici un de mes derniers écrit.

Titre: Isidis Planitia


Auteur: moi

Toute reproduction interdite sans autorisation de l’auteur.


Harch passa la tête par la fenêtre grande ouverte de l’appentis, ses deux fils de 13 et 10 ans creusaient avec frénésie un trou dans le fond du jardin. Son estomac gargouilla alors en une longue plainte qui signifiait que l’heure était venue de le sustenter. L’homme décida de quitter l’atelier où il s’affairait depuis toute l’après-midi pour rejoindre la maison.
Meg, son épouse, terminait de préparer le repas du soir. L’estomac d’Harch le trompait rarement, pas besoin de montre pour savoir qu’il était l’heure de casser la croûte.
-Et alors Harch ? Ces nouvelles plantations ?
-Le blé a tenu le coup mais le maïs va avoir quelques difficultés sans un peu de pluie…
Meg dressait la table et lança un sourire confiant à son époux.
-Elle viendra à temps cette eau, ne t’inquiète donc pas.
-J’espère, mais faudrait pas qu’elle traine trop…
-Et les gosses ?
-Bah, toujours en train de creuser et de crapahuter dans le fond du jardin.
Harch sourit intérieurement. Depuis qu’il leur avait offert ces bouquins sur les pirates et leurs fabuleux trésors cachés, ils n’avaient de cesse à fouiller la terre rouge et aride des environs de la propriété.
Meg roula des yeux.
-Ils vont encore rentrer crottés de la tête aux pieds !
-Ecoute Meg, çà les occupe et puis ils se font du muscle. S’ils veulent un jour reprendre l’exploitation il leur faudra de solides bras !
Son épouse poussa un soupir mi-amusée mi-exaspérée.
-Bon, va chercher nos deux mineurs pour la douche, on va passer à table.

Tom, le plus jeune des frères, se tournait et se retournait dans le fond de son lit. Il peinait à trouver le sommeil. La respiration lente et régulière de son frère lui confirmait que celui-ci dormait déjà. Mais Tom n’y tenait plus, il avait besoin de parler.
-Sam…Sam, tu dors ?
Pas de réponse.
-Sam ! Tu dors ?
L’aîné se racla la gorge, se redressa sur son séant et se frotta les yeux avec vigueur.
-Plus maintenant Tom… Qu’est-ce qu’il y a ?
-Tu crois pas qu’on devrait le dire à papa ?
Sam souffla longuement.
-On a déjà abordé le sujet, c’est non, cherchons encore un peu. Je crois qu’on est pas loin.
-Mais pas loin de quoi ? C’est çà qui me fait peur ! T’es sûr qu’on doit pas parler de cette espèce de mini-foreuse et de ce bras articulé bizzaroïde à papa ?
Sam se leva d’un bon.
-T’es fou ? Non ! Il va appeler les autorités et on risque d’être expulsé de nos terres ! Si c’est un truc extra-terrestre comme je le pense on va nous exproprier, et tu sais comme papa peine sur ses cultures ! C’est notre secret à nous ! Pas un mot de çà aux vieux , Tom ! Tu as compris ?
Le menton de Tom tremblait légèrement.
-Tu…, tu crois que c’est extra-terrestre ?
-Bon sang, à ton avis ? Réfléchis un peu ! En pleine cambrousse et à plus de 50 kilomètres de la ville la plus proche ! Tu as vu la finition de l’articulation du bras ? Et la molette minuscule de la foreuse ? C’est certainement pas une carcasse de machine agricole ! Crois-moi !
-Oui mais si c’était..
-Chuuut ! On dort maintenant, prenons des forces pour continuer à creuser demain !
Le ton impérieux de Sam mit fin à la conversation. Quelques minutes plus tard, les seuls bruits qu’on pouvait entendre étaient les ronflements sonores des deux enfants, et le vieux volet cassé de l’atelier qui battait le mur au gré du vent.

Le lendemain matin, les deux gamins avalèrent rapidement leur petit déjeuner, ils filèrent ensuite ventre-à-terre vers leur trou et creusèrent de plus belle.
Harch, lui, reprit le chemin de l’atelier en souriant. Il vit à nouveau ses gamins s’acharner sur cette terre ingrate.
-Habituez-vous les gars – se dit-il- Il faut se battre avec cette terre.

Les enfants creusaient depuis à peine une demie- heure mais ils étaient déjà rouge de la tête aux pieds.
-J’en ai marre de creuser Tom.
-La ferme ! On continue , on est tout…
L’aîné redressa rapidement la tête , puis fixa son frère tout en tâtant le sol de ses doigts écorchés.
-Attend Sam, je sens quelque-chose…
Tom, méfiant, sorti du trou et recula lentement.
Sam, de son côté, dégageait le coin arrondi d’un objet. Il se redressa et se retourna en souriant à son frère.
-Regarde comme çà brille ! On dirait un miroir ! Non, c’est plein de petites facettes ! Regarde !
Tom se pencha et vit ce qui lui semblait être la partie d’un énorme œil d’insecte, quand son frère se retourna à nouveau le sourire aux lèvres, il n’était déjà plus là. Apeuré, il courait à toute jambe vers la maison. Sam sorti d’un bond du trou mais trop tard, Tom avait déjà rejoint les jupes de sa mère dans la cuisine.
-Maman ! Maman ! Il y a un monstre enterré dans le fond du jardin ! Il a des gros yeux, il fait peur, et..
-Qu’est-ce que tu me racontes , et où est ton frère ?
Sam pénétra à ce moment et vociférait en lançant des regards noir à son frère.
-Qu’est-ce que tu lui as dit ! Pauvre imbécile !
-Ca suffit tout les deux ! Vous restez ici ! Moi je vais chercher votre père dans l’appentis et je vous suggère de ne pas bouger d’un poil !

Meg revint quelques instants plus tard.
-Voilà, papa est parti voir votre trouvaille, il a ordonné qu’on ne bouge pas d’ici tant qu’il n’est pas revenu.
Sam et Tom patientaient, le premier fixant toujours son frère d’un regard assassin, le second les yeux au sol et pleurnichant doucement.

Un petit quart d’heure plus tard, Harch pénétra dans le salon où l’attendait le reste de la famille. Etrangement, il riait à gorge déployée.
-Ha ha ha ! Ha, çà pour une découverte ! C’est une découverte les enfants !
Les larmes lui venaient aux yeux maintenant et il se plia en deux pour mieux rire.
Meg se leva, mit ses mains sur ses hanches et fronça les sourcils.
-Bon, tu vas enfin nous dire ce qu’ils ont dégoté ?
Entre deux hoquets, Harch parvint à dire :
-Tu ne devineras jamais.
-Non, en effet, si tu ne me le dis pas…
Harch réussi enfin à se reprendre, s’assis dans un fauteuil et soupira d’aise. Il sourit à ses deux fils puis reporta son regard sur son épouse.
-Ils ont retrouvé Beagle 2 ! Tu te souviens ? On a vu çà à l’école, cette sonde qui a été parachutée ici sur Mars bien avant sa terraformation, il y a environ 150 ans je crois ! Ca devait être fin 2003 si mes souvenirs d’école sont bons !
Meg s’assis à son tour.
-Mais oui, je me souviens maintenant des cours sur la planète Mars. Ce n’est pas cette sonde qui avait été envoyée pour faire des analyses sur l’atmosphère et le sol martien ?
-Exact Meg, elle était sensée atterrir ici sur le site d’Isidis Planitia mais elle a été déclarée perdue par les autorités terriennes quelques semaines après son largage ! Ha bon sang c’est incroyable ! Et tu sais pour le fameux œil d’insecte ? C’est un des panneaux solaire !
Harch rit encore pendant 10 bonnes minutes puis se rattrapa enfin.
-Allez les gamins, faites pas cette tête là, on va la porter au musée archéologique spatial dès demain matin. On pourra peut-être en tirer quelque chose !

Dehors, de fines gouttes de pluie commencèrent à tomber.

Fin.

Notes de l’auteur :

Beagle 2 est un petit atterrisseur de 60 kg dont le module devait analyser le sol et l’atmosphère martien en vue de rechercher des preuves que la vie a existé jadis ou même existe encore aujourd’hui.
Beagle 2 disposait de 5 petits panneaux solaires (mon fameux œil d’insecte) et de bras robotiques équipés notamment d’une mini foreuse avec une meule issue de la technologie de dentisterie ainsi que d’un microscope optique.(entre autres)

Lancé le 2 juin 2003 avec l’atterrisseur Beagle 2 à son bord, le satellite Mars Express est arrivé à proximité de Mars en décembre 2003. La séparation entre Beagle 2 et Mars Express s’est déroulée normalement le 19 décembre 2003. Le 25 décembre de cette même année Beagle 2 atterrissait sur Mars.
Peu après l’heure d’atterrissage présumée, les premiers contacts radio furent tenté, mais aucun signal n’a été reçu.
Début février 2004 et après maintes et maintes tentatives de communications, il fut décidé que Beagle 2 était perdu…

Jusqu’à ce jour

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Message par horsecandle » Lun Août 21, 2006 17:58

LUCIFER CRUX


I


Grisé, grisé,
Et fatigué de tout,
La pente où je glisse me fait peur
Et je m’accroche aux boutons de ma veste,
Secouant la tête comme un hochet.

Oh vivre et sentir
Ce qui se trame dans les limbes,
Fausses ombres engluées de clair de lune !
Ma carte neuve se brise,
Mon rhombe va s’endormir...

Silence, reste au creux de moi,
Si je suis vide, emplis moi d’innocence,
Reste, compagnon de fortune,
Ce soir, reste avec mes larmes.

J’ai vu une sorte d’impalpable,
Quelque chose,
Et toi, qu’as-tu vu ?

-J’ai vu les plaines de l’ombre
Les plaines maritimes,
Cristal de bohème
Où coule le whisky.

-A l’aube les âmes se blessent
Aux rayons de l’aurore.
Qu’on m’allonge maintenant,

Demain je deviendrai cela,
Crâne, cadavre, goule,
Ou repas,
Cervelle morne et tordue,
Pétrie de lard et de bois,
Coque hantée d’eau saumâtre !

L’encens pénètre les fibres de ma chemise,
Et je fouette un ostensoir;
Au bruit accourent mes serviteurs,
A demi effrayés par mon rire suraigu.

Je suis d’instinct le tracé
Des sentiers en haillons
Que forment les braises,
Fer, et acier, mélés
De cendres et de gui.

Jour honni des siècles d’encre
Et paria des gloires maudites,
Clair parsemé de gorges,
Rimes doublées de satin flamboyant,
Qu’offrent les esprits des morts ?

Ils s’enferment dans leur boîte,
Et ne pensent à rien,
Qu’à hanter les souvenirs.

Si mon âme
Attend d’être guérie
Et bercée de musiques blèmes,
Je ne veux pas me détourner.

L’ennui dégoutte de mes veines...

Drape-moi dans une toge.

Mes entrailles sont une ceinture
A mon goût.

Qui peut te croire, enfin,
Porte grinçante sur mon domaine ?


II


Libres, libres, sommes-nous incroyables?
Jusqu’aux volets d’aubépine
Il me suivait à la trace,
Rétiaire invisible et lent,
Et je n’ai pas même ri.
Je n’ai chagriné personne, pourtant,
Et rien ne m’en veut en ce monde,
Menhirs de sable !
Ce druide noir me hante et s’en va.
Jouet...
Partie de moi qui me connait
Mieux que je connais mes liens
Grisés de vitesse au-dessus des pages,
Prévenant la plume ; le velin
Blanc, l’aurore, le soleil,
La triste journée, le soir,
La nuit.
Et encore, il vient,
Parlant, rampant, moribond,
Vagabondant mon âme...
Oui..
Est-ce cela ...
Mon âme...
La prendre, à tout le moins ;
L’acheter, peut-être ;
Garnement !
Se peut-il être vain et grand tout à la fois ?
Son rire m’est apparu, enfin,
En son océan.
Mais l’aube est partie...
Serai-je encore seul, jusqu’à ce soir ?


III


Moi, j’ai vécu,
Et je cherche ma ressemblance.

Je viens quand je veux,
Je ne pars qu’en linceul,
Un carosse plus rapide que ton pouvoir.

Mon âme,
Ne pose pas trop de question, j’ai mal à la tête...
On me l’a arrachée,
Et je le digère mal,
Mon sang.
Les ténèbres m’accueillent.
Derrière ton bureau tu diriges les hommes,
Leur esprit, tout au moins,
Mais moi, MOI,
Je tire et je tue,
Mieux qu’aucun Chatterton,
Ce que, pour l’instant, tu semble devenir...
Et moi qui roule mes dents ensanglantées
A me faire mal !

Tu viens et tu pars librement.
Selon tes libertés;
Et aucun dieu n’a plus de liberté qu’un Homme.
Voilà ce qui te manque, pour réussir :
N’être plus un Homme.
Tandis que la plus petite source d’eau claire
Me blesse comme sabre,
Inconscient !
Tes pages rongent ma peau depuis trop d’heures,
Maintenant.
Tu m’as même pris mon mot.
Le sel des larmes, vois-tu,
Pique affreusement mes chairs,
Alors arrête de te plaindre !
Tu te plaindras bien assez tôt.


IV


Là où je vis,
On pourrait entendre l’écho des ombres,
Rampantes, aux brasiers rouges,
Les sons de leurs trompes suintant des parrois.
Une foule est là,
Qui me contemple,
Et ses cris couvrent le sifflement des trompes.
Large et claire est l’épée
Qui pend à mon siège,
Et de temps à autre je caresse sa lame.
Parfois les danses s’arrêtent,
Et je regarde pensivement les ténèbres ;
Et j’imagine tant de choses...
C’est ainsi que je me repose.
La pluie force les ombres à se cacher,
Et j’emets une plainte funèbre.
Aussi les morts se réveillent,
Et viennent danser avec moi.
D’autres démons se lèvent avec eux,
Lorsque la pluie redouble de violence.
Chaque goutte me fait MAL !
Les morts sont si fatigués
Qu’ils dorment pendant des temps incertains...
Les nuages bleus, scintillants d’éclairs...

Oh ce que tu manques, mon ami,
A vivre sur terre !


V


Si le Diable t’invite,
Ne suis pas son manteau,
Ne lis pas son carton,
Ne va pas à sa messe.
Ne cherche même pas à savoir ce qui viens après la Mort.


VI


Je te vois...
Crois-tu que je sois mort ?

Voilà la nuit.
Quand dormirai-je, pitié,
Je voudrai dormir !

Qui te dis les leçons oubliées,
Sinon moi ?

Assez de nuit sans rêves.
Je veux dormir.

Tout le monde voudrait dormir ;
Moi le premier.

Enfant des saules,
Mes rêves à moi sont si terribles...
Tu devrais y goûter,

Ne ferme pas les yeux, le jour n’est pas encore venu !
Tu devrais y goûter, dis-je,
Comme parfois je goûte vos plats aigres.

Vrai et faux se mêlent de te conduire,
Etonnes-toi d’être écartelé !

Repose-toi, et tu perdra ta nuit.

Puis-je gagner ?

Dors, petit poête,
Et attends-moi demain.

Attends un peu avant d’écrire.
La nuit a été propice aux rêves,
Et, moi,...

Gratte-papier, tu voyages !

Je rampe, sourd,
Suintant, mon gilet graissé,
Et tout s’effondre sous mes pas,
Bris de verre ahuris...

Tu ne connais pas
Les souffrances des Hommes.

Il fut un temps où je les imaginais,
Les souffrances des Hommes.

Ces bris de verre...


VII


Je te parerai de voluptés,
Sans cesse déférées de ton organe
- Cerveau mol - à faire pâlir d’envie
Les carnes qui me domptent.
Encre rousse où je me baigne,
Tu laisses mes sens flétris et mon souffle
Infuse lentement dans tes séraphes.
Créon de fiel, tu t’égarerais
Dans les limbes atroces ?
Non, cher poète, Je te laisse le soin d’avoir
La prime pour ta tête.
Ne laisse personne - personne -
T’approcher comme je l’ai fais, ô mon ange !
Reste futile où grave, mais libère,
La flesh, fais-là jaillir...
Tiré aux vents des feux follets,
J’assiste le monde durant sa longue agonie.
Sans cesse dompté par les Hommes,
Je résiste aux dieux sans nombres...
Douceur, aigreur,
Rien ne me dure autant
Que la peine !
Si, toutefois, un poète me tente,
Moi qui ai tenté les mortels,
Grâce lui soit rendue.
Mais trop souvent je reste indécis, et, seul,
Je m’écoute pleurer.
Graisse,
La chair qui étouffe me plait tant !
Les hommes se fanent en douce,
Comme un condor assoiffé d’os.
Laissons cela :
Tu veux, dis-tu,
Ce que mes mains recellent ?
Les sables gris de toute clameur,
Les craquements de bois sec,
Au gré des feux de pierres ;
Je te laisse la suite en gage, cher poète,
Pour qu’on laisse mes cris vieillir,
Sordides,...
Comme tout, les marais assèchent les yeux,
Le vide semble immense,
Libre vent fou des sentiers hurleur !
Laisses de romans,
Attache tes chiens avec,
Et cour devant eux,
SANS Tête !!!
Allume donc ta peur du loup,
Croire enfin aux cavernes des monstres,
C’est chercher au loin ce qui vit, là,
Et l’ultime éclat du gypse me ronge,
Ronge enfin la lune,
Enorme rouge au feu des luisants !
Accroche encore le peu qui te reste
Aux arbres torves,
Et lance au loin la vue des mains sombres
Qui gratte ta couenne.
Semmé de toute part d’enfants gras aux dents jaunes,
Qui sucent ta graisse lourde,
Tu hurles de plus belle, la douleur
Est ATROCE.
Et bien des fois tu pries
Pour que cela cesse.
Moi seul peux te défaire
De tes maux.
N’aime personne,
Et je te suis.
Aime tes vers, je te vomis,
Comme un steak imbibé de larves.
Jamais chaudron ne m’a rendu plus muet.
Crois-tu être seul ?
Tout, ici, se ligue,
Se tord s’enchevêtre, s’éventre et se forme,
Se lie, se coud, se découd puis se tisse,
Se fane, renait, remeurt et vit encore,
Court, saute, et tombe sur le sol,
Tourne, gît, fuit et revient,
Casse, perce, forme, fond,
Martèle, frappe, tord, encore, de plus belle,
Lisse, polie, chatoie, admire,
Puis tombe, se casse, et recommence.
Suivras-tu mon avis ?
C’est ce que tu es qui brille.

-Je ne crie pas au fou
Si je suis dans la salle,
Mais je me penche aux fenêtres,
Et, les persiennes entre les crocs,
Je vide ma substance
Au son des cors de bois noir.

-Ecris !
Ecris Toujours !
Quand tout l’enfer serait contre moi,
Tu n’aurais pas la moindre phrase valable
Sur ton mauvais velin !


VIII


Pourquoi pousser ainsi au crime ?
N’en a-t-il pas assez ?
Je veux la gloire, pourtant.

Alors, où est mon écrin ?

Criard des vitres glissantes,
Ta tourbe ne glaise que les racines,
Mais les dents s’accrochent toujours,
Là où il n’y a plus de place.
Le feu se rend aux nuits sans lune,
Pour pouvoir mourir décemment.


IX


Mon cocher s’impatiente.
Veille bien à ce qu’il n’attende pas !
Qui croire ?
Le fou où l’animal se lèche,
Ou bien l’animal ?

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qui écrit quoi

Message par delphine rozand » Mar Septembre 12, 2006 23:06

Moi j'écris tout le temps, fragments, rêves, observations, colères, manques, joies et délires, j'aime ça, si je ne pouvais plus écrire je ne pourrais plus vivre, je suis écrivain public d'ailleurs, au moins je suis sûre d'écrire chaque jour, et même n'importe quoi, utile ou inutile beau ou même idiot, j'écris si un matin je vois le jour se lever orange comme un vers-luisant qui gratte son ventre sur les cimes, ou quand un enfant pleure , ou si un rêve m'obsède, un vilain qui passe la tête haute, un air d'accordéon, un fait divers, enfin vous m'avez compris ...
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Message par 21décembre2012 » Ven Novembre 17, 2006 10:06

Moi de mon coté je compose des chansons. Partition de piano et guitare comprit ...j'en est pas mal mais jusqu'à maintenant c'est plus un passe-temps qu'autre chose. J'aimerais bien par contre gagner ma vie avec ma musique . Je ne crois pas être si mauvais.
:)
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Message par lapuce » Lun Décembre 04, 2006 16:27

Bon, moi je ne compose rien! lol!
Mais c'est juste un petit coup de gueule à tous ceux qui prennent des chiens pour s'en débarasser ensuite...J'ai lu des chose horribles (sur le site en lien dans ma signature),qui m'ont donné envie de réagir et ça à donné ça :

Mon meilleur ennemi…

Tu disais aimer les loups,
Tu disais être toujours là pour moi,
Que rien ni personne ne pourrait nous séparer,
Alors pourquoi suis-je là ?
Dans cette cage, avec mille autres congénères ?
Que t’ai-je fais pour que tu m’abandonnes ainsi ?
N’ai-je pas été gentil et calme quand tu me lassais seul?
Ne t’ai –je pas donner tout l’amour que j’avais ?
N’ai-je pas été affectueux avec tes petits monstres qui me tiraient la queue ?
Qui dois-je implorer pour que l’homme m’aime enfin ?
Que dois-je donc faire pour toucher enfin votre âme et votre coeur ?
J’ai tant encore à donner,
Tant encore à aimer,
Tant encore à recevoir…
Mes yeux d’un bleu sans fin,
Ma queue en panache relevée fièrement,
Moi le nordique, je vous demande de ne pas me laisser mourir, pas aujourd’hui, pas comme ça,
Sans qu’une dernière fois, un homme m’aime autant que j’ai pu vous aimer…
Foufi, Swan...je vous aime tellement mes bébés!

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Message par Princesse Valenwood » Lun Décembre 04, 2006 16:38

C'est très beau... Moi aussi je suis dégoutter de ces gens qui abandonnent les chiens, c'est vraiment ignioble... pauvres chiens ils ne méritent pas sa! :(
Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.

[Rabindranàth Tagore]

Cortex

Message par Cortex » Mer Décembre 06, 2006 08:12

C'est un texte très touchant, lapuce.

Ce n'est pourtant pas si compliqué de comprendre qu'un animal de compagnie n'est ni un produit de consommation courante, ni un jouet qu'on offre à ses enfants pour Noël.

On est en décembre. Si l'idée vous a traversés de vous offrir un chien, un chat, une mygale, un paresseux ou un tarsier, réfléchissez quand même à deux fois parce que vous allez devoir vous en occuper pour longtemps. Si c'est pour l'abandonner en l'attachant à un arbre dans une forêt dans trois mois, abstenez-vous et offrez-vous autre chose. Quelque chose qui ne réclame ni soins, ni attention, ni affection.

Un objet, quoi.

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Message par lapuce » Mer Décembre 06, 2006 09:03

Merci à vous deux pour vos réponses,c'est tès gentil! :D
J'ai envie de rajouter une petite chose à ton intervention Cortex...
Si l'idée de prendre un animal est mûrement réfléchie, que c'est vraiment ce que vous voulez, alors, par pitié, ne faites pas faire des portées spécialement pour vous! Il y a déjà trop de chiens, chat etc à l'abandon...Les refuges sont surpeuplés, beaucoup sont euthanasiés faute de place, alors, adoptez-en un, beaucoup sont en pleine force de l'âge et ne demande qu'a avoir une famille qui s'occuperai bien d'eux...
Et si vous êtes témoin de violence envers un animal, réagissez svp, il ne faut pas laisser ces gens continuer!
Foufi, Swan...je vous aime tellement mes bébés!

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Message par Abiguael » Ven Décembre 08, 2006 05:38

J'ai bien aimé ton texte lapuce. J'ai pris un petit chiot cet été et malgré ses cent-milles malices et mauvais coups qu'elle fait... je ne pourrai pas m'en séparer. C'est une grosse toutoune de maintenant 8 mois et d'un fabuleux mélange de labrador et de bouvier-bernois.

Ses jeux préférés : se sauver avec les bas sales et puants de mon coloc et mon chum (tout en tournant en rond autour de la table pour ne pas qu'on l'attrape :wink: ), manger le porte-feuille de mon chum (elle lui en a bouffé deux déjà, y comprit tout ce qui s'y trouvait à l'intérieur (permis de conduire... carte d'assurance maladie...) excepté l'argent en papier :!: ), nous répondre quand on lui parle (elle jacasse... c'est horrible parfois !), regarder mes souris et mes gerbilles tout en pleurant pour les voir de plus près et donner des coups de pattes sur le spring servant à empêcher la poignée de la porte de renfoncer dans le mur quand on l'ouvre (c'est de cette façon qu'elle nous dit qu'elle veut aller dehors et elle se fait souvent très persistante, même si on revient de dehors).

Plein de petits défauts qui font que je ne peux pas me passer de ma grosse fille... mon appartement serait tellement vide sans elle de toute façon :wink:

Malheureusement, beaucoup de gens adoptent des animaux sans penser à tout ce que ça implique... temps, énergie, moyens financiers. Beaucoup ne pensent pas qu'un jeune animal doit être bien dressé, tout en commencant par le rendre propre ce qui n'est pas toujours un beau plaisir lorsque notre maison/appartement est recouvert de tapis. Plusieurs gens ne pensent pas que comme nous, un animal peut être malade et peut nescessiter les soins d'un vétérinaire... qui ne se gène pas de vous vider les poches ! Et, tous ces animaux, ainsi choisis sur un coup de tête par qu'ils étaient "mignons" finissent dans des chenils, car une personne aura sous-estimé les besoins de ce petit animal et ses propres convictions à le vouloir :(
Apprendre à mourir ! Et pourquoi donc ? On y réussit très bien la première fois ! Chamfort
Aimez-moi ! http://s4.bitefight.fr/c.php?uid=78971

Cortex

Message par Cortex » Mar Février 27, 2007 21:30

Désolé de vous infliger ça, mais c'est un truc qui demande à sortir d'urgence.

Juste quelques mots par-delà la distance, juste quelques phrases pour me faire partager ton bonheur. Juste quelques larmes douces-amères sous les étoiles. Elles que tu as tant de fois invoquées pour veiller sur moi et sur nous, posent à présent leur tendre regard sur le lien qui t'unit à un autre.

Et toi, mon ange, tu parviens encore à trouver un peu de place pour moi dans ton coeur, si beau et si grand. Ton amitié parviens à faire couler sur mes joues les larmes que ton absence n'avait jamais pu m'arracher. Merci pour cela, j'en ai tant besoin.

Tant de choses viennent s'entremêler dans ces quelques gouttes salées... joie, soulagement, regrets, envie, tous viennent s'unir en une seule émotion, fusionnés comme l'étaient nos coeurs, un soir de printemps.

C'est une autre rencontre qui me fait écrire ce que tu ne liras jamais, mais entendra bientôt. De tout mon coeur qui te fus un jour entièrement consacré, je souhaite qu'elle t'apporte tout ce que je n'ai pu t'offrir et t'aide à réaliser tous tes rêves, ceux qui feront de toi un jour, je le sais, la plus belle maman du monde.

Vis à fond ces moments si rares, car si je sais à quel point ils sont précieux et uniques, c'est parce que c'est toi qui me l'a appris. Nulle jalousie dans mon coeur, seulement une pointe d'envie, celle de vivre, moi aussi, ce qui te rend si radieuse.

Moi l'homme de raison, j'ai foi en toi, en ton bonheur, en notre amitié. Le meilleur est devant nous, devant toi, devant vous.
Dernière édition par Cortex le Mar Février 27, 2007 22:29, édité 1 fois.

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Message par lapuce » Mar Février 27, 2007 21:43

Cortex a écrit :Désolé de vous infliger ça, mais c'est un truc qui demande à sortir d'urgence.

Juste quelques mots par-delà la distance, juste quelques phrases pour me faire partager ton bonheur. Juste quelques larmes douces-amères sous les étoiles. Elles que tu as tant de fois invoquées pour veiller sur moi et sur nous, posent à présent leur tendre regard sur le lien qui t'unit à un autre.

Et toi, mon ange, tu parviens encore à trouver un peu de place pour moi dans ton coeur, si beau et si grand. Ton amitié parviens à faire couler sur mes joues les larmes que ton absence n'avait jamais pu m'arracher. Merci pour cela, j'en ai tant besoin.

Tant de choses viennent s'entremêler dans ces quelques gouttes salées... joie, soulagement, regrets, envie, tous viennent s'unir en une seule émotion, fusionnés comme l'étaient nos coeurs, un soir de printemps.

C'est une autre rencontre qui me fait écrire ce que tu ne liras jamais, mais entendra bientôt. De tout mon coeur qui te fus un jour entièrement consacré, je souhaite qu'elle t'apporte tout ce que je n'ai pu t'offrir et t'aide à réaliser tous tes rêves, ceux qui feront de toi un jour, je le sais, la plus belle maman du monde.

Vis à fond ces moments si rares, car si je sais à quel point ils sont précieux et uniques, c'est parce que c'est toi qui me l'a appris. Nulle jalousie dans mon coeur, seulement une pointe d'envie, celle de vivre, moi aussi, ce qui te rend si radieuse.

Moi l'homme de raison, j'ai foi en toi, en ton bonheur, en notre amitié. Le meilleur est devant nous, devant toi, devant vous.


Ohhh...c'est trop triste Cortex... :cry: Et trop beau à la fois...
Toi aussi tu trouveras la femme de ta vie...je te le promet! :D
"Le meilleur est devant nous, devant toi, devant vous" donc devant TOI aussi! :wink:
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Message par Chimère » Mer Février 28, 2007 12:20

Et oui, même les dictateurs mégalomaniaques ont un coeur ( mais personnellement, je n'en ai jamais douté ) :wink: .
Moi aussi, je toute émue... :cry:


Ce qui est assez "amusant" , c'est que j'avais aussi prévu de casser l'ambiance ce matin, et Cortex tu m'as comme qui dirait coupé l'herbe sous le pied...
Je l'ai terminé hier soir, et comme on est encore ( un peu, non ? ) en période de Carnaval, autant rester dans les masques et les cotillons...
Voilà, voilà...


Les Masques

Venise engloutie s’endormait dans la brume
Et le temps s’écoulait, pesant comme une enclume.
Un Arlequin perdu cherchait sa cavalière
Dans le grand Carnaval, ardente fourmilière
De masques dorés, de taffetas et de brillantes plumes
Dans cette nuit fiévreuse reflétant la lagune.

Sous le Pont des Soupirs, elle n’y était pas
Comme les rues se vidaient, il revint sur ses pas.
L’alcool coulait à flots dans l’écume du canal,
Ivres les beaux messieurs, les lascives vestales.
Mais Arlequin cherchait, elle est sans doute là-bas,
Sa robe de dentelles rouges, son parfum de lilas.

Les masques tournoyaient tout autour d’Arlequin,
Sous les gants de velours, il cherchait sa main.
D’autres lui souriait, mais il n’en voulait pas,
Malgré leur lèvres pourpres et leurs grands yeux de chats.
Il serrait dans ses doigts le ruban de satin
Qu’elle lui avait donné, disant « Adieu, Arlequin. »

Dans une ruelle sombre qui ruisselait de nuit,
Alors que la musique au loin s’évanouit,
Voilà que vient un homme au sourire de sicaire
Comme il marche dans le noir, on dirait une panthère,
Mais Arlequin s’approche de l’homme aux yeux de suie
Car peut-être sait-il où la belle s’est enfuie ?

« Je cherche une Dame en rouge, l’avez-vous vue Seigneur ? »
« Pourquoi la cherchez-vous ? » « Elle est chère à mon cœur. »
L’autre rit : « Il y a bien des danseuses dans tout le Carnaval. »
« Pour moi il n’y en a qu’une, les autres me sont égales. »
L’homme en noir rit plus fort : « C’est dommage, joli cœur,
Elle ne peut être à toi, c’est l’épouse d’un Empereur. »

« Qu’importe les empereurs, dit Arlequin ardent,
Il pourrait être pape, roi, prince ou sultan,
J’ai retiré le masque qui me cachait l’amour
Et ses lèvres m’ont dit qu’elle m’aimerait pour toujours ! »
« Et cet Empereur c’est moi ! Qu’en dis-tu donc, brigand ? »
La Mort était masquée, crachant l’éclair sanglant.

Arlequin tombe sans bruit dans un linceul de brume
Sur sa poitrine blessée, la nuit pèse comme une enclume
Enfin, il ôte son masque pour la Lune meurtrière,
Des feux d’artifices, un masque ensanglanté, elle peut être fière.
La musique et les rires sont un hommage posthume
Dans cette nuit fiévreuse qu’engloutit la lagune.
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.
Charles Baudelaire

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