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MessagePosté: Dim Mai 09, 2004 20:21 
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bastet a écrit:
En théorie, si l'on fait une omelette en brouillant un oeuf, il n'existe qu'une probabilité infime pour que l'omelette reprenne la forme de l'oeuf originel. Mais cette probabilité existe.


comme tu le dis si bien ce n'est qu'en "théorie", qu'en est-il de la pratique ?il n'y a aucune preuve à cela , jusqu'à preuve du contraire , aucun oeuf n'a repris sa forme originel ...
en admettant que le probabilité existe ...quel en serait-elle ??!!!voilà

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MessagePosté: Dim Mai 09, 2004 21:53 
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La question qui est encore plus importante est de savoir, si la vie qui est si variée et abondante sur la Terre pouvait s'être développée sur un autre monde, dans des conditions identiques ou selon un cycle différent de celui du carbone.

Les scientifiques affirment que c'est possible même selon un autre cycle, mais y a-t-il quelque part dans l'Univers, des autres êtres humains, une planète qui a évolué exactement dans les mêmes conditions que la nôtre .

On nous fait des statistiques sur les possibilités de planètes pouvant receler, la vie et elles seraient innombrables, cependant la position de la Terre par rapport au Soleil est idéale pour l'instant, un peu plus près et elle brûle, un peu plus loin et c'est un désert de glace, dans les deux cas excluant toutes vies.

Citation:
Résultat d'un formidable concours de circonstances, nous serions peut-être les seuls êtres évolués de l'univers. A moins que la vie ne soit vraiment simple à faire.

Aux Etats-Unis vient de paraître un ouvrage qui relance la question que bon nombre d'entre nous se posent : sommes-nous seuls dans l'univers ? Pour le paléontologue Peter Ward et l'astronome Donald Brownlee, auteurs de Rare Earth*, la réponse penche vers l'affirmative. Ces deux chercheurs de l'université de Washington estiment en effet que l'émergence d'une forme de vie évoluée comme la nôtre est un formidable concours de circonstances, résultat d'un hasard particulièrement heureux. Mais tout n'est pas si simple. Car, comme le souligne l'exobiologiste André Brack, du Centre de biophysique moléculaire (CNRS, Orléans), "nous n'avons qu'un exemple sous les yeux. Tant que nous n'avons pas trouvé une deuxième preuve de vie dans l'univers, même très simple, nous ne pouvons que spéculer."

Cette deuxième preuve, les scientifiques la cherchent d'abord dans leurs tubes à essais. Il y a environ quatre milliards d'années sont apparus les premiers systèmes moléculaires complexes autoreproducteurs et évolutifs. Sans doute construits à partir de squelettes de carbone, ces molécules se seraient assemblées peu à peu dans l'atmosphère à partir du méthane. Autre alternative : leur formation dans les sources chaudes sous-marines. Mais la température extrême de ces environnements se révèle être un sérieux obstacle à la stabilité des molécules organiques. "En fait, personne n'a encore réussi à reconstituer le plan de montage exact de la vie dans un laboratoire, déplore André Brack. Cette reconstitution se heurte à la flèche du temps et à sa durée. La vie primitive était nécessairement différente de celle que nous connaissons aujourd'hui." Exit donc les tubes à essais et la possibilité, à travers eux, de savoir si la vie peut apparaître facilement ou non.

La recherche de fossiles ne semble pas non plus être d'une aide efficace. Les traces des toutes premières formes de vie ont été effacées par la tectonique des plaques. En fait, les sédiments les plus anciens ont été découverts au sud-ouest du Groenland et ne sont âgés que de 3,85 milliards d'années. "Ils témoignent de la présence permanente d'eau liquide, de dioxyde de carbone et de kérogènes, molécules organiques complexes, explique André Brack. De plus, leur enrichissement en carbone 12 est troublant car il suggère l'existence d'une activité photosynthétique à cette époque." En effet, la vie montre une nette préférence pour l'isotope stable le plus léger du carbone. Donc si la Terre ne peut permettre de savoir si l'émergence de la vie se réalise simplement, et ce faisant qu'elle est certainement fréquente dans l'univers, il faut regarder ailleurs… Vers les autres planètes du système solaire.

Avec Mars, les exobiologistes ont l'occasion de savoir si la naissance de la vie s'est faite dans la douleur ou non. Les Etats-Unis et l'Europe disposent pour cela de plusieurs programmes dont Beagle 2, un appareil qui devrait être lancé sur la planète par Mars Express. "Avec lui, nous pourrons analyser le ratio 12C/13C et donc apprendre si Mars a abrité une forme de vie primitive", indique André Brack. Trouver ces traces permettrait alors aux spécialistes de pourvoir affirmer sans trop de peine qu'une vie simple peut exister partout dans l'univers. A condition que cette vie martienne ressemble à celle de la Terre sans lui être identique. "Dans ce dernier cas, nous retournerions à la case départ car nous pourrions supposer que nous venons de la planète rouge, ajoute André Brack. Mais s'il s'agit bien d'une deuxième forme de vie, il est probable que sur la totalité, il y a bien quelques endroits dans l'univers où elle est évoluée."

Un avis que partagent Peter Ward et Donald Bronwlee. "Nous ne prétendons pas que la vie est rare. Nous pensons seulement qu'il a fallu des circonstances exceptionnelles pour que la nôtre émerge sous sa forme actuelle." Jugez plutôt : une distance par rapport au Soleil assurant une eau liquide, une masse suffisante pour retenir l'atmosphère et les océans, une tectonique des plaques pour développer une diversité biotique, un satellite pour stabiliser les oscillations et ainsi limiter de trop grands écarts de température, une orbite stable et enfin une quantité suffisante de carbone ; la Terre est une privilégiée. "Nous sommes autant le résultat d'une évolution darwinienne que de cataclysmes, croit André Brack. Les événements qui nous ont donné naissance ne peuvent pas se reproduire à l'identique autre part dans l'univers." Donc, ne nous attendons pas à ce qu'il existe des êtres humains ailleurs que sur notre bonne vieille Terre.

Source : infoscience


Même les grands scientifiques n'arrivent pas à se mettre d'accord.


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MessagePosté: Dim Mai 09, 2004 22:09 
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Inscription: Jeu Mars 18, 2004 02:47
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ça me dépasse ! mais je penche aussi vers l'affirmatif ...je veux dire , l'univers est infini...il y a surement autre chose dans un "monde parallèle" , peut être sommes nous dans un "multivers" ...ohlala on dirais de la science fiction ...
puis même , Dieu ( dans l'hypothèse qu'il existerais), lui qui est l'alpha et l'oméga , il n'a pas passé son temps à ne rien faire quand même...il y a surement autre chose , quelque chose qui nous dépasserais .
peut être qu'après tout , nous ne sommes que des expérimentations , les cobayes de l'univers ...c'est vrai quoi , une expérience qui a tourné au vinaigre ...bon ok c'est bon je la ferme :D

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MessagePosté: Mar Mai 11, 2004 20:49 
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Inscription: Jeu Avril 22, 2004 15:42
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Je ne crois pas que se soit une expérience qui aurai mal tourné.... loin de là... il ne peut y avoir du hasard, tout est trop bien calculé.... du moins à mon avis....

Par contre, il y a sûrement des mondes, d'autres mondes, le monde des esprits est un monde comme un autre, il peut être considéré comme un monde parallèle....

Les extra-terrestres, et autres créatures, là ça reste à voir... mais il n'y a pas de fumé sans feu, sachant que beaucoup font d'un feu de camp un incendie de forêt!!! :wink:

Je ne pense pas que l'on soit dans l'absolu les "seuls" dans l'univers...
:shock:

mais dans notre genre, autrement dit par notre composition physique, oui nous sommes surement unique....mais bon ça reste à voir :roll:

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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 16:21 
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Inscription: Jeu Août 11, 2005 21:23
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Citation:
Je suis intimement persuadé qu'il y a " quelque chose " au-dessus de nous d'infiniment puissant. Mais je ne pense pas que ce soit Dieu comme on l'entend.
Tout le monde sait que notre galaxie, je veux parler de toutes les planètes, lunes, étoiles, etc. se sont formées par agrégation de matières gazeuses, chimiques et minérales. Évidemment, il a sûrement fallu des milliards et des milliards d'années pour que ça prenne forme et que ça arrive au résultat que l'on connaît tous.


Je crois que ce qui te choque, consciemment ou inconsciemment, dans l’idée d’un être créateur de l’univers, c’est une certaine vision de la création. La vision d’un deus ex machina, du Dieu barbu de Michelange déchirant l’espace-temps, bousculant l’agencement des causalités secondes, et apparaissant, comme une personne surnaturelle, à un endroit donné à un moment donné.
Mais cette vision est héritée à la fois des mythologies anciennes, du mécanisme cartésien et du fixisme cosmique aristotélicien.
Des mythologies anciennes, d’abord, à une époque où nos connaissances de l’univers et de son organisation « permettaient » encore d’envisager une apparition divine sous la forme d’une épiphanie localisée faisant fi des lois naturelles.
Du mécanisme cartésien, ensuite, dans la mesure où, depuis le philosophe français, la notion de la création divine est calquée, par une analogie qui n’a pourtant pas lieu d’être, sur celle de la fabrication humaine. En effet, toute machine, artificielle, se construit par une intervention extérieure, un assemblage de pièces venues du dehors (par rapport à la machine). Or, la nature ne fonctionne pas comme une machine. C’est du dedans qu’elle se meut, qu’elle s’organise (division des cellules, croissance, …).
Du fixisme cosmique aristotélicien, enfin, en ce que le Stagirite, malgré tous ses mérites de philosophe naturaliste (qui dépassent même, je pense, ceux de Platon) n’envisageait l’univers que comme un système fixe. Or on sait aujourd’hui qu’il s’agit, à l’inverse, d’un système dynamique (et donc entropique), qui évolue sans cesse.
Pourtant, il n’est nul besoin de forcer les lois naturelles pour admettre la possibilité d’une création. Une création continuée, qui épouserait étroitement le principe d’évolution caractérisant la matière.
Au niveau ontologique, on peut parfaitement reconnaître la transcendance d’un être nécessaire différent de l’univers (Dieu), tout en soutenant, au niveau physique, une nécessaire immanence de l’intelligence organisatrice de cet être.


Citation:
Mais la question est : la moindre petite particule minérale, le moindre petit atome, car pour qu'il y ait accumulation de matières, il faut logiquement qu'il y ait de la matière. Donc, ce tout petit bout de matière... d'où vient-il ? Comment est-il apparu ? Il a bien fallu qu'il arrive de quelque part.
Beaucoup me répondront qu'il s'agit là de l'oeuvre de Dieu. Je respecte cette version, même si je ne la partage pas. Cependant, je reste convaincu, comme je vous le disais au début que "quelque chose" d'infiniment puissant nous gouverne. Et est à l'origine de tout ça.


Je constate, pour ma part, que tu n’es en fait pas si athée que ça, dans la mesure où tu ne partages pas les présupposés du matérialisme classique, à savoir la formation de l'univers par le seul hasard.
Et en effet, l’explication par le hasard est tellement peu satisfaisante, eu égard à la formidable complexité de l’univers, que nombreux sont les physiciens et biologistes qui préfèrent s’appuyer sur la notion de loi naturelle.
Cette loi naturelle, encore mystérieuse (je veux dire par là : encore loin d’être expliquée dans sa totalité), les philosophes grecs lui donnaient déjà un nom. « Noûs » pour Anaxagore, « Logos » pour les Stoïciens.
C’est aussi ce que pense le monothéisme hébreu. La différence entre les philosophes grecs et les monothéiste résidant dans l’attribution de cette intelligence. Pour les Grecs, elle était l’émanation de la nature (panthéisme), pour les Hébreux, celle d’un être différent de l’univers.


Citation:
Mais qu'y-a-t-il au-delà de cet univers?
Je n'arrive pas à me faire à l'idée que c'est infini


Tout le monde a dû se poser cette question, et arriver à ce stade de la réflexion : si l’univers a des limites, qu’y a-t-il derrière, mais d’un autre côté, comment imaginer un univers spatialement infini (surtout dans la mesure où l’on pense qu’il a un commencement) ?
En fait, et si nous étions aujourd’hui dans la situation de nos lointains ancêtres, pour lesquels il était inconcevable que la terre soit ronde ? Il est parfaitement logique et de bon sens de penser que les antipodes sont une chose impossible, tant qu’on a pas admis le principe de gravitation…
De même, il n’est pas possible d’envisager un univers fini ou infini tant qu’on a pas découvert une loi permettant de surmonter cette aporie.
De la même manière que les difficultés d’un monde conçu en deux dimensions (terre plate) s’évanouissaient lorsque l’on ajoutait une troisième (terre sphérique), peut-être que les nôtres disparaîtraient si une quatrième dimension venait s’ajouter à notre conception de l’espace ? Pardonnez l’approximation mathématique, mais peut-être sommes-nous à la surface d’une boule à quatre dimensions ?
Bien sûr, cela est de la spéculation. Mais de la spéculation partagée par quelques physiciens, d’après ce que je crois savoir.


Citation:
Comment dire... Je ne pense pas que la naissance de l'univers soit l'oeuvre de Dieu comme on l'entend. Là je parle de " Dieu " par rapport à la bible. Et même, lorsque l'on reprend la définition du mot dieu, c'est le principe d'existence et de conception du monde. Donc, Dieu en serait à l'origine.

Mais étant athé, je ne crois pas en un dieu qui gouvernerait tout ceci et en serait à l'origine. C'est difficile à dire.


Ce qui m’étonne un peu, c’est que tu sembles dire : « je ne crois pas en Dieu parce que je suis athée ».
Alors que logiquement, on dit plutôt : « je suis athée parce que je ne crois pas en Dieu »…
Tu vois la différence ? C’est un peu comme si tu t’interdisais d’admettre l’existence d’un Dieu créateur à la seule raison que tu t’es, au préalable, défini comme athée…
Mais en général (enfin, théoriquement), on se dit athée après avoir donné ses raisons pour ne pas croire en l’existence de Dieu…


Citation:
C'est pour ça que j'emploie le mot entité. Car pour moi, il s'agit d'autre chose de beaucoup plus complexe. Un esprit supérieur.
Evidemment vous me direz: - Oui bah ton entité, c'est comme une sorte de dieu en quelque sorte ! C'est vrai, mais je ne veux pas employer ce mot pour justement éviter ce labsus ou ce rapprochement de Dieu dans la bible.


Là non plus, je ne comprends pas très bien, parce que tu accordes à cet « esprit supérieur » les caractéristiques d’être nécessaire que la Bible, précisément, reconnaît à celui qu’elle nomme YHVH-Adonai-Elohim (en hébreu). Pour les théologiens hébreux qui ont rédigé la Bible, en effet, Dieu se définit lui-même comme « être nécessaire ». Ce qui implique, au regard de l’univers (contingent) : esprit (infiniment) supérieur.



Citation:
Oui voilà, en fait c'est le terme " Dieu " qui me chiffonne.


A cause des connotations que tu peux en avoir (négatives, apparemment), sans doute…



Citation:
Si il y a un Dieu, une entité ou un truc du genre, qu'est ce qu'il peut attendre de l'univers qu'il a créé ?


C’est une question seconde, par rapport à celle de savoir s’il existe ou non. Mais c’est une question essentielle.
Toute l’histoire du prophétisme hébreu en propose une réponse.
J’ajoute qu’on peut dire : oui, mais pourquoi croire les Hébreux et pas, je ne sais pas, les bouddhistes ? Je dirais simplement que le Bouddhisme, fort vénérable doctrine et philosophie (et religion, si l’on admet le terme), ne reconnaît pas l’existence d’un tel créateur transcendant. Par conséquent, on va chercher, logiquement, du côté de ceux qui en parlent.


Citation:
En plus, rien ne nous dit qu'il ne peut pas le détruire, instantanément sur un coup de tete pour le reconstruire d'un autre facon
?

Rien ne le dit, en effet. Mais le contraire est également vrai…


Citation:
Est ce qu'il attend quelque chose des créatures "intelligentes" qu'il a crée, nous par exemple ?


Comme je le disais quelques lignes au-dessus, ça, c’est un problème qui concerne l’hypothèse métaphysique et théologique hébraïque, et l’attitude que l’on a à son égard. En gros : si l’on reconnaît l’existence d’un dieu créateur (non par adhésion irrationnelle en une révélation, mais par voie de théologie naturelle, c’est-à-dire métaphysique rationnelle), on donne un point en faveur de l’hypothèse hébraïque. La question est de savoir : continue-t-on sur cette voie, et accorde-t-on quelque crédence supplémentaire au prophétisme hébreu ?



Citation:
Plus sérieusement, Chamsy, tu dis, si j'amplifie tes propos exagérement, que cette entité supérieure à tout attend de nous un gros "Merci". Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cela...


Personnellement, moi non plus. Si l’on en croit la théologie hébraïque dans sa branche chrétienne, l’entité supérieure offre une possibilité : celle d’une participation intime de la créature à la nature du créateur. C’est tout ce qui découle de la doctrine de l’incarnation.
Evidemment, on peut ne pas adhérer à cette théorie. Mais je veux seulement dire qu’elle n’a rien d’illogique si on la replace dans le contexte général, dans la génétique de la métaphysique hébraïque depuis les textes de la Genèse.


Citation:
Si Dieu peu créer l'univers, (tâche immense si l'en est),


Tâche immense d’un point de vue strictement anthropocentrique… :wink:


Citation:
alors on peut aisement concevoir qu'il puisse fabriquer d'autres entités à son image, ses enfants en quelque sorte


Certes, mais des « enfants » à entendre selon un sens analogique, et non littéral.


Citation:
Pourquoi prendrait-Il un malin plaisir à nous laisser nous détruire ainsi. Car soyons lucides, la Terre ne s'est jamais aussi mal portée, et depuis le commencement des temps... du moins depuis l'apparition de l'homme, celà n'a cessé de croître.


D’abord, toutes les époques ont pour caractéristique de dire : « c’était mieux avant, ça n’a jamais été aussi horrible ! ».
Ensuite, de la même manière qu’on ne parle que des trains en retard et jamais de ceux qui arrivent à l’heure, et à moins d’adopter une vue purement luthérienne sur la nature de l’homme, on peut quand même reconnaître que l’être humain, s’il est capable du pire, est aussi capable du meilleur. Chacun trouvera les exemples qu’il voudra. Même au cœur d’Auschwitz, on a assisté à des actes de pure bonté gratuite.
Plus généralement, le mal, qui n’apparaît sur terre qu’avec des entités capables de le commettre, est intimement lié au libre-arbitre humain.


Citation:
De toute façon , c'est claire, l'humanité va disparaître sur Terre, comme ont disparu les autres civilisations ou les dinosaures....


Méfions-nous des prophéties ! Même celles qui apparaissent les plus évidentes…


Citation:
Sérieusement, comment peut-on savoir dans quel but l'univers a été créé.


Par observation et induction, en regardant l’univers… En partie…
Mais plus logiquement, si l’univers est créé par une entité intelligente dans un but particulier, on peut aussi imaginer qu’il a laissé des indices derrière lui, des conseils, des recommandations. Là encore, on en revient à la révélation par l’intermédiaire du prophétisme.


Citation:
Tu parlais de la punition d'Adam et Eve, de la Tour de Babel... mais là je ne vais pas pouvoir te rejoindre là-dessus car je n'y connais rien Je n'ai même pas feuilleté la bible Peut-être qu'un jour... !


Sur Adam et Eve, attention ! C’est une idée théologique exprimée sous forme de récit, d’analogie (« parabole »). « Adam », en hébreu, n’est pas un nom propre, mais un nom commun qui veut dire : « homme, humanité ».
Par conséquent, le récit de la chute est allégorique, et concerne, non pas le premier homme hypothétique, mais l’humanité par nature.
Comment comprendre le péché originel ? Il est évident que chaque être humain qui naît n’est pas personnellement coupable (malgré les tendances augustiniennes, sublimées dans le luthérianisme et le jansénisme) d’un fait passé. Non. Mais en revanche, pèse sur lui le poids de nombreux crimes, commis par ses ancêtres, ses semblables. Je crois qu’après les horreurs du XXème s., nous en avons une vue assez précise… Ce poids constitue, en outre, une tentation permanente : retomber dans les erreurs passées. Choisir la voie de la facilité, qui est, c’est logique, celle de la destruction. S’affranchir du péché originel, c’est surmonter la somme de ces pesanteurs et rejeter la notion de déterminisme à laquelle l’être humain tend, par facilité, lorsqu’il veut nier son libre-arbitre et réduire sa responsabilité morale. Cf le système de défense des exécutants en régime totalitaire : c’était les ordres


Citation:
Si un être supérieur est à l'origine de l'univers, il est un tout, une conscience globale au-delà du temps et des distances. Quelque chose d'inimaginable.


C’est tout le problème de l’analogie ou de l’univocité de l’être, tel qu’il a été débattu à la grande époque de la Scolastique. Thomas d’Aquin défendait la thèse de l’analogie de l’être, Jean Duns Scot, celle de l’univocité. Les deux étaient d’accord pour reconnaître que l’esprit humain peut non seulement avoir une idée de Dieu, mais que cette idée de Dieu n’est pas a priori (idée innée), mais provient d’un raisonnement a posteriori (par l’observation de l’univers), consacrant ainsi l’empirisme.
Evidemment, l’homme ne peut avoir une compréhension de tout l’être de Dieu. Mais il peut en avoir une compréhension, au moins partielle. Dieu n’est donc pas entièrement inimaginable.


Citation:
C'est cette arrogance qui caractérise les extrémistes religieux, persuadés qu'un Dieu rédempteur les "sauvera" eux seulement et punira le reste de l'humanité.


Mais il y a une autre arrogance : celle du monisme, qui peut aboutir à bien des extrémités.
S’il n’y a pas de Dieu créateur, alors le seul être est l’univers. C’est l’univers qui, logiquement, reçoit tous les attributs divins. Nous en faisons partie. Nous sommes donc tous une parcelle de la divinité. Par conséquent, le multiple est une illusion. Comme le dit la vieille phrase issue de la sagesse brahmanique : « tat tvam asi » : « toi aussi, tu es cela ». Toi = moi = l’univers. Par conséquent, rien ne m’empêche de tuer autrui, puisque autrui, c’est la même chose que moi, et que, pour que le suicide soit interdit, il le soit par quelqu'un d'autre que moi, ce qui n'existe pas...
Je ne dis pas que c'est le raisonnement classique du monisme acosmique, mais que c'est une possibilité de raisonnement parfaitement concevable.

Citation:
Copernic a démontré que la Terre n'était pas au centre de l'univers. Il a fallut des dizaines d'années pour que cette idée soit acceptée. Maintenant que nous savons que nous habitons un grain de poussière perdu dans l'espace, il faudrait se mettre dans le crâne que nous ne sommes rien ! Tout juste un accident dans l'Histoire de la Terre.


Hum… Le vertige des deux infinis, c’était à l’époque de Pascal. Premièrement, en toute rigueur, on ne peut pas dire que nous ne sommes rien.
Ensuite, « accident » de l’histoire de la Terre… Non, précisément l’inverse ! L’être humain est l’organisme le plus complexe, le plus organisé, pour l’instant, de l’histoire terrestre… Je ne vois pas trop en quoi c’est un accident.
La notion d’accident ne serait compréhensible que si tout était le résultat du hasard. Mais comme on l’a dit ailleurs, l’explication par le hasard est de moins en moins intelligible. Quelle que soit la nature de ce Logos, de cette loi générale de complexification immanente à la nature, qui organise la matière, on ne peut pas dire que l’apparition de chaque étage de la pyramide de la complexité soit un accident, mais plutôt une étape.


Je m’aperçois que ce post est d’une longueur invraisemblable, j’arrête donc ici. Permettez-moi de m’en excuser


Amicalement,



Logos


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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 17:07 
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La Théorie qui se rapproche le plus pour savoir ce qui c'est passé au moment du Big Bang est la mécanique quantique.

Citation:
Mécanique quantique
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La mécanique quantique, aussi appelée physique quantique ou théorie des quanta, est une théorie physique établie aux débuts du XXe siècle, notamment par Satyendranath Bose, Niels Bohr, Louis de Broglie, Paul Dirac, Albert Einstein, Enrico Fermi, Werner Heisenberg, Wolfgang Ernst Pauli et Erwin Schrödinger. Elle se présente comme une généralisation de la mécanique classique qui s'est avérée limitée dans son champ de validité : elle échoue en effet dans la description de l'infiniment petit (voir par ex. le modèle de l'atome) et de certaines propriétés du rayonnement électromagnétique (quantification de la lumière). Théorie non relativiste à ses débuts, elle a été généralisée pour prendre en compte les effets de la relativité restreinte et a donné la théorie des champs.

La physique quantique a apporté une révolution conceptuelle rayonnant jusqu'en philosophie (remise en cause du déterminisme) et en littérature (science-fiction). Elle a permis nombre d'applications technologiques : énergie nucléaire, imagerie médicale par résonance magnétique nucléaire, diode, transistor, microscope électronique, laser. Un siècle après sa conception, elle est abondamment utilisée dans la recherche en chimie théorique (chimie quantique), en physique (physique de la matière condensée, physique nucléaire, physique des particules, astrophysique) et en mathématiques (formalisation de la théorie des champs). Elle est donc considérée avec la relativité générale d'Einstein comme l'une des deux théories majeures du XXe siècle.

La mécanique quantique est connue pour être contre-intuitive et choquer le sens commun. La raison principale est que le monde de l'infiniment petit ne se comporte pas de la même manière que notre environnement macroscopique. Les différences fondamentales qui séparent ces deux mondes sont

la quantification : un certain nombre d'observables, par exemple l'énergie émise par un atome lors d'une transition entre états excités, sont quantifiées, c'est-à-dire qu'elles ne peuvent prendre leur valeur que dans un ensemble discret de résultats. A contrario, la mécanique classique prédit le plus souvent que ces observables peuvent prendre continûment n'importe quelle valeur.
la dualité onde-particule : la notion d'onde et de particule qui sont séparées en mécanique classique deviennent deux facettes distinctes d'un même phénomène, décrit de manière plus abstraite par sa fonction d'onde. En particulier, l'expérience prouve que la lumière peut se comporter comme des particules (photons, mis en évidence par l'effet photoélectrique) ou comme une onde (rayonnement produisant des interférences) selon le contexte expérimental, les électrons et autres particules pouvant également se comporter de manière ondulatoire.
le principe d'incertitude d'Heisenberg : une incertitude intrinsèque empêche la mesure simultanée de deux grandeurs conjuguées avec une précision arbitraire. Il est notamment impossible d'obtenir une grande précision sur la mesure de la vitesse d'une particule sans obtenir une précision médiocre sur sa position, et vice versa. Cette incertitude est intrinsèque ; elle constitue une limite à la précision de tout appareil de mesure.
le principe d'une nature qui joue aux dés : si l'évolution d'un système est bel et bien déterministe (par ex. fonction d'onde régie par l'équation de Schrödinger), la mesure d'une observable d'un système dans un état donné connu peut donner aléatoirement une valeur prise dans un ensemble possible de résultats.
l'observation influe sur le système observé : au cours de la mesure d'une observable, un système quantique voit son état modifié. Ce phénomène est intrinsèque et ne dépend pas du soin que l'expérimentateur prend à ne pas « déranger » le système.

Les réponses apportées par la mécanique quantique
Un autre problème se posait à l'époque, celui des niveaux d'énergie des atomes, qui étaient discrets, et non continus comme pouvait le laisser prévoir la mécanique classique. La mécanique quantique a apporté une réponse à cette question, en considérant que les particules de matière étaient non pas des particules ponctuelles, mais qu'elles avaient une étendue spatiale et qu'elles se comportaient comme des ondes (voir la mécanique ondulatoire de de Broglie).

Un autre grand succès de la mécanique fut de résoudre le paradoxe de Gibbs, une constatation que selon la mécanique classique, l'entropie n'est pas une propriété extensive. L'accord entre les mesures et la théorie fut rétabli par la mécanique quantique en tenant compte du fait que des particules identiques ne sont, en général, pas distinguables.

Elle permet de décrire les structures électroniques des atomes et des matériaux, et permet ainsi d'expliquer le comportement des supraconducteurs, de la matière condensée (cristaux et leurs vibrations appelées phonons, structure de bandes, comportement des semi-conducteurs, effet tunnel).

La théorie quantique qui décrit ce qui se passe dans un cadre relativiste, le seul à pouvoir prendre en compte la non conservation des particules et donc les désintégrations nucléaires, est la théorie quantique des champs.

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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 20:15 
Pour en revenir à des considérations purement astronomiques, je ne suis pas tout à fait d'accord avec le fait de dire que la Terre, pour donner l'éclosion de l'intelligence, se devait d'être dans une couronne très étroite autour du soleil.

On peut même imaginer que si Mars avait été à la place de Venus et Venus à la place de Mars, nous aurions peut être trois mondes potentiellement viables dans notre propre système !

En effet, une planète à faible atmosphère (Mars) a très peu d'effet de serre, la chaleur du soleil qu'elle laisse dissiper dans l'espace serait compensé par sa proximité à l'étoile, d'où une température au sol viable.

Inversement, une planète à forte atmosphère (Venus) a un effet de serre important qui compenserait son éloignement au Soleil.

( Ceci dit, il faudrait faire les calculs pour vérifier...)


Dernière édition par Cel le Dim Août 21, 2005 20:17, édité 1 fois.

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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 20:17 
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Oui, mais proximité du soleil + atmosphère réduite = fortes radiations... Or les bactéries n'ont pas de crème solaire :wink:


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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 20:19 
Certaines créatures, comme les scorpions, résistent très bien aux radiations, non ?


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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 20:20 
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Oui, mais pour que des scoprions apparaissent, il a fallu des bactéries...

Pensons à l'apparition de la vie, avant de songer à son évolution !


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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 20:32 
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Je sais pas si cette théorie à déjà été évoquée car je n'ai pas tout lu, désolé. Je pense que le Big Bang n'est pas le début de tout. Juste avant le big bang que l'on connaît, la matière tenait dans un dé à coudre, c'est petit et tellement concentré que ça forme une énorme énergie. Un jour sa s'en va ( désolé pour les termes mais je suis pas physicien. :D ) et s'étend et forme les planètes, ect. Mais elle commence à se rétrécir ( comme les trous noirs), mais pas vraiment à se rétrécir mais à se compresser pour au final comme au début redevenir un petit dé à coudre ( un peu plus gros quand même ( peut-être)). Et ce nouveau concentré d'énergie expulse la matière qui se re-étend et ainsi de suite. Il n'y a pas eu qu'un seul big bang je pense. Mais d'où est venue cette première énergie ? Elle a peut-être tout simplement toujours été là.
Je pense aussi que le système solaire est combiné à d'autres système solaires pour former des "molécules" qui forment ainsi une matière plus grosse ( j'apelle le monde supèrieur). C'est comme si on était sur des atomes. Je pense que Pluton qui n'est pas sur le même alignement que les autres planètes est tout simplement un électrons d'un autre atome qui est venue ici pour stabiliser les atomes comme on l'apprend en physique. Et je pense aussi qu'il n'est pas impossible qu'il y est de la vie sur nos atomes à nous ( les mondes inférieurs).
Ceci étant ma théorie, vous pouvez l'apprécier à votre convenance.

PS: je n'y ait pas réfléchi tout seul mais j'ai discuté souvent avec des amis. Cela peut paraître farfelu mais je me permet de le croire étant donné que je ne saurais jamais la vérité de mon vivant. Je pense que beaucoup de personnes y ont déjà pensé aussi. :wink:


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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 20:38 
chevalierdelombre a écrit:
Oui, mais pour que des scoprions apparaissent, il a fallu des bactéries...

Pensons à l'apparition de la vie, avant de songer à son évolution !


C'est assez vrai, à proprement parler faible atmosphère ne signifie pas absence de couche protectrice.
Je crois savoir que la couche d'ozone qui nous protège est très mince. Je ne sais pas s'il y a de l'ozone en haute altitude sur Mars...


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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 20:51 
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L'atmosphère martienne, si je me souviens bien, c'est 98% (ou peut-être un poil moins?) de CO2...


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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 20:57 
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Je ne dirais pas que ce soit l'oeuvre de dieu. Ca c'est les chrétiens et catho qui disent ceci.
Je pense tout comme toi Léviathan. Mais dur de savoir comment tout cela est arrivé. Je n'en ai aucune idée.

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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 21:24 
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Je me permet un petit écart musical pour vous présenter la version "Ayreon".

Dans la deuxième partie du double album "The Universal Migrator", intitulé "The Flight of the Migrator", le personnage central se retrouve au temps d'avant le Big Bang*, où tout n'est que chaos.
Il assiste à la naissance de l'Univers et celle de la toute première âme qui commença à se diviser en une infinité de "Migrateurs Universels", en quête de vies à "habiter".

Une version Science-Fiction assez sympathique et bien documentée (concernant les références évoquées dans les paroles, bien-sûrs, pas le sujet en lui-même)

* : Pour les amateurs : http://www.ayreon.com/home/index.php, promis, je fais un topic présentant ce groupe et une petite chronique sur cet album.

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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 22:12 
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Inscription: Mar Août 02, 2005 14:39
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Attention avec certaines idées reçues : l'Univers est infini, certes, mais limité. :shock:
Il a été prouvé qu'il est en expansion, donc théoriquement infini, mais a des limites, puisqu'il grandit.
A savoir aussi que la quantité de matière est la même depuis les tout début, et de part le fait de l'expansion, les constellations, les systèmes, et tout ce qui fait partie de l'univers tends à se disperser de plus en plus.
Donc les distances deviennent au fur et à mesure de plus en plus élevée, ce qui implique que plus on mettra de temps à développer un voyage interstellaire, plus on aura du mal à atteindre un nouveau monde.

Pour ce qui est d'une vie extra-terrestre, il est plus que probable que cela existe, quelle que soit sa nature. Il serai plutôt narcissique et égoïste de dire le contraire.

Pour ce qui est des théories, je me suis déjà demandé si l'Univers n'était pas tout simplement un atome parmis un autre système encore plus vaste. C'est une théorie invérifiable mais séduisante.


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MessagePosté: Dim Août 21, 2005 23:14 
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Inscription: Jeu Août 11, 2005 21:23
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Citation:
Je ne dirais pas que ce soit l'oeuvre de dieu. Ca c'est les chrétiens et catho qui disent ceci.


Hmm... D'abord, les "cathos" sont des chrétiens... Et puis ensuite, la métaphysique de la création est apparue chez les Hébreux il y a plus de trois mille ans. Rendons à César...



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MessagePosté: Lun Août 22, 2005 09:26 
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Théorie des cordes

Citation:
La théorie des (super)cordes est l'une des voies envisagées pour régler un problème théorique majeur de la physique moderne : la réconciliation entre la mécanique quantique (inévitable pour décrire la physique aux petites échelles) et la théorie de la relativité générale (nécessaire pour décrire la gravitation de manière relativiste). Les principales particularités de la théorie des cordes est que son ambition ne s'arrête pas à cette réconciliation, mais qu'elle prétend réussir à unifier les quatre interactions fondamentales connues tout en reposant sur deux hypothèses assez révolutionnaires :

les briques fondamentales de l'Univers ne seraient pas des particules ponctuelles mais des sortes de cordelettes. Ce que nous percevons comme des particules de caractéristiques (masse, etc) distinctes ne seraient que des cordes vibrant différemment.
l'espace-temps n'aurait pas trois dimensions d'espace et une de temps, mais dix (ou plutôt onze, voir plus loin) dimensions spatiales, certaines d'entre elles, repliées sur elles-mêmes, passant inaperçues à nos échelles (voir théorie de Kaluza-Klein).

Explication de la théorie

Malgré de premiers résultats partiels très prometteurs, la théorie des supercordes reste toutefois incomplète, aucun modèle n'ayant été découvert qui permette de rendre compte du modèle standard de la physique des particules et de la relativité générale.

De manière un peu plus générale, une théorie des cordes est un modèle physique dont les composants de base sont des objets étendus (cordes) et non pas des points. Avec cette hypothèse, les théories des cordes admettent une échelle minimale et permettent d'éviter facilement l'apparition de certaines quantités infinies (on parle de "divergences") qui sont inévitables dans les théories quantiques de champs habituelles. Il n'y a donc plus besoin de procéder à la renormalisation de la théorie.

Par le terme « théorie des cordes » on se réfère en même temps à la théorie bosonique des cordes à 26 dimensions (espace-temps à 26 dimensions) et aux cinq théories des supercordes à 10 dimensions. Ces dernières se distinguent de la première par l'existence d'une symétrie supplémentaire, la supersymétrie, laquelle s'est avérée nécessaire lorsque l'on a souhaité incorporer les fermions (la matière) dans la théorie bosonique des cordes. À présent, par « théorie des (super)cordes » on se réfère usuellement aux variantes supersymétriques alors que l'on donne à la précédente son nom complet : théorie bosonique des cordes. Par ailleurs, on parle de "théorie des supercordes" (théorie au singulier) car on a de très fortes raisons de croire que les cinq théories connues ne sont que cinq visages d'une même théorie (on parle de dualité entre les théories). Il semblerait plus précisément que ces cinq théories soient différentes limites d'une théorie encore inconnue, reposant sur un espace à 11 dimensions spatiales, appelée « théorie M », laquelle serait peut-être la supergravité maximale développée dans les années 1970. Cette hypothèse a été proposée par Horava et Witten dans les années 1990 et a amené l'introduction d'autres objets étendus en plus des cordes. On parle de p-branes, p étant un entier qui indique le nombre de dimensions spatiales de l'objet en question (les cordes peuvent être vues comme des 1-branes)

Une conséquence essentielle de la dualité des théories des cordes est que la physique observable de l'univers connu devrait pouvoir être obtenue à partir de deux géométries apparemment incompatibles : celle « telle que nous la voyons » et une autre, beaucoup plus petite que la longueur de Planck. Puisque les deux géométries amènent à la même physique observable, mais que les phénomènes dans l'échelle la plus petite sont au-delà de nos possibilités d'investigation, il y eut d'importantes discussions sur l'impact de la théorie des cordes concernant la philosophie des sciences (est-ce une « science » si l'on ne peut faire d'expérimentations pour la réfuter ?) et la philosophie des mathématiques (si deux géométries amènent à la même physique, la géométrie elle-même ne devrait-elle pas refléter le même univers que celui dans lequel vivent ses inventeurs et codificateurs, et prouver qu'il n'y a qu'un seul phénomène commun que les deux géométries reflètent ?)

Plus pratiquement, la théorie des cordes apporta des avancées dans les mathématiques du pliage, des nœuds et des espaces de Calabi-Yau. À cause de la nouveauté de la plupart de ces modèles mathématiques, les doutes ont augmenté quelque peu, car très peu de personnes peuvent comprendre soit la physique soit les mathématiques dont elle dépend.

Problèmes avec la théorie des cordes
La théorie des cordes souffre de deux problèmes majeurs. Le premier est que, selon les mots de Wolfgang Pauli, elle ne peut même pas être fausse. En d'autres mots, elle ne fait aucune prédiction qui pourrait être sujette à vérification expérimentale ; ainsi, elle ne peut être ni prouvée ni réfutée, ce qui est un sérieux problème pour toute théorie physique.

Le second problème est qu'elle présuppose, de même que la mécanique newtonienne et la relativité restreinte, un espace-temps absolu (donné a priori) comme cadre.

Pour être en accord avec les principes fondamentaux de la relativité générale, une théorie quantique de la gravitation ne doit pas reposer sur un espace-temps donné a priori. La théorie M a été proposée pour surmonter ce dernier problème, une autre approche étant la théorie de la gravitation quantique à boucles (Loop quantum gravity).



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_cordes

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MessagePosté: Lun Août 22, 2005 09:32 
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Logos a écrit:
Citation:
Je ne dirais pas que ce soit l'oeuvre de dieu. Ca c'est les chrétiens et catho qui disent ceci.


Hmm... D'abord, les "cathos" sont des chrétiens... Et puis ensuite, la métaphysique de la création est apparue chez les Hébreux il y a plus de trois mille ans. Rendons à César...



Logos


Heu, je croyais que cela avait une petite différence entre catho et chrétien!
Mais on peut faire gober plein de choses dans un livre aussi donc je ne pense pas que ce soit l'oeuvre de dieu. Mais respectant ton point de vue tout comme tu respectes le mien ça sert ne à rien d'épiloguer là-dessus car cela ferait un HS. :wink:

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MessagePosté: Lun Août 22, 2005 10:43 
Intrinsèquement, tous les catholiques sont chrétiens. Ou alors, on m'aurait menti toutes ces années ? :lol:

En revanche, tous les chrétiens ne sont pas des catholiques. La nuance se situe là. :wink: Donc le propos de Logos ne me paraît pas fondamentalement erroné.


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MessagePosté: Lun Août 22, 2005 12:40 
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MessagePosté: Lun Août 22, 2005 12:41 
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Inscription: Jeu Août 11, 2005 21:23
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Citation:
Heu, je croyais que cela avait une petite différence entre catho et chrétien!


Pour un Catholique, il n'y en a pas (dans la mesure où tout catholique est par définition chrétien). Pour un Protestant ou un Orthodoxe, évidemment, la perception est un peu différente...


Citation:
Mais on peut faire gober pleins de choses dans un livre aussi donc je ne pense pas que ce soit l'oeuvre de dieu.


Ah mais je n'ai pas dit que la Bible (puisqu'on parle d'elle) était l'oeuvre de Dieu. La Bible est oeuvre humaine. Elle a été écrite par de vrais êtres humains en chair et en os, pas d'équivoque à ce sujet. Mais en théologie, on fait la distinction entre rédaction et inspiration.
C'est l'inspiration qui est la "partie" divine du livre. Par infusion préalable de certaines idées ou dispositions dans l'esprit du rédacteur, si je puis dire.

Du reste, je ne vois pas très bien ce qu'on veut "faire gober", donc... :?



Amicalement,


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MessagePosté: Lun Août 22, 2005 13:14 
Citation:
ce qui implique que plus on mettra de temps à développer un voyage interstellaire


Pas à le développer, mais on mettra plus de temps pour voyager entre les galaxies.

Les galaxies semblent plutôt se retrécir sur elle-mêmes, les étoiles à l'intérieur de notre galaxie vont donc se rapprocher de nous.


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MessagePosté: Lun Août 22, 2005 16:58 
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anonyme1500 a écrit:
Citation:
ce qui implique que plus on mettra de temps à développer un voyage interstellaire


Pas à le dévelloper, mais on mettra plus de temps pour voyager entre les galaxies.

Les galaxies semblent plutôt se retrécir sur elle-mêmes, les étoiles à l'intérieur de notre galaxie vont donc se rapprocher de nous.


Relis bien, je dis la même chose..

Nebius a écrit:
ce qui implique que plus on mettra de temps à développer un voyage interstellaire, plus on aura du mal à atteindre un nouveau monde.


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MessagePosté: Ven Août 26, 2005 15:43 
L'Univers n'existe pas, la matière n'existe pas, vous êtes tous issus de mon rêve.
Seul mon rêve existe. Seule une onde onirique parcourant la musique du hasard.
Je suis votre Alpha et votre Omega...

Bon je vous laisse, j'ai rendez-vous avec mon psy.
Ah ben non, lui non plus n'existe pas...:lol:


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MessagePosté: Ven Août 26, 2005 15:56 
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La formation je n'en ai aucune idée mais j'ais un ami qui a une théorie sur ce qu'est l'univers en quelque sorte.
Tous les atomes qui nous constituent sont formés de la même façon, à savoir un proton et des électrons qui gravitent autour (si je me trompe pas), de la même façon, nous gravitons autour de la Terre (enfin en quelque sorte) et la Terre gravite autour du soleil. Donc peut-être que tout l'univers ainsi que nous sommes juste des atomes en gravitation et peut-être sommes nous des atomes d' un organismes plus grand qui aurait tout comme nous une âme et qui ferait partie d'un monde à son échelle. Et tout ça infiniment.
Enfin j'espère que j'ais pas trop massacré sa théorie et que vous aurez compris.
Je ne suis pas persuadée de ce qu'il dit mais je trouve que la réflexion est bonne.


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MessagePosté: Ven Août 26, 2005 17:22 
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Frankenstuut a écrit:
L'Univers n'existe pas, la matière n'existe pas, vous êtes tous issus de mon rêve.
Seul mon rêve existe. Seule une onde onirique parcourant la musique du hasard.
Je suis votre Alpha et votre Omega...

Bon je vous laisse, j'ai rendez-vous avec mon psy.
Ah ben non, lui non plus n'existe pas...:lol:


Psy ..
psi ..
si ...
et si ..on croit
au
«temps du rêve» des aborigènes australiens , pour eux nous sommes issus d'un rêve .

Un p'ti lien ? pour la photo ,et la " mère fondatrice" ,

http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/s ... temps.html

et le page suivante ?( pour un bel avatar ..mais il est peût être déjà utilisé ...)

la pensée créatrice ...la pensée énergie ..séduisant non ? :idea:

Création par l'Esprit Divin ... :roll:

sérieuse éventualité ...

Plus de psy ..il à renoncé ..!

_________________
...alors il est juste de redonner ce que l'on a trouvé.


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MessagePosté: Ven Août 26, 2005 18:14 
En effet, selon certains mythes des peuples animistes, le monde serait né d'un rêve, et nous ne serions que les créatures qui le peuplent. Nous ne retournerions à la "réalité" qu'à la fin de ce rêve...


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MessagePosté: Ven Août 26, 2005 18:33 
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Les Aborigènes d'Australie parlent du Temps du Rêve.

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MessagePosté: Ven Août 26, 2005 20:22 
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Inscription: Jeu Août 11, 2005 21:23
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Citation:
Tous les atomes qui nous constituent sont formé de la même façon à savoir un proton et des électrons qui gravitent autour (si je me trompe pas), de la même façon, nous gravitons autour de la Terre (enfin en quelque sorte) et la Terre gravite autour du soleil.


Depuis l'irruption de la physique quantique, ce modèle microcosmique de l'atome n'est plus vraiment valable. Dans la mesure où les particules se comportent comme onde et particule, on ne peut avoir affaire, non à des localisations précises, mais à des ondes de probabilité. Seule l'observation directe d'un électron permet théoriquement la "réduction du paquet d'onde", et sa localisation précise.

Mais la théorie selon laquelle le monde d'ici-bas (et donc l'infiniment petit) est un reflet du monde cosmique (et donc de l'infiniment grand) est vieille. C'est Hermès Trismégiste qui disait, je crois, "ce qui est en bas est comme ce qui est en haut". Et inversement...

Mais cet emboîtement idéal, comme je le dis, semble compromis par la physique moderne.


Citation:
En effet, selon certains mythes des peuples animistes, le monde serait né d'un rêve, et nous ne serions que les créatures qui le peuplent. Nous ne retournerions à la "réalité" qu'à la fin de ce rêve...


Ce n'est pas autre chose que ce que dit la pensée brahmanique. L'idéalisme acosmique (c'est-à-dire qui nie la réalité du monde physique) est peut-être la pensée la plus ancienne, ou en tout cas la mieux partagée par l'humanité.

La théosophie brahmanique, s'appuyant sur cette idée d'illusion du monde, développe trois points fondamentaux :

- Advaita (non-dualité) : l'âme individuelle est fondamentalement identique à l'âme universelle (monisme).
- Samsara (métempsycose) : l'existence de l'âme dans le monde de l'illusion physique est pour elle source de souffrance.
- Moksa (salut) : l'âme individuelle revient à l'âme universelle une fois seulement qu'elle prend conscience de son identité avec elle.

Seulement, pour ma part, j'avoue que le premier point d'achoppement de cette doctrine, c'est qu'elle part du présupposé que l'univers est une illusion ... Je dois être trop matérialiste... :?



Amicalement,


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