Moi je pense surtout que tout ça est au cas par cas !
Effectivement, une personne qui prendre des médicaments pour sa dépression ainsi qu'une bonne thérapie suffira pour l'en sortir, si je peux parler comme ça. D'autres, les médicaments ne leur conviendront pas, spécialement parlant des antidépresseurs. Il ne faut pas oublier que ce n'est parce qu'un antidépresseur fonctionnera pour quelqu'un, que ce sera de même pour une autre personne. Moi j'ai dû en "tester" 3 avant de trouver celui qui m'a aidé. Et contrairement à ce que l'on dit, nous ne sommes pas dépendant des antidépresseurs, si le sevrage est fait correctement, il n'a pas de séquelles après. J'ai demandé plusieurs avis là-dessus et je suis rassurée sur ce point, vu que j'entre moi-même en phase de sevrage.... Oui, nous pouvons être dépendant des neuroleptiques, des tranquilisants et des somnifères... je le sais au moins pour les 2 derniers car j'en fait l'expérience... mais arrêtez de dire que nous sommes dépendant des antidépresseur, car c'est faux
Pour moi la dépression n'arrive pas non plus par hasard, je le prends comme une non harmonie entre le corps et l'esprit... quand cela arrive, cela nous donne comme un signal d'arlarme : quelque chose ne va pas, il faut réagir ! dans mon cas, c'est exactement... d'ailleurs quand on dit de quelqu'un qui a l'air mal dans sa peau, c'est ça que je ressentais avant de tomber malade. Maintenant oui, il y a des dépressifs qui ont l'air de se plaire dans leur état, et c'est vrai que pour notre guérision à nous, ce n'est pas bénéfique du tout... moi-même étant malade cela m'énervait de voir que mes "collègues de combat" n'avaient pas la force de faire plus... Moi je ne supportais vraiment de me voir dans cet état, moi qui essayais de toujours donner le change... j'en pleurais de rage, de me voir si impuissante. Incapable de prendre la moindre décision, broyer du noir, penser que je ne valais rien, que je servais à rien, que j'étais nulle. Dans ces moments-là, si on est pas entouré, on est fichu. Moi j'ai eu le déclic qui m'a permis de remonter la pente, grâce à mon père. Il est venu me voir quand j'étais à l'hosto. Cela faisait 3 jours que je ne mangeais rien, que je ne quittais pas mon lit, ni pour m'aérer les idées, rien. Je sortais pour aller me doucher et aller aux WC, c'est tout. Quand mon père est arrivé, on a discuté et soudain il me dit "là, tu te laisse mourir, c'est ce que tu veux vraiment ?"... sur le moment, j'ai dit non bien sûr, mais sans convictions (j'avais des idées suicidaires)... quand il est parti, j'ai pleuré car j'ai réalisé que ce qu'il disait était vrai... que si je ne me reprenais pas en main tout de suite, je resterais dans ce pavillon psychiatrique, et c'est pas ce que je voulais... Et surtout, j'ai vu ses yeux pendant qu'il me parlait, et j'ai vu que tout ça le faisait souffrir lui aussi... là, je me suis dit que je pouvais pas continuer comme ça, que pour mes parents, ma famille, mes amis, et surtout pour moi, je devais trouver la force de partir de cet endroit... un événement a fait que 2 jours plus tard, je sortais de l'hôpital.... à partir de là, j'ai toujours fait du mieux que j'ai pu, avec des hauts et des bas... même certains jours maintenant, je dois encore me battre, mais quand je vois le chemin que j'ai fait en une année, je suis contente, je ne pensais pas y arriver.
Ce que je veux dire c'est que c'est à la portée de tous, il faut simplement arriver à voir les choses différemment et surtout croire un peu plus en nous... c'est pas facile mais je me dis que si moi j'ai pu y arriver, tout le monde peut le faire aussi, car je n'ai rien de plus que les autres...
Je pense donc que les moyens de guérisons dépendent surtout des personnes... voilà
