Bonsoir,
Je viens de découvrir votre site, et votre forum, et j'ai été agréablement surpris par le sérieux et le raisonnement cartésien des modérateurs, néanmoins, je souhaiterai apporter un témoignage sur une expérience personnelle qui s'est déroulée en 1979, j'avais 14 ans à l'époque, mais elle m'avait suffisamment marquée pour que j'en parle aujourd'hui.
J'étais en vacances en Algérie, en plein mois d'août, chez mon oncle qui était gendarme, dans une caserne à 250 km à l'Ouest d'Alger. Une nuit, alors que j'avais veillé avec mes cousins et cousines, et bu beaucoup de café et thés, je ne trouvait pas le sommeil, donc j'étais couché sur le lit, seul, mes yeux s'étant habitués à l'obscurité, tout le monde dormait dans la maisonnée, j'entendais clairement des bruits de pas, marchant pied nu, sur le carrelage, et ce, dans tout l'appartement, mais je ne voyais absolument rien. Je rappelle que malgré l'obscurité, je voyais bien, qu'il n'y avait personne qui marchait " physiquement".
Le lendemain, j'en ai parlé à mon oncle, il a à chaque fois éludé le sujet, en changeant de sujet.
Quelques jours plus tard, les plus jeunes de mes cousins, faisant du chahut dans la cave de la caserne, mon oncle m'envoya les chercher pour les en sortir. Cave qui est composé d'un couloir central qui parcours toute la longueur du batiment principal de la caserne, et qui ne dispose que d'une issue, en son milieu.
J'ai suivi mes petits cousins, je les ai pris par la main et j'ai rencontré une très vieille dame, de petite taille, habillée à l'ancienne, c-à-d, habillée comme les vieilles paysannes d'Algérie, je lui ai dit un bonjour mais elle me fixait du regard mais ne disait rien

. Donc, en me dirigeant vers la sortie avec mes petits-cousins à la main, mon oncle qui se trouvait devant la porte de la cave, me demandat s'il y avait encore quelqu'un, je lui répondit qu'il y a encore une vieille dame, vers le fond. Son regard changea

, puis après reflexion pendant 1 minute, ferma la porte de la cave à clé, malgré le fait qu'il venait, à mon sens, d'enfermer cette pauvre femme dans la cave. Il ne répondit pas à mes remarques.
Le soir, au diner profitant de la bonne humeur ambiante,

j'en ai profité pour lancer le débat sur ce que j'ai vu et entendu, et en insistant un peu, il m'avoua, que la personne la plus agée dans cette caserne avait à peine 35 ans, alors que la vieille dame que j'avais vu à la cave en paraissait en avoir au moins 70.
De plus, la caserne de gendarmerie était un ancien quartier général de l'armée française, et au lendemain de l'indépendance lorsqu'ils ont pris possession des lieux, ils y ont découverts des instruments de tortures, du sang sur les murs et surtout, détail troublant : Il a été, lui et ses collègues gendarmes témoin de phénomènes bizarres, d'apparitions, de bruits de pas, de voix et de cris...
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, à l'époque ça m'avait secoué à tel point, que dès le lendemain, j'ai pris le premier taxi pour aller rejoindre mes parents, à 50 km de là.