Donc on a la
Vouivre (qui n'est pas vraiment localisé, dépend un peu de la légende)
Citation:
La Vouivre (4), conformément à l’étymologie du mot, est un serpent. Sa taille est variable : de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres de longueur. Rarement pourvue de pattes, elle possède toujours deux grandes ailes de chauve-souris qui lui permettent de voler. Mais ce qui la caractérise surtout, c’est qu’elle porte au front ,soit dans une cavité du crâne, soit à l’extrémité d’une sorte d’antenne griffue, une énorme pierre précieuse d’une valeur inestimable, le plus souvent un rubis, appelé “escarboucle”, parfois un diamant, et d’un éclat tel que lorsque la Vouivre vole, la nuit, elle laisse derrière elle comme une traînée de feu. Elle dépose cette escarboucle sur la rive, qu’elle cache dans la mousse, une touffe d’herbe, ou sous une pierre, avant de boire ou de se baigner ; c’est à ce moment-là seulement qu’on a des chances de s’en emparer : alors la fortune de l’audacieux est faite. Mais si la Vouivre surprend le voleur, sa vengeance est terrible.
La Vouivre passe la plus grande partie de son temps sous terre. Son repaire peut être un trou qui s’ouvre à même le sol, une caverne au flanc d’une falaise, ou le souterrain d’un château en ruines. Mais elle fréquente aussi les milieux aquatiques : rivière tranquille miroitant sous les feuillages, étang paisible au milieu d’un bois, source courant sous la mousse ou s’étalant dans un bassin de pierre, parfois même fontaine en plein cœur d’un village. C’est là qu’elle va boire ou se baigner. La vouivre apprécie les lieux peu habités comme les marais, les grottes : Courgenay (5) est un exemple significatif.
La Vouivre n’est pas un animal vagabond. Elle a ses habitudes. Ses déplacements se limitent le plus souvent à se rendre de son repaire au lieu propice à ses ébats aquatiques. Parfois, elle vole d’un donjon ruiné à un autre, ou tournoie au-dessus d’un clocher, ou se laisse aller un temps au fil de l’eau. Ses sorties sont régulières. C’est tous les soirs qu’elle surgit, à heure fixe, pour aller se désaltérer. Exceptionnellement, le cycle peut être plus long. Ainsi, à Avoudrey, c’est chaque année, à Noël seulement, qu’on a des chances de l’apercevoir ; à Mouthier, c’est plus précisément encore, ce soir-là, au onzième coup de minuit.
Tant qu’on ne la provoque pas, la Vouivre n’est pas un animal dangereux. Obéissant, comme une belle mécanique, aux impulsions de sa nature, elle reste indifférente au monde des humains. Mais si l’on tente de s’emparer de son escarboucle, la bête devient soudain furieuse, fond sur l’imprudent et s’acharne sur lui avec une telle férocité qu’il est bientôt mis en pièces.
J'avais une amie dans le Jura (mais je ne sais plus exactement où c'était) qui vivait dans une vieille maison, près d'un ruisseau et elle disait ressentir certaines choses quand elle passait près du pont près du ruisseau. La légende voulait qu'un homme se soit pendu je croit dans les parages. Mais je ne suis plus trop sur de l'histoire. (de plus cette amie était adepte des drogues douces donc.... pas très fiable niveau ressentit).
Sinon il y aurait quelque chose à
Montbarrey Citation:
Le château de Montbarrey dont il ne reste que quelques minces vestiges, fut pris en 1477 par les troupes de Louis XI lors de l'annexion des Etats de Bourgogne. Sa garnison et tous les gens qui avaient cherché refuge derrière ses murailles furent passés au fil de l'épée. Depuis, une darne blanche erre régulièrement, par les nuits de lune, autour des vieilles ruines.