ju18 J'ai 27 ans et on a fait des dictées et du calcul mental! Même qu'on a appris les bases de l'écriture avec Ratus, Bello et Mina, qu'on a dû apprendre par coeur des fables de la fontaine, et qu'on devait aller au tableau pour faire des exercices devant toute la classe...
Je pense sincèrement que tu fais une généralité d'une période dont tu as naturellement oublié beaucoup de choses!
Anecdotes:
- En 5è nous travaillions les "ain"/"in"/"ein". Je suis allée au tableau et très sûre de moi, j'ai écris chat"in". Et quand la prof m'a demandé pourquoi je l'écrivais comme ça, j'ai dit: "parce que j'l'ai toujours écris comme ça,

non?"
- En 3è: Les classes de math étaient séparés en 3 groupes de niveau différent afin d'aider plus correctement ceux qui en avait besoin et d'avoir un niveau au final à peu près égal partout. J'étais dans le niveau moyen, je suis passée chez les nuls car malgré toute l'implication de la classe a vouloir m'apprendre à faire une division, ça ne marchait pas (non à bien y réfléchir j'ai toujours été nulle en math)... Aujourd'hui je ne sais toujours pas faire une division et pourtant c'est vraiment pas faute d'essayer!
- Ado j'écrivais en sms, parce que les textos étaient payants au texto près dans le forfait. C'était 15 ou 30ct le texto, donc autant dire qu'avec nos supers Nokia, on faisait bien attention au nombre de caractères utilisés. Le but c'était d'avoir le moins de lettres utilisées tout en restant lisible afin d'optimiser le fameux sms! Nous c'était plutôt: "tu fé koi2bo?" et ceux d'après ont réduit encore et encore jusqu'au fameux: "tfk" qui horripile aujourd'hui vu qu'il n'y a plus d'utilité -sinon la facilité et la flemmardise- de réduire à ce point les choses. Je me souviens que je réfléchissais et tout, je revenais 10 fois sur le message avant de l'envoyer! D'ailleurs, la génération qui nous à suivi (à 5 ans près) avait bien compris l'inutilité de réduire le nombre de caractère et allait gaiement en rajoutant des lettres qui ne servaient à rien. J'ai vu apparaître des " Komment sa va? K d'akkord. xxxxxx" (k= OK et...oui les "x" c'est des bisous).
Depuis toujours j'ai eu des facilités en français. Pourtant j'ai crashé en seconde. Aujourd'hui, je trouve que je m'en sors pas trop mal. Je pense qu'il y a une différence entre suivre la mode, suivre ses propres idées(-aux?), et se suffire et se complaire dans une forme de jm'enfoutisme en matière d'écriture. Après tout, pourquoi faire des efforts si on arrive à se faire comprendre sans en faire? Et même pourquoi faire des efforts si on arrive à se faire porter d'avantage d'intérêts lorsqu'on en fait pas?
Des adultes qui écrivent comme des enfants, des enfants qui écrivent mieux que certains adultes, y en a partout. Mais dans la vie de tous les jours, on a tendance a parler oralement avec ceux qui nous entourent, pas à l'écrit donc ce n'est pas pour autant la preuve d'une déchéance quelqu'elle puisse être (à mon sens). Sauf qu'internet facilite l'échange par l'écrit -forcément, sur les sites de rencontres, on tchat un minimum avant de passer à un autre type d'échange. Mais finalement, ... c'était quoi le sujet?