Bonjour,
Smithfr2000 a écrit:
L'effet Sagnac n'est pas contraire à la RR. L'effet est très subtil mais non contradictoire.
Pas de champ de gravitation ? C'est juste pour un observateur extérieur. En revanche sur le disque en rotation, la force centrifuge est
équivalente à un champ de gravitation (principe d'équivalence de la RG); Pas étonant que l'on est donc des effets relativistes.
Tiens d'ailleurs, les satellites GPS ont des horloges qui sont régulièrement corrigées pour contrer les effets relativistes (conserver une synchro temporelle avec le sol), alors qu'ils sont justement soumis à l'effet Sagnac. Il se trouve que les corrections sont conformes à RR et RG

Je n'ai jamais dit que l'effet Sagnac soit contradictoire (dans le sens de remise en cause )à la RR. Par contre pour ce qui est d'un satellite en orbite, il ne subit pas d'effet Sagnac parce que la force centrifuge est exactement compensée par l'accélération gravitationnelle. S'ils subissaient l'effet Sagnac, l'expérience de Michelson et Morlay aurait été couronnée de succès.
Citation:
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Pour la RG j'ai cette perle :
Cette perle est juste l'explication de "restreinte", et de la nécessité d'une relativité générale (dans un champ de gravité).
Je ne pense pas : elle est situé dans le chapître XXII “conséquence du principe de relativité générale” qui débute par :
les réfléxions du chapître XX montrent que le principe de relativité générale nous met en état de déduire par un procédé purement théorique les propriétés du champs de gravitation.
Le chapître XX en question est intitué “ l'égalité de la masse inerte et de la masse pesante comme argument en faveur du postulat de la relativité générale” qui établit le principe d'équivalence.
Le premier lieu expose la déviation de la trajectoire d'un faisceau lumineux dans un champ de gravitation. Et en second lieu, cette conséquence ….
Dans le même genre le chapître XXVIII le continuum espace-temps de la relativité générale ne peut pas être considéré comme un continuum euclidien.
En voici le début.
Dans la première partie de ce Livre nous avons pu nous servir de coordonnées d'espace-temps qui sont susceptibles d'une interprétation physique simple et directe et qui d'après le chapître XXVI, peuvent être regardées comme des coordonnées cartésiennes à quatre dimensions. Ceci était possible en vertu de la loi de la constance de la vitesse de la lumière que d'après le chapître XXI, la Théorie de la relativité générale ne pouvait pas maintenir.; nous sommes, au contraire

, arrivés au résultat que, d'après cette dernière, la vitesse de la lumière doit toujours dépendre des coordonnées

, s'il existe un champ de gravitation. Nous avons en outre, rencontré au chapître XIII ( je pense qu'il s'agit du XVIII) un cas spécial qui nous avait conduit au but dans la Théorie de la relativité restreinte.
Etant donné ces résultats, nous venons à la conviction que conformément au principe de relativité générale, le conttinuum d'espace-temps ne peut être considéré comme un continuum euclidien, mais...
La suite parle des coordonnées de Gauss traité au chapître XXV pour en arriver à la conclusion : La description du continuum d'espace-temps au moyen des coordonnées de Gauss remplace ainsi complètementla description au moyen d'un corps de référence, sans présenter les défauts de cette dernière méthode de description; elle n'est pas lié au caractère euclidien du continuum à représenter.
Comme tu le dis, les croyances ont la vie dures; à méditer...
Citation:
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Je pense que là encore il faut distinguer (dans le cadre de la RG) la vitesse de la lumière locale, constante et égale à c, de la vitesse apparente de la lumière. voir effet Shapiro (chpitre lentille gravitationnelle)
Oui vitesse apparente : Effet de la courbure de l'espace que les photons suivent sur leur géodésique. Nous n'avançons pas d'un pouce en revanche
l'effet Shapiro combine deux effets:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Shapiro.
Que la distance à parcourir soit plus grande, cela va de soit c'est la déflection de la lumière.
Mais que l'écoulement du temps soit moins rapide pour un observateur situé sur Mercure que sur Terre, c'est logique. Ce qui l'est moins c'est que le temps s'écoule moins rapidement pour le photon quand il passe à proximité du Soleil que lorsqu'il atteint l'observateur terreste parce par nature: son temps propre est nul (conséquence d'un déplacement à c).
Citation:
La Relativité dit ceci :
1) les particules matériel (sous entendu disposant d'une masse) ne peuvent évoluer relativement entre elles qu'à des vitesses strictement inférieure à c.
2) les particules immatérielles (sous entendues dénuées de masse mais véhiculant de l'énergie) évoluent par rapport aux référentiels inertiels entre eux (rappellons le) à une vitesse strictement égale à c appelée vitesse de la lumière parce que les photons appartiennent à cette catégorie de particules et qu'ils se voient (pour faire simple).
Donc la question est : Quid des référentiels non inertiels?
Aucune différence de vitesse : Juste une structure de l'espace temps plus ou moins modifée suivant la quantité de masse (ou d'accélération, toujours principe d'équivalence) : Les distances mesurées, les temps mesurés entre 2 observateurs en accélération relative, ne sont plus les mêmes ; en revanche il mesure toujours c=300000 Km/s.

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A vérifier donc.
Cordialement,
Zefram