Le titre résume ma question !

Face à une IA qui imiterais l'humain à la perfection, et qui par ses particularités, n'aurait pas l'information sur son " statut ", "croirait" en sa " réalité " ontologique, quels seraient les éléments qui la différencieraient de l'esprit d'un homme?

Je dirais "les émotions". On doit pouvoir imiter le fonctionnement d'un cerveau, mais je doute qu'une machine puisse ressentir quelque chose.

La complexité du cerveau humain ne pourra jamais être reproduit par des métaux et autres câbles , la psychologie humaine impossible à imiter à mon avis.

Déjà, il existe le test de turing http://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Turing pour les IA.

Leur froideur... Entrainée par l'absence d'émotion.

Quand on pose ce genre de question, je ne peux m'empêcher à penser au film D.A.R.Y.L. !

Je dirai l'empathie: la capacité de se mettre à la place de son interlocuteur...

Moi ce sujet me fait penser au film I Robot avec Will Smith et aussi À.I avec le petit dont j'ai oublié le nom, deux films excellents sur le sujet.

L'humour?

Pas sûr, je pense. Car cette IA émanerait forcément du crâne d'un être humain. Et elle pourrait donc lui ressembler sur certains points (l'humour notamment). Une IA bien conçue peut très surement faire des traits d'esprit.

Elles ne feraient pas de fautes d'orthographe
Je pense ,comme tout le monde, qu'il est impossible de faire ressentir d'affects à une machine .
Peut être qu'avec le temps et les recherches sur le cerveau humain cela deviendra possible mais pour l'instant cela me semble mal parti .
Une machine ne commet pas d'étourderies et c'est déjà une grande différence il me semble .

Mais pourrait-elle comprendre ton humour et en rire?

Tu as raison. C'est la bonne question. En rire, peut-être pas. Mais y répondre avec a propos, je pense que c'est envisageable.

En fait je lui poserai la question du paradoxe du menteur (sous réserve que la réponse n'ait pas été programmée à l'avance)

« un homme déclare « Je mens ». Si c'est vrai, c'est faux. Si c'est faux, c'est vrai. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_du_menteur

Le jour où une AI donne une réponse pertinente et issue de sa propre réflexion à cette question alors je me dirai que nous ne sommes plus loin d'être supplantés par les machines.

Plutôt que le film I Robot, ça me fait penser en direct à la source : les robots d'Isaac Asimov.
Aaaaah, Daneel Olivaw.....!

Pas sûr qu'on peut inculquer l'humour à une AI... L'humour n'est-il pas quelque chose d'extrêmement subtil, qui dépend de la culture, de l'Histoire, de l'environnement, de l'éducation, d'un état d'esprit... Comment 'programmer' tout ça dans une machine ?

Exemple : qui ne connaît pas l'Histoire de France ne comprend pas ce qu'il peut y avoir d'amusant dans l'expression '...de France et de Navarre'. Et ce n'est qu'un exemple !!

Veganne

Je suis assez d'accord avec sansIPfixe, la façon de réagir aux paradoxes défie la logique.

Je vois ce que tu veux dire. Mais ça dépend aussi de ce que l'on met sous le terme "humour". Il y a des pirouettes assez faciles pour donner l'illusion qu'une AI a de l'humour. En lui apprenant, par exemple, des tournures de phrases rigolotes. Certaines AI sont d'ores et déjà capables, par exemple, d'envoyer bouler leur interlocuteur avec humour et de provoquer l'amusement (souvent, d'ailleurs, c'est pour botter en touche parce qu'elles ne comprennent pas ce que tu es en train de leur dire! )
Mais il est vrai que si l'on parle de l'humour au sens de "trait d'esprit", c'est déjà surement beaucoup plus difficile à imaginer et à concevoir.

Quand je parlais d'humour, je pensais surtout à ressentir de l'amusement. Pas tellement à la faculté de faire rire les autres: il suffirait de lui faire apprendre le catalogue des blagues carambar pour ça.
Mais être amusé par une situation, une chute, une erreur, un fourchage de langue ou une histoire absurde? Il faudrait pour cela programmer toutes les situations absurdes et permettre au robot de réagir à chacune d'entre elles.
Et j'ai tendance à penser que le sens de l'humour (c'est ce terme là que j'aurais du employer) est bien trop complexe pour être chiffré, codé, exposé en diagramme...

Dans ce cas-là, je suis totalement d'accord.
Après, on peut toujours imaginer qu'une AI qui s'enrichirait de toutes les interactions qu'elle pourrait avoir (un peu comme un enfant, en fait) finirait par développer un sens de l'humour bien à elle. Mais j'imagine que ça n'est pas pour demain car, comme tu le dis, il faudrait programmer des lignes de codes de fou pour qu'elle y parvienne et la tâche me semble humainement à peu près impossible.

Au passage, merci SIPF pour le lien sur le paradoxe du menteur que je ne connaissais pas. C'était très intéressant.

Oui mais remarque, ta réponse me fait penser à quelque chose Metronomia. Comme un enfant, un robot pourrait être capable d'apprendre petit à petit, au contact des hommes, que telle ou telle situation est amusante.
Mais quand bien même, ressentirait il de l'amusement?
Et plus général alors, pourrait il ressentir n'importe quel sentiment?
Je me suis attachée au rire mais après tout, c'est vrai pour n'importe quel sentiment non?

Oui, très surement.
Je n'y connais rien dans le domaine de l'AI mais, comme le cerveau est le siège des émotions, je me dis que si des neurologues planchaient sur la question, ils pourraient peut-être à terme (un jour très lointain) réussir à faire germer des émotions chez un robot qui serait, dans ce cas, équipé d'une espèce de cerveau électronique.
Je me relis, et on dirait le discours d'une enfant de 2 ans.
Nous fonctionnons de manière tellement chimique que je ne sais pas si une machine pourra jamais vraiment nous ressembler.
J'en sais rien du tout en fait. Je n'arrive pas à voir jusqu'où va (et donc où s'arrête) le champ des possibles dans ce domaine.

Oui oui, il y a de charmants "enfants" qui apprennent très vite.

Heu, Minia... Je ne sais pas si la petite fille apprend très vite, mais en tous cas l'a pas l'air commode !!!

Veganne

C'est "la Reine Rouge" dans Resident Evil. Une intelligence artificielle d'aspect enfantin, mais une bonne grosse sal...rie au final. Qui a supplanté toutes les décisions humaines, allant jusqu'à larguer des virus (zombies) pour éliminer les humains (de mémoire).

J'enchaînerais volontiers sur une question qui m'empêche de dormir depuis un moment : c'est quoi au juste, cette mode actuelle des zombies ? Mais on va encore m'accuser de HS...

Veganne

La peur d'attaques de virus... Des mutations génétiques... Avant, c'était le démon, puis les fantômes, les vampires au 19ème et maintenant les zombies. Les monstres évoluent avec la société.

Mouais. Pas bête.

Mais j'aime pô les zombies. Des morts cannibales, et pis quoi encore ? N'importe quoi !

Veganne

La vanité de l'homme est de croire qu'il est unique en son genre et qu'il serait impossible de l'imiter.

Et c'est pourtant ce qu'il essaye de faire depuis des années. La génétique a fait son apparition quand l'homme a cherché à comprendre les gènes et l'hérédité. On connaît tous la chanson. Au départ, on veut comprendre, puis ensuite, on veut jouer à l'apprenti sorcier.

Au premier abord, il faudrait être sûr de la définition de ce qu'est appelée une Intelligence. Qui jusqu'alors ne comprend encore que l'homme dans sa définition la plus globale. Mais séparant de loin l'intelligence animale et végétale.

Si une intelligence artificielle était créée, qu'est-ce qui la différencierait d'une intelligence spontanée ?
Avant de commencer, il faudrait prendre un type d'intelligence spontanée pour faire un duplicata et une comparaison. Comme expliqué ci-haut, il est très difficile à l'homme de s'imaginer une imitation parfaite de lui-même. Sa vanité tend à faire des blocages. Il est parfois préférable de prendre une plante pour commencer. Ensuite, cela dépend jusqu'à quel niveau elle a été mise au point. Il n'y a de limite que l'imagination. Aujourd'hui, nous nous basons uniquement sur les dernières créations robotiques intégrant des prémices à l'intelligence artificielle pour nous donner une idée. Dans l'absolu, rien ne devrait les différencier. L’AI devrait être capable de ressentir les émotions. Simplement, en intégrant ce que les "autres" ressentent comme de nouvelles données. En utilisant le même processus que nous utilisons via l'empathie. Plus couramment, il lui suffirait de se "mettre à la place" de quelqu'un pour essayer de comprendre ce qu'elle ressent. Actuellement, cela revient aux analyses et calculs complexes qu'opèrent les ordinateurs scientifiques. Nous ne pouvons jamais comprendre qui que ce soit de la plus parfaite façon. Nous ne pouvons que nous faire une idée en analysant la situation qu'au travers de ce que nous percevons chez les autres. Nous ne pouvons vraiment comprendre une situation qu'en la vivant nous-même. Et encore, notre vécu sera souvent différent de ce que les autres auront perçus. Chose que l'AI devrait être en mesure de réaliser si elle veut survivre : explorer par elle-même et mettre en pratique ses "données acquises". C'est un peu l'histoire du singe qui descend de son arbre pour devenir ce qu'il est aujourd'hui.

Mais sera-t-elle consciente de son existence et de son origine ?

Quant au HS, il ne l'est pas tant que ça. Le zombie existe depuis des nombreux siècles. On en trouve des traces dans toutes les grandes civilisations à travers le monde et l'histoire. Effectivement, chaque période a connu une créature la menaçant. A la différence, c'est qu'aujourd'hui, le zombie est rendu présent jusque dans les éprouvettes de nos scientifiques. Je ne sais pas si cela été validé, mais il y a cette histoire de création de cellule morte-vivante dernièrement. Que le zombie soit plus effrayant que le vampire n'est que proportionnel à la possibilité d'expression. Quand le vampire déchaînait les passions dans le vieux Londres, il n'y avait qu'un ou deux romans pour se régaler de ces histoires. Bien que les moeurs sombres de cette époque lui ait offert un terrain dégagé pour la création de légendes urbaines. Le zombie a beaucoup plus de marge pour errer aujourd'hui sur les différents supports : films et séries, jeux vidéos de toutes plateformes, romans et autres créations artistiques.


Ceci n'est que mon avis personnel et de très tôt le matin sans café.

juste pour un exemple:

Sympa, Thal ! Mais on aimerait bien savoir ce qui se passe à la fin exactement... L'androïde a-t-elle eu la réaction attendue, ou l'opérateur a-t-il quelque chose derrière la tête ? Ouin, ouin !

Veganne