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Vu qu'elle est constitutionelle, voici un petit billet rédigé à la hâte pour Yahoo:
Bonjour,
Voici ce que j’ai répondu sur le sensationnaliste Yahoo, en regard de la régression d’aujourd’hui :
""Vous n'avez pas compris!
Le taureau, arrogant et sur de lui, vient pépère, sortant de son pré, attendre au torril qu'on lui livre une pauvre victime!
La victime en question, arrive misérablement dissimulée dans une limousine aux vitres fumées, pour que sa famille n'ait pas honte; On le grime, on le déguise, on lui met un costume d'opérette pour l'humilier, et avec ses ballerines et ses mi-bas roses, il est livré au monstre!
Le monstre en question apparaît avec sa suffisance virile, tandis que le pantin tente de le distraire avec son numéro qui se veut comique; Tout le monde frissonne et dit "Hola", pour éviter la mort certaine de l'humain généralement assez fluet.
là, tels des anges tombés du ciel, des gugusses sur des canassons venus eux aussi de leur plein gré, picotent le vil animal avec des canifs au bout d'une perche, d'autres l'asticotent plaisamment avec des fléchettes...
Mais c'est faire abstraction du vice du ruminant malsain, affaibli par les rails de coton dans les naseaux que sa perversité l'a poussé à prendre pour se donner du courage (car il est veule et vil), ou la vaseline qu'il s'est mise dans les yeux pour donner un côté redoutable à son regard déstabilisant, ni les injections que lui ont faites "backstage" ses roadies, se la joue bravache.
Alors, le pauvre humain, n'ayant à priori aucune chance, se dit: "Il faut que je m'en sorte, c'est lui ou moi"!
Subitement regonflé, le pantin à paillettes, fait surgir d'on ne sait où, une épée longue comme un quinquennat présidentiel, et réussit à se délivrer de la terrible menace, au grand plaisir des foules ahuries qui attendaient un spectacle du Châtelet, et voient ainsi l'intelligence sous coleta, triompher de la brutalité perverse d'un quadrupède vicelard qui s'est affuté les cornes!
Malgré cette bravoure et cette supériorité du drag-queen, certains observateurs -évidemment de mauvaise foi- racontent que, (c'est une hypothèse peu vérifiable), parfois l'être immonde, écumant et sanguinolent, se serait rebellé, infligeant une "Cornada en las roubignolès" à notre héros!
C'est pour ça que la corrida doit exister, comme exemple du David minuscule, contre le sanguinaire Goliath!
Un peu de bon sens, quoi! si on venait vous agresser dans une arène où vous souhaitiez chanter un récital de Louise Mariano, et que soudain?
Saleté de taureaux!""
On est bien sur "humeur du jour", et ben voilà...
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Même si on s'aime beaucoup, on préfère éviter. 
(et un boulot intéressant en plus!)
Foudre dieu ! 
