blad a écrit:
La crémation ne serait-elle pas aussi efficace et moins compliquée ? Et inspirée également de rites païens si je ne me trompe...

Mais la crémation était tacitement interdite chez les chrétiens du Moyen-Age (bien qu'elle ait été pratiquée occasionnellement par les tous premiers chrétiens, notamment en Gaule romaine). Un bon croyant se devait d'être enterré - et si possible dans l'enceinte consacrée d'un cimetière.
Seuls les mécréants ou les criminels voyaient leur dépouille laissée en plein air, jetée dans un charnier ou enterrée loin du cimetière communal dans un espace qui était réservé à ce type de sépulture.
Toutes les méthodes anti-vampires (qu'il s'agisse des agraffes, des chaînes, des clous dans les membres, de la pierre dans la bouche, de la poignée de céréales déposées dans le cercueil...) sont une forme de compromis. On ne sait pas si la personne enterrée va se changer en vampire : peut-être que oui, peut-être que non... il faut l'empêcher de nuire mais on ne peut pas non plus lui refuser les égard dû à un bon chrétien.
Le juste milieu consiste donc à inhumer la personne au cimetière, mais à lui ôter la capacité de revenir hanter les vivants si jamais elle devait se transformer.
Et si quelques temps après le décès, des "attaques" ont lieu et que le cadavre (après ouverture du cercueil et examen) s'avère être un vampire, alors à ce moment-là on pourra se permettre de le brûler ou de l'enterrer en terre non chrétienne avec l'avoir démembré/empalé/coupé en petits tronçons.