Je vais essayer de resumer les choses , merci de lire jusqu'au bout pour comprendre !!!!!!!!! je suis née avec une hémiplégie gauche , bras , main gauche atrophié , dos explosé , je suis mort né" on ma réoxigner le cerveau
pour vivre !! et j'ai eu une vie pourrie pas materiellement mais au niveau relationnel et professionnel , familiale ,1ere questions est ce que l'on a pas forcé le destin !! quand on ma réanimer ?
mon destin etait il de vivre ou de mourrir ??
du coup vie pourrie , perte de mon pere , mere , cancer du sein une de mes soeur egalement , frere diagnostiquer schyzo ( moi je dirai plutot maniaco depressif ) , je suis séparer avec un enfant la mere est une vrai pourriture , me donnais la gamine malade , fringue pourrie etc etc la gamine aujourd'hui n'a plus envie de me voir la mere lui a fais un lavage de cerveau , je vis dans 1 appart 20m2 ou je me fais depouiller par le loyer , suis au chomage je suis avec quelqu'un depuis quelques temps chacun son appart car son gamin de 10ans a un tda (trouble deficitaire de l'attention) (pere du gamin schyzo !!), se gamin j'ai essyé de l'eduquer mais ma retourner le cerveau la mere cumule 2 maladie auto immune (en gros cellule de son corps qui se detruise !!!) elle fais construire une barraque tomber sur des truand aujourd'hui ca fais x mois maison pas construite proçès etc etc sa mere a qui on a diagnostiquer cancer !!
Bref j'ai jeter les choses sur ce forum à la volée , je voudrai savoir est ce que tout ce que je vis ( pas donner tous les détails impossible ) vous paraît encore rationnel ??
OU PAS , je tiens encore debout je sais pas comment , je ne suis pas malade psychologiquement , je le précise , (par contre dépressif ,qui ne le saurai pas avec toutes ces ennuis !)

Belle démonstration de la loi de Murphy.

Oui machtiern, certes, mais je te trouve bien cruel.
Visiblement louis20 est en détresse, il enchaîne les mauvaises nouvelles (et je sais bien que parfois c'est tellement dur qu'on à envie de hurler "POURQUOI?" dans la rue), et ça le met dans un tel état de dépression qu'il ne s'enfonce à chaque fois un peu plus. Et du coup, il ne va pas se mettre en condition pour s'en sortir ou provoquer un peu sa chance, donc il va plonger un peu plus, etc...
Je ne pense pas qu'on puisse vraiment t'aider ici sur le forum, louis20. Je te conseille de voir un spécialiste afin qu'il t'aide à remonter la pente et à te mettre dans un état d'esprit qui sera plus propice à la réussite de tes projets.
Il ne faut pas avoir peur de consulter, on ne va pas voir un psy "parce qu'on est fou", mais dès fois juste parce qu'il pourra nous aider à guérir des blessures mentales dont on à du mal à se débarrasser, ou pour nous aider à traverser une mauvaise passe.
Courage.

Shaede

Ce n'est pas de la cruauté, si ce témoignage est sincère, l’humour noir et l’auto dérision sont de bons moyens de faire face, sinon, c'est la réponse adaptée, quoi qu'un peu trop longue. Perso, je penche pour le trollage d'un lycéen aux vocations de romancier, si je me trompes, je m'en excuse.

Personnellement je ne suis pas convaincue qu'en pareil cas, l'humour noir et l'auto dérision soient d'un grand secours face à une personne qui visiblement ne sait plus où elle en est.



A priori louis20 semble avoir dépassé l'âge d'entrer au lycée. Je pense que la moindre des choses serait au moins de lui accorder le bénéfice du doute

Concernant ton témoignage louis20, je pense que ce serait une erreur de considérer ta réanimation comme une façon de "forcer" le destin. Du moins les choses ne fonctionnnent pas ainsi. Tu sembles effectivement traverser dans ta vie une période de fortes turbulences, et il arrive parfois que l'on ait l'impression que le sort s'acharne. Je pense que lorsqu'on en arrive à de telles extrêmes susceptibles de conduire à la dépression comme cela semble être le cas te concernant, il est effectivement bon de savoir déléguer un peu et de faire appel à une aide externe qui te permette de reprendre confiance en toi afin d'aborder la vie sous un autre jour, avec des objectifs, des envies, des perspectives qui te motivent. Mais le fait de rester enfermé dans l'idée d'une fatalité ne fera qu'accentuer ton mal-être, te conditionnant un peu plus dans cet état d'esprit négatif qui est le tien pour le moment.

Très humblement je vais essayer de te rassurer Louis. Parce que tu as réveillé en moi un souvenir difficile.

A l'âge d'un mois, j'ai failli mourir. On aurait mis cela sur le compte de la mort subite du nourrisson: aucune raison trouvée par le médecin à l'époque, j'avais juste cessé de respirer. Ma chance c'est que cela se soit passé vers midi et que ma mère s'est étonnée que je ne me réveille pas pour manger. En pleine nuit, elle n'aurait pas pu réagir.
Bref, j'ai été sauvée par un truc de grand mère: la voisine a accouru en entendant mon père démarrer la voiture en trombe pour chercher le médecin (pas de téléphone à l'époque ^^). Elle a ouvert ma bouche, m'a mis du sel sur la langue et j'ai eu un haut de cœur qui m'a fait revenir à moi et respirer.

J'ai deux grands frère. Je suis la petite dernière.
J'ai deux fils et j'ai perdu une petite fille (in utéro).
Ma réaction dans ce chagrin, ça a été de dire à ma mère et un de mes frères: "J'ai perdu la petite fille que j'étais. C'est un signe de la vie: je n'aurais pas du vivre, vous n'auriez pas du me faire revenir, je devais mourir. Alors ma fille, elle est morte parce que c'est comme ça, je n'ai pas le droit de vivre"
C'est violent et con hein?
Plus tard, quelques années après, lorsque le bonheur a enfin bien voulu entrer chez moi (en la personne de l'homme avec qui je vis maintenant) mon frère m'a juste dit "et ça, tu ne devais pas le vivre alors?"

Ce que tu vis est horrible, dur, difficile et injuste comme tous les malheurs que l'on peut vivre. Ce n'est jamais juste de perdre quelqu'un, d'être malade, de voir les gens qu'on aime souffrir... C'est tellement injuste qu'on se dit "j'ai du vomir un de mes biberons sur une divinité quelconque et maintenant je le paye".
C'est bête. Normal de le penser parfois mais bête.
Il n'y a pas de destin. Ou alors il ne peut pas être linéaire Un jour ta vie s'éclairera et je te souhaite que cela arrive rapidement.

Je vais prendre un exemple vécu:

Un grand dépressif me dit un jour, pour la énième fois, avec ce mélange de jouissance dans la provocation et de réelle souffrance qui est lui était propre, qu'il avait l'intention de se jeter dans le port. Je lui demandai s'il avait besoin d'une pierre ou autre forme de lest. Après un temps de stupéfaction il se mit à sourire, puis à rire à gorge déployée, chose fort rare chez ce malandrin. J'avais réussi, pur un temps, à sortir ce pauvre hère de son abattement et de son narcissisme morbide. Et retardé par ce trait d'humour noir de quelque temps le passage à l'acte.

Bien sûr je connaissais bien cette personne et savait que l'humour était une bonne voie d'entrée avec elle. On a par la suite longuement parlé, mais on était sorti du côté " regarde moi comme je vais mal" pour avoir une conversation "normale", mon rôle n'était pas de traiter ces obsessions morbides, je ne suis pas psychiatre, mais de tenter de créer, maintenir un lien social. Pour rester dans le portuaire: de le maintenir à flot, d'éviter qu'il ne coule.

Je crois que tu résumes ta vie à la somme de tous tes malheurs.

Tu es au chomage, l'état te reverse de l'argent, te permettant de payer ton loyer, te nourrir, te vêtir. Tu n'aurais pas dû survivre à ta naissance, sauf que des années plus tard tu es parmi nous pour nous en parler.
Je suppose que tu as vécu de très belles choses. Je pense à la naissance de ton fils, aux bonheurs de l'amour (au moins un temps), à la fierté de trouver un travail, d'apporter un savoir faire dans une entreprise, etc...

Tu n'as sans doute pas eu une vie très facile, mais je pense que tu considères le verre moitié vide.

Pessimisme quand tu nous tiens..!

Edit : quand aux décès qui t'entourent, c'est une chose malheureuse qui tend à s'emplifier au fil des années qui passent. Tout le monde vieillit et fini pas développer divers problèmes de santé.

Tout à fait d'accord avec Nirfosca. Quant à Nili, je ne savais pas tout ça et ça me touche également, tout comme toi louis20. Tu sais, j'ai une petite fille de 19 mois qui a fait un AVC à 5 mois de grossesse. On a commencé avec une suspiçion de trisomie à 3 mois (de grossesse). Puis, ce maudit AVC (dilatation ventriculaire du cerveau pour, au final, une hémiplégie côté gauche et un gros retard moteur du coup). Non seulement, j'ai vécu quasi toute ma grossesse en me demandant si je devais garder ce bébé (puisque les toubibs qui suivaient la grossesse étaient persuadée qu'elle n'avait pas de corps caleux et ce, jusqu'à 7 mois 1/2 de grossesse, période ou j'ai rencontré une neuro-pédiatre spécialiste mondiale du corps caleux qui m'a assuré que mon bébé n'avait au final rien de bien grave), mais j'ai du lui envoyer un certains nombres de pensées/énergies négatives. Impossible de m'attacher à elle et de l'aimer jusqu'à 7 mois 1/2 de grossesse. C'est dur de voir autour de soi des mamans (futurs mamans) radieuses et toi, te dire que tu as peut-être un "légume" dans le ventre.

Je me suis demandée tout au long "pourquoi ?". Je n'ai pas la réponse. Dans son cas, cela se rééduque et prend beaucoup de temps et d'énergie (je croise les doigts et touche du bois pour dire qu'elle n'a rien au niveau intellect).

Maintenant, je lui envois plein d'amour et d'optimisme.

Si un jour, malgré toutes les rééducations qu'elle fait, cela lui pose problème dans la vie et que du coup, elle se pose les mêmes questions que toi, je serais bien embêtée pour lui répondre.

Nous l'aimons, nous l'avons désirée plus que tout (3 inséminations artificelles avant). Tiens, d'ailleurs, ça me fait penser qu'avec ces inséminations + cette suspiçion de trisomie + cet AVC, au final, je me demande personnellement si je n'ai pas tenté le diable (qu'elle ne devait pas venir, du coup). Ce qui explique pourquoi, au jour d'aujourd'hui, je fais un méga blocage sur une hypothétique future grossesse. Car oui, en tant que mère, je pense que j'ai réellement tenté le diable quelque part et que la 3ème fois sera désastreuse.

Tes parents t'ont voulu, t'ont aimé, t'ont donné ce qu'ils pouvaient. Même si la vie est dure, ton destin était peut-être justement de vivre tout cela. Peut-être que tes expériences douloureuses ont, sans que tu le saches (ou vont) aider quelqu'un dans ta situation (Peut-être même quelqu'un qui lira ton post ).

Et puis, peut-être es-tu quelqu'un de fort, au contraire...

Après, comme le souligne Nirfosca, tu as de belles choses dans ta vie également. Concentre toi sur celles-ci. Ne cherche pas de sens à ta vie. Tu es là, c'est bien. Vis le moment présent.

Après, tous tes soucis de (toute) petite enfance, j'aurais tendance à dire avec un peu de recul, "c'est la vie...". Ca vaut également pour Nili... On ne peut pas tout expliquer (médicalement parlant). Il faut l'accepter et "mettre un mouchoir par dessus". La seule chose que l'on puisse faire, c'est de VIVRE. En essayant de le faire de la meilleure façon qu'il soit.

Courage louis20.

J'ai 3 enfants en excellente santé et il m'arrive encore de me plaindre des petits aléas de la vie. C'est en lisant vos témoignages et vos histoires que je me dis que je ne devrais pas et que finalement j'ai beaucoup de chance.

Et puis il y a la façon de prendre les choses, dans ce cas précis la réanimation à la naissance.

Plutôt que de prendre le côté j'ai forcé le destin, j'aurai pas du vivre,... mieux vaut se dire que j'ai bénéficié d'une chance inespérée, et à moi de faire en sorte que cette chance ne m'ait pas été donnée en vain.

C'est facile à dire, c'est vrai, ça peut paraître niais, aussi, mais si ça peut aider à voir les choses sous un autre angle...

Tu as tout à fait raison Blad ! Voir ça comme une chance, et rien d'autre (idem pour Nili).

Merci a vous pour vous êtes penché sur mon cas , déja le fait qu'il est eu des réactions !! en effet j'ai passé l'age des histoires de lycéens apres , je ne pense pas
êres masochiste pour mauto flageler , je suis surtout , je crois trop lucide , j'ai 41 ballets et la plupart des personnes a cette age ont tout ou presque (propriétaire , vie de famille stable etc)
moi 41 ans je vis dans 1 BOUI BOUI en relation avec une personne avec qui il n'y a plus d'avenir , comme dirai la chanson " Je marche seul "" mais vache que c'est dur aujourd'hui il m'est
diffcile de dire oui c'est une chance que d'avoir vécu !! les belles choses vécu , j'en ai que trés peu ( quand au fait d'avoir une rétribution de l'état pour mon chomage excusez moi mais je perçois 45O E alors vous savez !! )
desler pour les fautes !!!

Bon, je vais être brutale, mais alors, si ta vie ne te conviens pas, essaye de changer ce que tu peux. Par exemple, la relation que tu entretiens avec ta compagne qui, visiblement ne fonctionne plus.... Prends les problèmes les uns après les autres. Ne les affronte pas tous en même temps.

D'accord avec Minia. Mais pour cela il faut de l'énergie. Et l’énergie quand on voit tout en noir, c'est rare ^^
On ne va pas tous s'allonger sur un divan, mais je crois que les amis dans ces moments là, sont d'une aide précieuse. Bien plus parfois que la famille ou son (sa) chéri(e). C'est une amie qui m'a permis de ne pas sombrer. Et pas du tout à coup de "pleurage sur l'épaule". Plutôt à grands coups de café dans sa cuisine, de fous rires, de recettes de cuisine, de re fous rires et de bataille d'eau dans son jardin.
Entendre mon fils me dire "maman, ça faisait longtemps que je ne t'avais pas entendu rire"... ça bouscule mais c'est signe que la vie est revenue
Courage Louis.

Louis20,
Surtout, SURTOUT ne considère pas que tout le monde, à commencer par toi, doit suivre le même chemin que 'la plupart des personnes de 41 ans qui ont tout ou presque'. Pour ne citer qu'un exemple, est-ce que Mère Teresa était propriétaire et avait une vie de famille stable à 41 ans ? Ce n'est pas le seul modèle de vie valable !
Je rejoins l'avis de beaucoup d'intervenants : tu as besoin d'aide, pour ne pas "marcher seul". Tu as besoin de te confier, de te raconter, et qu'on t'aide à voir ce que tu peux faire avec tes trop nombreux problèmes. Quand tu auras remonté la pente, ou peut-être avant ! tu verras plus facilement quelle vie, quel rôle tu peux avoir.
Quand je vais mal je me dis : 'je suis ici pour faire quelque chose'. Je ne sais pas quoi. Je ne sais pas quand. Je ne sais pas si je l'ai déjà fait, ou suis en train de le faire. Ca semble être une idée idiote, du genre 'plus facile à dire qu'à faire', mais ça marche. Essaie.
Il n'y a pas de destin pré-décidé. Il y a juste un potentiel. Tu as un potentiel, au même titre que les gens qui 'ont réussi dans la vie" - peut-être même plus, parce que l'adversité a tendance à forger un caractère et à encourager à se tourner vers les autres. Tu peux choisir de découvrir ce potentiel et de le développer.
Avec mes encouragements amicaux,

Veganne

Tu sais Louis, c'est pas le destin qui nous choisi, mais on provoque le destin. Il faut prendre son courage à deux mains, aller de l'avant et tout faire pour que ça change.

Quelqu'un m'a dit un jour : Ce n'est pas parce que c'est difficile que l'on n'ose pas. C'est parce que l'on n'ose pas que c'est difficile.

A toi de vouloir avancer.

Le philosophe Khalil Gibran a écrit : "les souffrances ont donnés vis aux plus grandes âmes. Les personnages les plus éminents, portent en eux des cicatrices..."

De manière générale : Arrêtons de philosopher, de croire aux contes de fée (Merci Walt Disney !) ou de dire qu'un jour la roue tournera...
La vérité est que toi LOUIS, tu as une vie malchanceuse, que tu as essayé plusieurs fois de prendre à bras le corps les souçis qui t'entourent et que tu n'es pas surhumain pour les régler ! Alors, à ce stade, que dire : bravo pour ta force et ton courage ! Mais la véritable question revient sans cesse : pourquoi moi alors que les autres sont BIEN heureux ? Ben c'est la vie, la vraie sans l'artifice de la bagnole confortable, du boulot hype ou de la baraque de 120 m², chien, chat et femme de ménage! Alors le dernier paragraphe de Veganne4 sur la forge de ton caractère est celui que je retiendrai pour apaiser un peu tes maux et tes mots car cela te permet d'ouvrir une porte, que tu n'es pas seul à souffrir ou à avoir souffert (voir le témoignage de Minia) et que le fait déja de partager sur un forum, en pouvant écrire ton ressenti et créer, à la suite de tes paroles, un groupe de discussion, permet déja de te dire qu'il y a de l'écoute, de la tolérance, des avis et donc de la vie !

Après destin ou pas, qu'importe?