Moi je viens tout juste de commencer "658" de John Verdon.
Citation:
Ancien alcoolique reconverti en gourou pour milliardaires dépressifs dans une clinique très privée au cœur des paysages somptueux et bucoliques des Catskills, en Nouvelle-Angleterre, Mark Mellery reçoit un jour une lettre anonyme, lui demandant de se prêter à un petit jeu d’esprit : « Pensez à un nombre entre 1 et 1000 »… Piqué par la curiosité, Mellery s’exécute – et découvre aussitôt, dans une seconde lettre, le nombre exact auquel il vient de penser : 658…
Rien de bien méchant, à première vue, dans ce petit tour de passe-passe qui a tout l’air d’un innocent canular. Qui n’a jamais eu affaire à ce genre de facétie ?
Ce qui est plus rare, en revanche, c’est que l’auteur de ces lettres anonymes soit un tueur psychopathe… Et quand ce dernier envoie de nouveaux messages, beaucoup plus menaçants cette fois, Mellery est pris de panique.
David Gurney, vieux copain de classe de Mellery auquel ce dernier fait appel pour résoudre « l’énigme 658 », est un détective légendaire, jeune retraité du NYPD, qui ne désirait qu’une chose : oublier les années passées dans le sang, le meurtre, la folie, à courir après les serial killers, et savourer enfin la vie, aux côtés de sa femme Madeleine. Mais Gurney est un homme complexe, hanté par une tragédie personnelle, et par les démons de l’investigation, qui ne demandaient que la première occasion pour reprendre du service.
Peu après l’envoi des lettres anonymes, un meurtre atroce est commis à l’Institut Mellery : sanglant à souhait, et mis en scène avec un soin tout particulier. Le tueur, en effet, semble avoir pris un malin plaisir à disséminer, plutôt qu’à dissimuler, sur les lieux de son crime, les indices les plus flagrants. Une chaise abandonnée en forêt ; quelques mégots de cigarette ; des bris de verre ; des traces de pas dans la neige, qui s’arrêtent au beau milieu de nulle part…
Et la victime, bien entendu, n’est que la première d’une longue série annoncée…
En tissant autour de ses meurtres un inextricable écheveau de références (de l’Odyssée à Shining en passant par le Magicien d’Oz ou Psychose), le « tueur aux nombres » n’a pas fini de jouer avec les nerfs des enquêteurs – et des lecteurs.
Avec ce premier roman, John Verdon fait une entrée fracassante dans le monde du thriller et réussit un coup de maître : 658 est une révélation comme on n’en avait guère lue depuis le Silence des Agneaux. Une intrigue à rendre fou, une écriture remarquable de finesse, une façon unique de creuser la psychologie des personnages, et un détournement en règle des codes et références qui ajoute encore au frisson.
Après avoir conquis les États-Unis, l’Espagne, et bientôt 20 autres pays dans le monde, le « phénomène 658 » s’apprête à déferler chez nous. Laissez-vous prendre au jeu – mais attention : forte addiction à prévoir…