Pour l'instant nous n'en sommes pas encore là, bien que les interfaces cerveau-machine aient fait de gros progrès ces dernières années. L'utilité d'un cerveau totalement déconnecté du corps dans une solution nutritive n'est par contre pas encore à l'ordre du jour étant donné que cela rajouterais d'énormes contraintes qui ne sont pas encore justifiées. Mais dans le cas d'une personne paralysée où le cerveau est encore alimenté par celui-ci, les perspectives peuvent être énorme.
Le principal problème de ce genre de technologie est que le cerveau est extrêmement complexe, et même si certaines zones ont été définies pour des raisons de facilité, on ne peut pas exactement localiser un lieu précis déstiné au traitement d'un tel type de donnée. Quand à la conscience en elle même, n'en parlons même pas.
Ce genre de technologie est donc interprétative. On ne peut pas dire que la pensée est directement traduite vers une interface, mais que cette interface "interprète" la manifestation de celle ci, par exemple grâce aux ondes cérébrales. Elle peuvent être perçues de l'extérieur grâce à un EEG, ou de l'intérieur via un dispositif greffé dans la boite craniene qui perment une meilleure perception de ces ondes. Quand aux appareils directement connecté au système nerveux, ils ont plus une vocation paliative spécialisée (vue, ouie) et ne permettent pas pour l'instant de traduire la pensée.
Mais c'est un domaine extrêmement intéressant. Quelques liens pour aller plus loin :
Ici, et
là.