Bonsoir à toutes et à tous, je suis ravi de revenir un peu vous voir, après une longue période d'absence parmi vous!

Il est 23H26, et j'ai envie de partager quelque chose avec vous. Quelque chose qui m'est arrivé il y a une semaine. Pour vous mettre dans le contexte, l'histoire se passe en Bretagne, chez ma grand-mère, dans la maison familiale. Je vis en Champagne-Ardenne et y etait donc en vacances.

Il y a 3 ans maintenant, mon pépé s'éteignait brutalement à l'âge de 87 ans, d'une leucémie foudroyante. Un choc violent pour toute la famille, étant donné que c'était un homme qui n'était jamais malade, n'est jamais allé à l'hôpital, rien du tout...Bref.

Je dormais dans l'une des chambres de la maison que je connais si bien, avec ma femme et mon petit garçon.
Tous les soirs, je dormais sur le lit (il faisait chaud) et était très serein, reposé, bref, en vacances!
Mais une nuit, je me réveille brutalement. Je n'ai pas sauté du lit, j'ai juste ouvert les yeux rapidement, avec un souffle assez rapide, un réveil brutal quoi.
Et j'ai immédiatement ressenti un malaise. Des frissons tout le long de mon corps, et une trouille comme je n'ai plus eu depuis mon enfance! Vous savez, quand on est petit et qu'on a peur du noir, du monstre sous le lit, des fantômes... Et bien, j'étais dans le même état de frayeurs et d'immobilité!

Au bout de quelques secondes, je parvenais à me glisser sous les draps, tremblais comme une feuille, et me suis même collé contre ma femme, il faut le faire!
Je suis de nature courageuse, je n'ai pas peur de grand chose, mais cette nuit là, je n'étais plus moi-même, je me sentais surveillé, de près, de très près et cela me terrifiait plutôt bien! J'ai finalement réussi à me rendormir au bout de plusieurs longues minutes, et je n'osais plus bouger de la position que j'avais adopté, je sentais quelque chose au-dessus de ma tête, ou derrière mon dos, j'étais vraiment tétanisé...

Je n'en ai parlé à personne, pas même à ma femme (trouillarde comme elle est, on aurait écourté nos vacances lol)

Et chose qui m'a interpellé : le surlendemain de l'événement, ma grand-mère me fait cette confession.
"Ton grand-père est venu me voir l'autre soir, ça m'a réveillé, il était au pas de la porte de la chambre..."
Je précise que ma grand-mère, qui a 86 ans, a toute sa tête, une mémoire hors norme, et ne mentirais jamais sur ce genre de chose, surtout qu'elle ne croit pas aux esprits. Mais avec ce qu'il lui est arrivé ce soir là, elle est très perplexe. Le plus invraisemblable, c'est que mon grand-père lui serait apparu, mais il paraissait avoir une trentaine d'années. Il lui a sourit, a tourné la tête et s'est "évaporé" comme elle dit.

Alors, depuis, je me pose pas mal de questions, et suis certain que ma grand-mère ne divague pas.

Enfin voilà, j'avais envie de me livrer à vous car, comme je vous l'ai dis, la dernière fois où j'ai ressenti ce genre de peur, j'avais 6 ou 7 ans, et cette sensation me revient 25 ans plus tard, ça fait bizarre

Merci de m'avoir lu, et désolé si j'étais long... Une fois que je commence moi, j'ai du mal à m'arrêter

A très bientôt

Salut,
Comment explique-tu ta peur, si « c’était » ton grand-père, tu n’aurais pas du ressentir de la peur.
Ta grand-mère n’a pas ressentie de la peur ?

Salut Haakor,

Hé bien justement, je n'arrive pas à l'expliquer cette peur là

Ma grand-mère etait apaisée de le voir, n'a pas tremblée une seule seconde face au phénomène qui se déroulait devant elle.

Tandis que moi, j'ai eu vraiment une grosse frayeur comme quand j'etais gamin, et n'ai rien vu, ni entendu, simplement ressenti une présence, voire plusieurs présences autour de mon lit. Il ne devait sans doute pas s'agir de mon grand-père, cela ce serait passé tout autrement j'imagine

En période de deuil, il est "courant" que l'on voit des choses sortant de l'ordinaire. Que ce soit apaisant ou effrayant, l'esprit simule des sensations troublantes, et j'imagine que cela fait partie du processus de deuil. Ma tante ne pouvait plus dormir dans son lit, car le "fantôme" de son époux, souriant, s'y trouvait en permanence - il a fallu des mois avant que cette impression néfaste disparaisse. Si j'étais veuf de jour au lendemain, il est probable que j'en sois traumatisé. Ton expérience me rappelle d'autres circonstances, la vision d'une entité faisant parie d'un processus naturel de deuil. Peu importe que ce soit agréable ou non, ton esprit se met probablement en quête de sens face à la mort, un évènement inique par définition. Je te souhaite bon courage et te présente (tardivement) mes condoléances.

Merci beaucoup Salaryman pour ton message
Concernant ma période de deuil, elle est terminée depuis longtemps. J'ai même trouvé que c'etait rapide d'ailleurs. Il est décédé en décembre 2007, et en aout 2008, lors des vacances et qu'on se soit tous retrouvé dans la maison de famille, il régnait une drôle d'atmosphère, etant donné qu'il manquait quelqu'un, quelqu'un d'indispensable à tous : mon grand-père.

Mais jamais, depuis le jour de sa mort, je n'ai été témoin de quoi que ce soit, n'ai jamais eu ce genre de sensation (décrites dans mon premier post), bref, je n'arrive pas à faire le lien entre l'expérience que j'ai vécu cette nuit là, et mon grand-père. Et aussi, l'histoire qu'il est arrivée à ma grand-mère n'a sans doute aucun rapport non plus. Bref, je n'en sais rien du tout

Des événements, dits "paranormaux", j'en ai vécu quelques-uns et je les relatais ici d'ailleurs. Là, je ne saurai qualifier cette chose, mais ces frayeurs étaient bien présentes.

L'expérience dont tu parles relève très probablement de l'hallucination hypnopompique. Le cerveau se trouve dans le même état de confusion que lors d'une paralysie du sommeil, à l'exception que dans ce cas-là le sujet est suffisamment réveillé pour ne pas subir justement de séquelles de la paralysie et qu'il peut bouger normalement.


Mais je vois très bien ce dont tu parles, puisqu'il m'est arrivé exactement la même chose il y a quelques mois. C'était même la première fois que je vivais quelque chose d'un tant soit peu paranormal (si on oublie les hallucinations parfois assez oniriques qu'il m'arrive d'avoir quand je suis fatigué), et rétrospectivement je suis plutôt content d'avoir pu en faire l'expérience puisque cela m'explique un peu mieux pourquoi on voit parfois des témoignages de personnes catastrophées parce qu'elles ont vécu une paralysie du sommeil.


C'était une nuit, aux environs de 4h ou 5h du matin (je ne me rappelle plus précisément de l'heure, même si j'avais pris soin de la regarder après coup) ; j'ai émergé sans trop savoir pourquoi, et je suis resté allongé les yeux fermés sur mon lit dans un état de demi-sommeil, en attendant de me rendormir.
A un moment, j'ai senti que je n'étais plus seul dans ma chambre ; il y avait une autre personne ou quelque chose avec moi dans la pièce. Bien entendu, je ne pouvais pas la voir (je dors toujours dans le noir complet), mais je sentais très nettement sa présence.
Cette présence n'est pas apparue d'un coup comme si la chose s'était matérialisée dans la pièce. Non, elle a grandi petit à petit, comme si la personne s'était avancée vers moi pas à pas jusqu'à être suffisamment proche pour que je la remarque... puis encore plus près pour que je ne puisse plus ignorer qu'elle était là à côté de moi.
Rétrospectivement, il me semble presque avoir entendu un bruit de respiration... mais il me semble que c'est un détail que mon imagination a inventé après coup, une façon de retranscrire la formidable sensation de « présence » que j'avais ressenti à ce moment et qu'il est difficile d'expliquer rationnellement avec des mots.
Je n'ai pas senti d'intentions hostiles ou amicales venant de l'intruse ; elle était juste « neutre », comme un spectateur qui se serait tenu à quelques mètres de moi et qui m'aurait simplement regardé dormir. J'ai par contre clairement perçu que cette présence était féminine - ne me demandez pas comment j'ai fait ; de la même façon que je ressentais dans mes tripes l'aura que dégageait cette présence, je savais qu'il s'agissait d'une femme.

Je me souviens m'être alors interrogé (avec toute la capacité de mon esprit alors bien embrumé) de ce qu'il convenait de faire ; allumer la lumière, et me retrouver face à du vide... ou face à la chose ? L'ignorer, jouer à l'endormi et faire comme si elle n'était pas là - en espérant qu'elle finisse par s'en aller ? Lui faire comprendre d'une façon comme une autre qu'elle n'était pas la bienvenue chez moi ?
J'ai décidé de faire semblant de dormir pendant un moment pour voir comment elle allait réagir. J'étais couché sur le côté - la chose étant dans mon dos, je me suis donc retourné sur le ventre, toujours les yeux fermés, et j'ai fait mine de sommeiller (en accentuant même un peu ma respiration, pour faire « comme si »...).

L'inconnue n'a pas disparu et la sensation de présence n'a pas diminué, au contraire. Elle s'est même intensifiée et alors qu'elle n'était pas vraiment gênante jusque là (passé la première surprise d'avoir un « visiteur » imprévu dans sa chambre à une heure indue...), la présence est devenue réellement désagréable. Je répète qu'elle n'était ni agressive, ni amicale, juste neutre... Mais j'avais l'impression d'être en face de quelque chose d'horrible et malsain, un truc qui bouleversait la plupart des lois de la physique et qui n'avait pas sa place dans ma chambre (ni même nulle part en ce bas monde)... Un peu comme si vous saviez que vous étiez couché à côté d'un cadavre en décomposition avancée mais que vous ne pouviez pas le voir à cause du noir. Une chose dont la simple existence était répugnante en soit.
Lorsque la présence est devenue trop insupportable, je n'ai plus trop réfléchi et j'ai envoyé à travers mes draps un bon coup de pied dans sa direction. J'ai allumé tout de suite la lumière... mais bien entendu, il n'y avait plus rien.

Purée, un témoignage d'Ar Soner

Je ne sais pas vraiment dans quelle catégorie on peut ranger ce genre de "sensation". La paralysie du sommeil est souvent accompagnée d'une sensation de malaise, mais elle semble être dûe au contre-coup de la sensation d'immobilité. Quand aux hallucinations hypnopompique, c'est souvent la vision de la chose ou de la forme n'ayant rien à faire là qui cause cette désagréable sensation. Dans ton cas, étant donné que le noir était complet, cela ressemble presque à une crise d'angoisse particulièrement "incarnée".

Personnellement, j'ai été victime une seule fois d'une paralysie du sommeil que j'ai rapidement identifié. Elle était tellement intense que je comprends pourquoi les personnes n'y étant pas sensibilisées puisse y voir quelque chose de vraiment perturbant.

Mais il m'arrive aussi de temps en temps, qu'une sensation de malaise me tombe dessus au milieu de la nuit sans raison apparente, au point de devoir allumer la lumière pour être vraiment sûr que tout va bien. Le problème dans ces cas là est qu'on associe aussitôt le moindre son à cette impression désagréable pour finir par avoir l'impression que Freddy Krueger nous regarde en bavant.

Il doit y avoir sûrement un déclencheur à ce phénomène, mais je ne sais pas exactement sa nature (crise d'angoisse, terreur nocturne consciente ?) ni son fonctionnement étant donné le coté impromptu de la chose.

Oui, c'est mon premier témoignage en 4 ans et demi de présence sur le forum... Je vous dis donc à dans quelques années pour le prochain.


Bonne question.
Ma petite opinion personnelle est qu'il s'agissait d'une hallucination hypnopompique accompagnée de sa petite « sensation de présence » assez caractéristique. Comme je l'ai dit, j'étais dans un état de demi-sommeil lorsque j'ai commencé à la percevoir ; à partir de là, j'ai commencé à me réveiller petit à petit, tout occupé que j'étais à cogiter sur la nature de cette chose et ce qu'il convenait de faire. La présence a pu prendre un caractère désagréable lorsque j'ai eu l'esprit assez éveillé pour réaliser que le situation n'était pas normale et qu'il avait quelque chose qui ne tournait pas rond ; mais je n'avais pas la raison assez claire pour réaliser qu'il s'agissait d'une simple hallucination.

Ces états sont toujours angoissants. Effectivement des périodes (même peu décelées) d'angoisse, de préoccupation, de choc émotionnel, peuvent déclencher cela..
Idem que Ar Soner, mais je savais que j'étais dans une période difficile, où une nuit, dans ce no man's land entre éveil et sommeil, ou j'ai parfaitement entendu "quelqu'un" venir vers mon lit (je "ressentais" sa masse , son volume dans la pièce) et, curieusement, souffler dans mon oreille.
Cela doit durer vraiment une demi seconde dans la réalité (l'hallucination), car je n'ai pas réagi du tout, alors que je ne me sentais pas paralysé, que l'impression de conscience était forte.

A mon tour de poster mon témoignage de paralysie du sommeil. J'en ai donc eu une pas plus tard que la semaine dernière. Un peu difficile maintenant à décrire. Je me souviens juste que j'étais dans un rêve désagréable. Si désagréable que je me disais "ouvre les yeux bon sang, ouvre les yeux et tire toi de ce rêve !". J'ai tenté à plusieurs reprises d'ouvrir mes yeux. Mais pas moyen. Jusqu'à ce que je les ouvre d'un coup. Enfin, c'est ce que je croyais car en fait, je continuais à dormir, sans le savoir (sur le coup).

Donc là, je pensais avoir ouvert les yeux... Je sentais tout mon côté droit comme engourdis. Très froid. Des picotements. Et la sensation extrêmement réelle que quelque chose (à ma droite, donc), me poussait du lit. Je me suis réellement sentie soulevée du côté droit. Je me souviens m'être dit "mais il y a quelque chose qui veut m'éjecter du lit ! Je vais tomber là, je vais tomber !". Je savais que j'étais seule (mari et enfants encore en vacances).

Je savais donc que j'étais seule à la maison, seule dans mon lit. J'ai assimilé cette "attaque nocturne" à une entité. Pourquoi ???? J'ai eu peur. Mais pas au point d'être terrorisée.

Et je me suis dit "je suis paralysée, seule et une entité est en train de m'éjecter du lit". C'est en employant le terme "paralysée" que j'ai compris. Du coup, j'ai retenté d'ouvrir les yeux, plusieurs fois, mais la peur était partie. J'ai ouvert les yeux, d'un coup, ai souris, me suis relevée d'un bond et ai vu que mon chat roupillait comme un bienheureux à mes pieds, les 4 pattes en l'air. Il n'a donc rien sentit, rien vu, rien entendu.

Me suis rendormie en rigolant et en pensant bien à vous tous....

J'ai plus été énervée sur le coup par le fait que quelque chose m'éjectait du lit et que j'allais me casser la gueule comme une grosse crotte, sans pouvoir bouger.

C'est ma 2ème paralysie. La 1ère, il y a quelques années, a été nettement plus terrorisante (paralysée sous les draps, comme coincée de chaque côté, un poids sur la poitrine, persuadée que quelque chose se glissait lentement sous les draps, remontant entre mes jambes, pour... me violer).

D'où les légendes des succubes, incubes, et autres créatures mal intentionnées.

J'ai aussi été victime d'une paralysie de sommeil. J'étais bien éveillé mais j'arrivai plus bouger ni même appeler au secours. Etant au milieu de ma formation dans la santé je me suis dit "ça y'est, tu fais une attaque cérébrale". Ceci dit, je n'ai pas senti de présence. juste que j'avais l'impression d'étouffer. J'ai fermé les yeux, j'ai attendu quelques secondes (je crois) et mes membres ont enfin pu se mouvoir....

C'est d'ailleurs une expérience assez perturbante car dans ces moments là on se trouve justement parfaitement conscients d'être au beau milieu d'un rêve, et de ne pas trouver le moyen d'en sortir. On emploie toutes ses forces à lutter pour sortir du sommeil, mais en vain.

Mon dieu qu'elle experience.... y a de quoi plus dormir la nuit.

Surtout quand on lit ce posts à 23h, dans son lit, et qu'on est seul chez soit


Plus sérieusement, il m'était arrivé quelque chose comme ça l'année dernière en pleine nuit, l'impression d'être paralysé, impossible de bouger quoi que ce soit : c'est très frustrant mais pour ma part, j'ai eu la chance de ne pas avoir ressentit de "présence". J'ai assimilé cela à une crise d'angoisse étant, à cette époque, dans une période particulièrement stressante (j'imagine que ça joue dans ce genre de situations)...


Pour en revenir au témoignage principal, Cyril, c'est assez troublant. As-tu une idée, si présence il y a eu, de "qui" il aurait pu s'agir si ce n'est l'esprit de ton grand-père ?

Bonjour Amoniac,

Hé bien non, je ne sais toujours pas à ce jour, à quel événement j'ai été confronté.
Ce qui m'intrigue le plus, c'est le fait de m'être réveillé ainsi et d'avoir aussitôt ressenti une peur comme ces peurs que je pouvais avoir en étant jeune garçon. Ca m'a fait l'effet flashback cette sensation.
Ensuite, il me semblait véritablement être "surveillé", ou même "veillé" par quelqu'un(s). Je rajoute ce s car, comme j'ai stipulé dans mon premier post, je me sentais observé par une voire plusieurs personnes.
L'état dans lequel je me trouvais, n'était pas dans l'assurance du tout, bien au contraire. Je me sentais en danger et sans pouvoir y faire quoi que ce soit.
Concernant la paralysie du sommeil, ce n'est pas mon cas du tout car j'étais sur le lit et ai pu me planquer sous les draps et me coller après ma femme. Je ne pouvais pas calmer cette peur brusque et soudaine...

Merci à toutes et à tous pour vos différentes réactions

Et bien, en tous cas, ça ne semble pas être une crise de panique (je viens de relire les symptômes et ils n'ont pas l'air de correspondre). J'ai beau chercher, je ne vois pas de quoi il peut s'agir si on reste rationnel. Peut-être un tour joué par ton esprit... ou peut-être un esprit qui te joue un tour... (bon, le jeu de mot est de très mauvais goût mais tout ceci pour dire, que j'ai du mal à apporter mon aide sur le sujet ).

En tout cas bonne soirée et bon courage pour trouver des réponses !

Oui Amoniac, c'est très juste
Merci à toi de t'être intéressé quelque peu à mon histoire.
Et comme disait mon ami Fox Mulder "La Vérité est ailleurs..."

La vache !! C'est très lovecraftien !



Lors de ma première expérience de paralysie du sommeil, je ne connaissais pas du tout ce phénomène.

Je dormais avec ma copine chez mes parents, nous étions seuls dans le domicile. En pleine nuit, j'entends les meubles du rez de chaussé qui sont bougés, vidés de leur contenu, les pièces fouillés.
Je pense alors tout de suite à des cambrioleurs ; les vols effractions, home-jacking et autres joyeusetés du genre étant monnaie courante dans cette partie de mon 93 fleuri...

Bref, je décide de me lever pour me saisir d'une arme quelconque et appeler le 17, mais là, impossible de bouger !

J'entends toujours en bas le bruit des meubles qu'on renverse et que l'on traine, j'essaie de réveiller ma copine en l’appelant, seulement voila : aucun son ne sort de ma bouche !! O_O A peine un petit râle quasi inaudible !

Par dessus tout cela, je commence à entendre des pas qui gravissent les escaliers, j'entends grincer les marches et je suis paralysé, incapable d’émettre le moindre son ou de faire le moindre mouvement...

Je ne vous raconte pas l’état de panique, je me dis que si les malfaiteurs nous découvre ainsi, ma copine sera en danger et je serai incapable d'intervenir.
L'idée m'est tellement intolérable que je commence à respirer de plus en plus fort, à pourvoir bouger une main... et là paf !!

Les bruits cessent, je peux de nouveau bouger. La maison est complétement calme et en ordre.



Je me suis donc documenté sur le sujet ensuite mais sur l'instant c’était vraiment effrayant.