Arkayn a écrit:
Tu pourrais commencer tes phrases par une majuscule ?
Je ne sais pas trop d'où tu tires tes chiffres, mais j'y vois plusieurs problèmes. Hormis l'accélération et la décélération, tu comptes 4 AL pour une planète située à 20 AL de nous à vitesse infraluminique. Je ne vois pas comment ce serait possible.
Ensuite, tu avances un chiffre de 96 mc². Soit 96 fois la masse du vaisseau x vitesse de la lumière au carré. Je suppose que 96 représente le pourcentage arrondi de la vitesse de la lumière pour arriver à tes fameux 280000 km/s. Mes notions de physique sont un peu lointaine, mais il me semble qu'il y a une faille ici aussi car la masse augmente avec la vitesse si je me souviens bien. Donc donner un calcul d'énergie constant à une accélération et une décélération me semble un peu hasardeux. Par contre, là où ce calcul devrait s'appliquer, le voyage à 280 000 km/s lui même, il est absent. D'autant que la vitesse de la lumière n'étant pas atteinte, le voyage durera largement au delà des 20 ans juste pour l'aller et autant pour le retour. Et c'est un autre paramètre qui est absent.
Tu as pensé du carburant pour ralentir, mais au départ la masse du vaisseau devrait être Masse à vide + carburant pour l'accélération (2 fois) + carburant pour le freinage (2 fois) + carburant pour le trajet (2 fois) + plus un supplément pour flâner sur place. Donc autre erreur de calcul (toutefois, ces chiffres sont à modérer car le carburant du premier trajet et celui sur place ont été utilisés. Donc on a un besoin moindre pour le retour).
Bonjour,
je le reconnais, mes calculs sont complètements bidons. Par contre ceux présenté dans le sujet le sont également.
pour commencer, 280 000 km/s ne correspondent pas à un coefficient de 96 mais de 2.81. Ensuite, 20AL sont parcourus à la vitesse de 280 000km/s en 21.41ans et non en 26 ce qui n'est pas pris en compte dans le calcul des 3 mois. Bref, c'est comme ça que des sondes se vautrent sur mars parce que des scientifique fournissent aux ingénieurs des résultats en mètres et que ces derniers les rentrent en pied dans l'ordinateur de la sonde.
J'ai fait un petit exercice pour un vaisseau qui accélère à un vitesse de 10 m/s-2 (1G). Normalement, les calculs se font avec les équations de la Relativité Générale mais grace au tableur , j'ai pu utiliser celles de la relativité restreinte.
Le vaisseau fournit une accélération constante de 10m/s. Tous les 2500s sa vitesse s'incrémente de 25000 m/s (dans le référentiel du vaisseau). Mais, plus il s'approche de la vitesse de la lumière t mme c'est une vitesse limite, cette accélération est moins efficace donc sa vitesse ne s'incrémentera progressivement de 24 000 m/s, 23 000 m/s, etc...
Grâce à la loi de composition des vitesse de la relativité restreinte, on peut calculer la valeur de la vitesse du vaisseau à toute instant (dans le référentiel du vaisseau).
Pour chaque tranche de 2500s, on peut donc calculer la vitesse moyenne du vaisseau durant cet intervalle (on peut affiner ce calcul autant qu'on veux mais comme je n'ai pas de supercalculateur et que mes enfants ne sont pas assez ager pour que je les punisse en leur faisant des colonnes de copier-coller

)
A cette vitesse moyenne correspond un coefficient spatiotemporel; ce qui me donne le temps écoulé sur Terre par rapport au vaisseau pour chaque tranche de 2500s et par incidence la distance parcourue dans le référentiel terrestre.
Donc le vaisseau accélérant continuement de 10m/s, il parcourt 10AL en 10.9 ans terrestres, 2.98 ans pour l'équipage du vaisseau et atteint la vitesse honorable de 298 611 km/s. Il atteint donc la planète en 22 ans et il s'écoule à bord environ 6ans.
Je me suis peut être mal exprimé mais si tu relis mon message, j'ai bien pris en compte le carburant pour le freinage.
cordialement,
Zefram