Galisas a écrit:
... la comparaison est faite avec le déni de grossesse, une femme qui mentalement pour elle n'est pas enceinte dans certains cas ne montrera aucun signe de grossesse, dès quel apprend sa grossesse son ventre devient rond rapidement ( ce qui théoriquement est difficile à comprendre scientifiquement sachant que l'enfant à besoin de place).
Bon exemple, très pertinent...
Cela dit, même si les mécanismes physiologiques en jeu dans les dénis de grossesses restent mystérieux, il est probable que tout se joue à un niveau hormonal... Puisque c'est en grande partie les hormones qui induisent (ou non) les manifestations extérieures de la grossesse, et qu'on sait que le mental joue un effet non-négligeable sur les cycles hormonaux.
Les stigmates sont une affaire plus complexe, puisqu'ils s'apparentent à des blessures et que l'organisme ne possède pas
a priori la capacité à se léser lui-même...
Galisas a écrit:
Certains témoins qui ont eu un cancer considéré comme incurable s'est vu guérir par leur désir de vivre, ils ont essayés tout genre de technique connu mais non prouvé sur leur efficacité sur la santé (il n'ont plus rien à perdre). Même si ces cas son rare, on en parle pas assez, mais je suis au fond persuadé que le mental participe en bonne partie à la guérison.
Je ne suis pas sûr que la raison de ces guérisons miraculées soit nécessairement à trouver dans la volonté du patient.
Pour toutes les maladies, même celles qui laissent peu de chances de rémission, il y a toujours un petit pourcentage de cas qui vont s'en sortir sans qu'on puisse trouver d'explication satisfaisante. Les autres personnes n'étaient pourtant pas moins motivées...
Galisas a écrit:
Rien n'est prouvé, l'ésotérisme de la sorcellerie empêche que cela soit pris au sérieux, mais il est a noté que les sortilèges que l'on voit dans les livres ont pour la plupart l'utilisation de plantes au vertu médicinale reconnu ou supposé pour d'autres.
Très honnêtement, il y avait de tout dans les anciens "livres de magie". Il ne faut pas oublier qu'ils étaient vendu sous le manteau par des marchands itinérants, à une population paysanne peu lettrée et rarement bien cultivée. Pour le paysan d'antan, le fait de
posséder un grimoire était au moins aussi important que le contenu du grimoire en lui-même.
Il y avait une grande part d'esbrouffe... à l'image de cet ancien forgeron de Carcassonne, improvisé "sorcier", qui lorsqu'il recevait des clients, revêtait une toge de pharmacien qu'il avait récupéré et déposait sur une table un vieux crâne et un bottin grand ouvert. Juste pour le décorum, pour l'ambiance.
Donc... si on s'intéresse de près au contenu de "vrais" livres de magie comme le Grand Albert et le Petit Albert (que citais Alecto ci-dessus), on s'aperçoit vite qu'il est assez hétéroclite. Des remèdes de grand-mère d'une efficacité discutable cohabitent avec de vrais médicaments faits maisons reposant sur la phytothérapie ; à côté de cela, on trouve des recettes complètement farfelues, une palanquée de formules magiques (écrites parfois en latin de cuisine ou dans des langues imaginaires) dont certaines ne veulent rien dire, de l'ésotérisme de bas étage décrivant l'enfer et ses démons... Bref, il y a à boire et à manger.